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| Auteur: | kevo42 [ 30 Mars 2012 23:45 ] |
| Sujet du message: | Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
Comme il n'y a pas de sujet, je me permets de recopier la chronique parue sur mon blog. ![]() Contrairement à John Carter, Hunger Games est ce qu’on appelle un méga-carton du box-office, du moins aux Etats-Unis. Pourquoi un tel succès ? Est-ce mérité ? Et surtout question essentielle, Hunger Games est-il à la hauteur de l’événement ? La réponse tout de suite. L’histoire : Après la guerre nucléaire, l’humanité (c’est-à-dire les Etats-Unis d’Amérique) s’est reconstruite autour d’une dictature : d’un côté les riches, habitant Panem, aussi appelée le Capitole. De l’autre les pauvres, répartis en 13 districts, chacun visant à produire une ressource naturelle, chacun pauvre et isolé. Lorsque le 13ème district lança la révolte, la guerre fut terrible, et le capitole gagna, rasant le district rebelle. Pour rappeler à chaque district le pouvoir de vie et de mort que détient sur eux le régime, chaque district devra tous les ans fournir un garçon et une fille, âgé entre 11 et 18 ans, soit 24 tributs, qui devront s’affronter dans une gigantesque arène jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un . Ce jeu est télévisé, chaque citoyen est obligé de le regarder, et il s’appelle les hunger games (les jeux de la faim en français). Bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=5tWwvt3-mGY Le fantabuleux blog de Kevo42 Accueil du site > Films > Actualités cinématographiques > Hunger games - Gary Ross - 2012 Hunger games - Gary Ross - 2012 mercredi 28 mars 2012, par Kevo42 Contrairement à John Carter, Hunger Games est ce qu’on appelle un méga-carton du box-office, du moins aux Etats-Unis. Pourquoi un tel succès ? Est-ce mérité ? Et surtout question essentielle, Hunger Games est-il à la hauteur de l’événement ? La réponse tout de suite. L’histoire : Après la guerre nucléaire, l’humanité (c’est-à-dire les Etats-Unis d’Amérique) s’est reconstruite autour d’une dictature : d’un côté les riches, habitant Panem, aussi appelée le Capitole. De l’autre les pauvres, répartis en 13 districts, chacun visant à produire une ressource naturelle, chacun pauvre et isolé. Lorsque le 13ème district lança la révolte, la guerre fut terrible, et le capitole gagna, rasant le district rebelle. Pour rappeler à chaque district le pouvoir de vie et de mort que détient sur eux le régime, chaque district devra tous les ans fournir un garçon et une fille, âgé entre 11 et 18 ans, soit 24 tributs, qui devront s’affronter dans une gigantesque arène jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un . Ce jeu est télévisé, chaque citoyen est obligé de le regarder, et il s’appelle les hunger games (les jeux de la faim en français). Mon avis : Il m’est bien difficile de donner mon avis sur ce film, car deux âme habitent ach en mon poitrail en le voyant. La première âme est celle d’une jeune adolescente, qui a lu les trois livres en deux semaines, dont le cœur a battu au rythme des aventures de Katniss Everdeen, Gale et Peeta, et qui se réjouissait tellement de voir le livre au cinéma qu’elle l’a vu deux fois sur grand écran en deux jours. La midinette en moi se réjouit de voir : - un film très fidèle, tous les événements y étant plus ou moins. - de très bons acteurs (Jennifer Lawrence, nommée aux Oscars en 2011 pour Winter’s Bone, Josh Hutcherson qui joue dans l’excellent Detention dont je vous parlait ici pour les personnages principaux, en plus de Stanley Tucci excellent en Michel Foucault de l’extrême, et d’un casting globalement très bien trouvé et très bien dirigé). - une belle direction artistique et même une musique parfois pas mal quoique sans grande personnalité (mais bon, Arcade Fire nous joue un petit morceau à un moment, ça fait plaisir.) - Une histoire d’amour discrète mais bien gérée. Ah le plan de Gale dans la forêt qui n’ose regarder celle qu’il aime sans le savoir au moment de se jeter dans l’arène, ah la scène de la grotte avec Peeta ! ![]() Bref, la plupart des personnes ayant lu le livre accrochent vraiment sur le film, ce qui fait que quoi que je puisse vous raconter par la suite, j’ai envie de vous dire : si vous aimez le livre, allez voir le film. Tant mieux au final que le public cible soit content : après tout, les lecteurs sont nombreux (surtout aux Etats-Unis, ce qui explique l’écart de fréquentation avec la France) et le bouche à oreille reste la campagne de promotion la moins chère possible. ![]() La deuxième âme en moi n’a pas du tout aimé ce film. Pourtant elle l’aurait voulu. Cette âme là est celle d’un trentenaire plus ou moins cinéphile, qui connaît un peu la science-fiction contestataire des années 70 – 80, les post-apo (Mad-Max et ses déclinaisons), qui a vu Battle Royale, et qui aime le cinéma de Verhoeven, et qui a lu dans Hunger Games le matériel idéal pour le retour du Hollandais Violent. Cette âme là a l’impression de s’être fait voler. Comme dans Starship Troopers ou Robocop, le matériel de base est en effet plutôt très violent et cruel. Les événements horribles qui y sont contés, notamment quand l’héroïne arrive dans l’arène, sont renforcés par le point de vue à la première personne du roman. On apprend à la connaître, à apprécier son caractère de jeune femme dure, obsédée par la survie, incapable de comprendre la futilité des gens de Panem, qui ne sait pas si elle a le droit ou le temps d’avoir des sentiments et qui va se révéler dans l’épreuve. S’il faut tuer, même si elle ne le veut pas, elle le fera. S’il faut aimer, même si c’est pour de faux, elle le fera. L’important c’est de rentrer chez soi, dans le meilleur état possible : physique bien sûr, mais mental aussi. Garder sa fierté. Ne pas finir comme l’épave qui leur sert de mentor : Haymitch, vainqueur et vaincu à la fois, qui n’a survécu aux Hunger Games que pour s’enfoncer dans l’alcool et la dépression. ![]() Le problème est le suivant : soit on filme le matériel de manière frontale, façon Starship Troopers et le film prend une interdiction aux moins de 16 ans (lire est une chose, voir une autre), et obtient un succès limité (pour mémoire Starship Troopers a certainement été un succès en vidéo, vu le nombre de suites qu’il a reçu, mais un gros bide au cinéma). Soit on arrondit les angles et on obtient le troisième meilleur démarrage au box-office de tous les temps. Le calcul est vite fait : Haymitch n’est plus un alcoolo fini et manipulateur, mais un mec un peu triste, un peu rigolo, avec un bon fond, finalement, l’histoire d’amour n’est plus vraiment feinte mais plutôt réelle, les morts sont moins graphiques et surtout l’action est filmée n’importe comment. ![]() Le gros problème du film est en effet qu’il n’est pas très bien filmé, tant techniquement que par son absence de point de vue. Techniquement, le début fait illusion : le choix d’une photographie assez terne, avec des couleurs délavées, se défend. Les jump cuts, l’attention aux détails donnent au film une sensation de cinéma indépendant qui sied bien au film. Problème, cette idée de mise en scène est à peu près la seule. Or, Hunger Games est un livre qui a à peu près trois mouvements : - la vie dans le district 12, qui insiste sur la dureté de la vie de Katniss et des gens qui l’entourent - la vie à Panem, un monde saturé de couleurs où les occupations les plus futiles en apparence ont une importance vitale (l’adhésion du public est essentielle si Katniss veut survivre une fois dans l’arène, or le public s’intéresse à la voir sourire, aimer, porter de beaux vêtements, ce qui est extrêmement cruel parce qu’elle se sent comme une bête qu’on envoie à l’abattoir et qui devrait danser des claquettes en y allant) - enfin la vie dans l’arène, où la moindre erreur se paie content, où on ne peut trouver la paix, où les plantes sont empoisonnées, où le feu peut surgir de n’importe où, où l’on est trahi, où l’on a mal, où l’on peut mourir pour de vrai. ![]() Ces trois étapes sont filmées de la même manière et il me semble que c’est une erreur : - la partie dans le district est très bien, mais comme dans le livre, elle est plutôt courte ( les dialogues ne tiennent pas vraiment compte des quelques coupes faites dans le matériel original : Katniss demande à sa sœur de bien s’occuper d’une chèvre qu’on ne verra jamais, puis exhorte sa mère à s’occuper de sa jeune fille sans qu’on sache, au moins à ce moment, quel est le problème de la mère, mais bon c’est du détail) - la partie au Capitol manque de panache dans le dérisoire. Les scènes se suivent mais aucune ne marque alors que dans le livre, le défilé, la robe, sont des moments très forts. - la partie dans l’arène demande une mise en scène ample et fluide, qui rende compte de la géographie de l’arène et de l’âpreté des combats. Au lieu de cela, on reste toujours sur ces plans serrés ultra étriqués, et une volonté énervante de montrer sans montrer qui est particulièrement énervante. Parce que, désolé, mais Hunger Games est un roman violent, et la violence y est choquante. On est pas obligé de mettre du sang partout, on peut suggérer des choses, jouer sur le hors champ. Il y a plein de moyens de faire. Mais faire trembler la caméra comme si le chef opérateur était atteint de la maladie de Parkinson, cela ne va pas. C’est comme si l’on disait : les mineurs n’ont pas le droit de regarder le porno en clair, mais ça va si on le montre en crypté. Ils comprendront bien ce qui se passe et on aura rien à se reprocher. Donc soit on filme la violence, soit on la filme pas, mais on filme pas la violence n’importe comment. C’est du cinéma quand même. Incroyable d’ailleurs de voir à quel point un simple plan filmé en hauteur, sans trembler, un plan lisible et ample, survenant lors du combat final, apparaît comme une bouffée d’air frais dans un cadre qui sent le renfermé. On se met alors à rêver de ce qu’un John McTiernam période Prédator aurait pu faire de ce film où la forêt est l’ennemi. ![]() Enfin, deuxième aspect qui va de pair avec le premier, le film n’a pas vraiment d’identité propre, mais repose sur une mémoire collective pour s’en créer une. Le district, c’est winter’s bone : les mêmes maisons, les mêmes personnes aux mains abîmées, aux joues creusées, la même situation familiale pour l’héroïne, la même actrice principale. Du coup pourquoi s’embêter à développer les enjeux si on les connaît déjà, au moins inconsciemment ? Pareil pour Panem, les couleurs, les costumes couleur néon, on connaît, les films post-apo italiens, la SF seventies façon Soleil vert, ou même les excès graphiques du Running man. Pourquoi s’embêter à donner de l’ampleur à ce qu’on voit ? Enfin pour les jeux de la faim en eux-mêmes, on sait à quel point cela peut être terrible si on a vu Battle Royale, alors ce n’est pas la peine d’en rajouter. Ce manque de personnalité est d’autant plus frappant que le livre en avait à revendre, malgré ses emprunts évidents aux différentes mythologies rappelées ci-dessus. Mais en se contentant d’adapter à la lettre (et encore) le livre, le film en manque l’esprit. Les thèmes ne sont jamais mis en valeur (l’affrontement pauvres / riches, le voyeurisme de cette télé qui nous donne le contrôle sur la vie des autres, les hunger games comme lieu du traumatisme physique et moral, une épreuve si terrible qu’elle brise votre vie que vous y surviviez ou non), et le film reste plat, à l’image de sa mise en scène étriquée. ![]() En conclusion, Hunger Games est un drôle d’objet. Un peu comme l’adaptation de V pour Vendetta, le film a un intérêt, parce que le matériel de base est vraiment très très bon, et que le scénario tente d’y coller le plus possible. Mais comme pour le film de James McTeigue, il déçoit par une réalisation qui n’ose pas, et par un scénario qui insidieusement gomme les aspects les plus dérangeants de l’histoire originale. Ce qui donne au final un film pas nécessairement raté, mais qui a du mal à poser des enjeux clairs, et dont l’action démarre très tard pour ne jamais être vraiment impressionnante. Un film pas mal donc. Dommage, ça aurait pu être tellement bien. |
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| Auteur: | tante pony [ 01 Avr 2012 10:08 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
Entièrement d'accord, sur tout. |
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| Auteur: | Jokari Joestar [ 01 Avr 2012 10:29 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
Un film complètement anecdotique. L'histoire est ultra-prévisible, l'analogie télévision / jeux du cirque vue et revue (et bien hypocrite vu le rouleau compresseur du marketing autour de la licence) et les personnages manichéens au possible (les gentils ne tuent qu'en dernier recours et indirectement, les méchants n'ont aucune qualité ou excuse) |
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| Auteur: | spidermoon [ 10 Avr 2012 14:43 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
Ce film est à Battle Royale ce que Twilight est à Buffy, une version light et romantique pour tout public |
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| Auteur: | nanja monja [ 10 Avr 2012 16:11 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
spidermoon a écrit: Ce film est à Battle Royale ce que Twilight est à Buffy, une version light et romantique pour tout public déjà que buffy... |
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| Auteur: | PlanNichon FromOuterSpace [ 10 Avr 2012 20:00 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
Ca dépend certains épisodes, qui sont parfois un peu corsés, mais c'est vrai qu'en général la série Buffy (que j'aime beaucoup), c'est pas vraiment du hardcore Je dirais plutôt "ce que Twilight est à Entretien avec un vampire (et Lestat le vampire)". |
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| Auteur: | Ambassadeur [ 13 Avr 2012 13:09 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
spidermoon a écrit: Ce film est à Battle Royale ce que Twilight est à Buffy, une version light et romantique pour tout public Celle-là il fallait oser la faire quand même! et je dis ça alors que j'adore la saison 1 de buffy, dont la moitié des épisodes concerne des craignos monsters. Les épisodes "sérieux" avec des vampires sont moins bien en revanche. |
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| Auteur: | wallflowers [ 13 Avr 2012 14:13 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
spidermoon a écrit: Ce film est à Battle Royale ce que Twilight est à Buffy, une version light et romantique pour tout public houlà, toi tu ne dois pas être bien vieux... |
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| Auteur: | pytheas [ 13 Avr 2012 22:51 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
pour en faire un bon film, il fallait un trépied et une paire de ciseaux. c'est très long et certaines scènes sont impossibles à regarder. |
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| Auteur: | Otheym [ 17 Avr 2012 14:08 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
pytheas a écrit: pour en faire un bon film, il fallait un trépied et une paire de ciseaux. c'est très long et certaines scènes sont impossibles à regarder. On parle quand même d'un film clientéliste malgré tout. Le problème de la paire de ciseaux, c'est que tu dois faire plaisir aux fans qui veulent retranscrire TOUT le bouquin et en faire une super épopée de 5 heures , cela permet d'avoir de merveilleux ambassadeurs pour vendre encore plus de bouquins... et plus de places de ciné. Les "vrais fans" sont satisfaits et celui qui a moyennement aprpécié est bidon Ca a marché avec Harry Potter (je parle pas d'Eragon ou la boussolle d'or ca n'a pas marché Il est donc logique qu'ils aient fait le moins de coupes possibles, surtout que l'adaptation de la suite est en jeu (comme la boussolle d'or) |
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| Auteur: | spidermoon [ 18 Avr 2012 10:26 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
Otheym a écrit: pytheas a écrit: pour en faire un bon film, il fallait un trépied et une paire de ciseaux. c'est très long et certaines scènes sont impossibles à regarder. On parle quand même d'un film clientéliste malgré tout. Le problème de la paire de ciseaux, c'est que tu dois faire plaisir aux fans qui veulent retranscrire TOUT le bouquin et en faire une super épopée de 5 heures , cela permet d'avoir de merveilleux ambassadeurs pour vendre encore plus de bouquins... et plus de places de ciné. Les "vrais fans" sont satisfaits et celui qui a moyennement aprpécié est bidon Ca a marché avec Harry Potter (je parle pas d'Eragon ou la boussolle d'or ca n'a pas marché Il est donc logique qu'ils aient fait le moins de coupes possibles, surtout que l'adaptation de la suite est en jeu (comme la boussolle d'or) Je ne comprend pas pourquoi la boussole d'or n'a pas marché, j'ai aimé le film, et acheté le livre ensuite, que j'ai aussi bien aimé et le film est assez fidèle. Je ne croit pas qu'il y aura une suite au premier film. Eragon, je le range dans la catégorie des films qui se laissent voir, sans plus. Tout comme ce Hunger Game, et cela ne me donne pas envie d'acheter les livres. |
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| Auteur: | Otheym [ 18 Avr 2012 11:07 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
La boussole d'or a eu le tort d'arriver très peu de temps après Narnia et Eragon, cela a beaucoup joué AMHA. Le public a parfois envie de souffler. Pas un hasard si on a attendu que la saga Twilight soit finie d'être adaptée pour un mettre une autre dans les dents. La leçon a été retenue. D'ailleurs en reparlant d'HP, les premiers bouquins tenaient en 2h de film, puis (a partir de la coupe de feu il me semble, si des fans d'HP peuvent me confirmer) on a commencé à couper ce qui a provoqué les critiques des fans. Résultat histoire de faire plaisir à tout le monde (et de faire un double d'entrées aussi) le dernier tome était adapté en 2 parties (alors que l'ordre du phénix aurait plutôt mérité ce traitement) avec l'ennui des scènes de camping dans la forêt que l'on a connu avec cette absolue necessité de dépasser les 2h30 de film (ce qui était necessaire pour le Seigneur des Anneaux, moins pour Twilight). |
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| Auteur: | Jokari Joestar [ 18 Avr 2012 15:52 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
spidermoon a écrit: Je ne comprend pas pourquoi la boussole d'or n'a pas marché, j'ai aimé le film, et acheté le livre ensuite, que j'ai aussi bien aimé et le film est assez fidèle. Je ne croit pas qu'il y aura une suite au premier film. Outre la fin du premier livre qui a été complètement modifiée pour le film, la suite aurait difficilement été adaptable au ciné, puisque d'un roman jeunesse on bascule dans quelque chose de beaucoup plus sombre et avec un propos anti-chrétien qui aurait eu du mal à passer auprès du grand public (surtout américain). Par contre Hunger Games a explosé tous les records au box-office. |
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| Auteur: | kevo42 [ 18 Avr 2012 18:26 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
Une chose que j'ai remarquée est que le film passe assez mal auprès des amateurs de bis, sensibilisés aux thèmes des jeux du cirque post-apocalypse par des films aussi subtils que 2017 : les mercenaires de l'apocalypse, running man, ou dans un autre genre Battle Royale. Le film est pas original, pas assez violent, pas assez bien filmé. Par contre, les gens qui ont lu et aimé le bouquin adhèrent globalement très bien. Toutes mes collègues de la bibliothèque ont adoré, par exemple. Le rapport au genre doit pas mal jouer dans la perception du film. |
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| Auteur: | Otheym [ 20 Avr 2012 0:31 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
il est évident que selon sa culture le spectateur ne réagira pas de la même façon... ça me rappelle la réputation de Bernard Werber chez les lecteurs de SF par rapport a ceux qui sont lecteurs "classique" D'un autre coté jokari, il est possible de diluer la dureté des opinions, par exemple que ça soit narnia ou le Seigneur des Anneaux, on est pas non plus dans des bouquins très "open" sur les idées, sans aller a débattre sur le racisme de Tolkien ou Lewis... pourtant on a adapté leurs bouquins sans en trahir l'essence Mais bon on me dira c'est comme si quelqu'un voulait adapter du Dantec dans un blockbuster....
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| Auteur: | Ophi-Pan Chaobi [ 20 Avr 2012 8:50 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
Otheym a écrit: ça me rappelle la réputation de Bernard Werber chez les lecteurs de SF par rapport a ceux qui sont lecteurs "classique" Chez les lecteurs de SF, on ne dit pas son nom, déjà. Des fois que ça l'attire. Dans le milieu, l'Antéchrist s'appelle "BOW" : Bragelonne, Orbit, Werber. |
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| Auteur: | ant28 [ 20 Avr 2012 12:47 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
D'ailleurs, pourquoi ce trio mérite-t-il cette réputation, d'ailleurs (Werber je peux comprendre, mais Bragelonne et Orbit sont des maisons d'édition qui n'ont pas publié que de la merde il me semble, à moins que ça n'ait un rapport avec leur mercantilisme supposé), la seule référence que j'ai pu y trouver était sur le blog de Jeanne-à-débats. Il faut dire que là où je vais, je vois surtout des livres des collections Folio, J'ai lu, Le livre de poche et compagnie (des trucs un peu plus "sérieux", quoi) donc je ne suis pas tout à fait au courant de la réputation des maisons d'édition dans ce milieu-là. |
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| Auteur: | Greyhunter [ 20 Avr 2012 19:55 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
Je trouve aussi que c'est abusé, Bragelonne publie pas mal de SF/fantasy de série (un peu comme Soleil en BD) mais ils font aussi des choses vraiment bien (comme Soleil encore une fois), comme l'intégrale de Conan avec une traduction révisée, voire refaite de a à z. Quand à Werber, même pas besoin d'être fan de sf pour ne pas l'aimer tant ses livres suintent une certaine arrogance, ont un niveau d'écriture qui va de mauvais à banal, et se répètent inlassablement d'année en année. Par contre son style new age/pseudo-scientifique lui assure des d'admirateurs massivement composés de babeloches/théatreux jeunes adultes. (et des ados qui sont trop jeunes et n'ont pas encore assez lu pour le comparer à d'autres auteurs) |
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| Auteur: | Jokari Joestar [ 20 Avr 2012 20:10 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
Otheym a écrit: D'un autre coté jokari, il est possible de diluer la dureté des opinions, par exemple que ça soit narnia ou le Seigneur des Anneaux, on est pas non plus dans des bouquins très "open" sur les idées, sans aller a débattre sur le racisme de Tolkien ou Lewis... pourtant on a adapté leurs bouquins sans en trahir l'essence Tolkien n'était absolument pas raciste et pour Lewis, à part une analogie Aslan = Jésus, je ne vois pas ce qu'il y a de gênant. |
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| Auteur: | Otheym [ 20 Avr 2012 20:54 ] |
| Sujet du message: | Re: Hunger Games - Gary Ross - 2012 |
Greyhunter a écrit: Je trouve aussi que c'est abusé, Bragelonne publie pas mal de SF/fantasy de série (un peu comme Soleil en BD) mais ils font aussi des choses vraiment bien (comme Soleil encore une fois), comme l'intégrale de Conan avec une traduction révisée, voire refaite de a à z. Quand à Werber, même pas besoin d'être fan de sf pour ne pas l'aimer tant ses livres suintent une certaine arrogance, ont un niveau d'écriture qui va de mauvais à banal, et se répètent inlassablement d'année en année. Par contre son style new age/pseudo-scientifique lui assure des d'admirateurs massivement composés de babeloches/théatreux jeunes adultes. (et des ados qui sont trop jeunes et n'ont pas encore assez lu pour le comparer à d'autres auteurs) Disons que pour Werber, c'est aussi le fait que la critique "classique" s'en soit emparée et qu'il se retrouve au cotés de Victor Hugo ou Stendhal alors que les collections SF/Fantasy continuent de prendre la poussière dans un coin, quand les revendeurs leur en accorde un (de coin). S'il est devenu arrogant c'est parce que c'est un geek hardcore au fond de lui (assumé), qui a l'habitude d'arpenter ces fameux coins sombres de librairie aux couvertures argentées ou violettes, et de voir que la haute société littéraire lui donne un passe droit d'être au milieu de gens "normaux" qui écrivent des livres "intelligents"... comment ne pas virer prétentieux ? Tant mieux pour lui, s'il était resté dans les coins pourris, aurait moins écrit car moins vendu (sauf les Fourmis, son seul bouquin qui vaut le coup) ant28 a écrit: D'ailleurs, pourquoi ce trio mérite-t-il cette réputation, d'ailleurs (Werber je peux comprendre, mais Bragelonne et Orbit sont des maisons d'édition qui n'ont pas publié que de la merde il me semble, à moins que ça n'ait un rapport avec leur mercantilisme supposé), la seule référence que j'ai pu y trouver était sur le blog de Jeanne-à-débats. Il faut dire que là où je vais, je vois surtout des livres des collections Folio, J'ai lu, Le livre de poche et compagnie (des trucs un peu plus "sérieux", quoi) donc je ne suis pas tout à fait au courant de la réputation des maisons d'édition dans ce milieu-là. je soupconne que Ophi=Jeanne a debats |
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