

Peut-on trouver un meilleur titre de film ? Bon, le métrage qui se cache derrière n'en atteint certes pas les sommets, mais il faut lui reconnaitre un certain nombre de qualités : la réalisation prend plaisir à contempler ses nonnes sous tous les angles, avec une fascination pour l'apparat catholique. L'irruption des pulsions sexuelles par la tentation satanique (Luzbeth, quel joli nom !) dans cet univers de maitrise absolue et de refoulement entraine évidemment son lot de turpitudes (maoschisme, tentative de viol de jeune minet, saphisme, aide à la pendaison, meurtre...) qui, finalement, semble vouloir nous rappeler que la morale, bah ça protège de tous ces maux. Tout cela est servi dans une ambiance qui vire souvent au psychédélique étrange. Il ne vaut mieux donc pas être trop fatigué lorsqu'on se lancer dans le visionnage de Satanico Pandemonium parce que ce n'est pas son rythme contemplatif qui vous aidera à garder les paupières ouvertes.