Premier (et meilleur) film de la saga,
Rocky raconte l'histoire d'un boxeur misérable de Philadelphie qui se voit offrir la chance de sa vie en affrontant le soir de Noel le champion du monde des poids lourds, Apollo Creed. Pour beaucoup, le combat est perdu d'avance mais Rocky a l'intention de donner tout ce qu'il a dans ce qui pourrait bien être sa seule chance de sortir de la misère.
Certains abrutis y ont vu une métaphore du Vietnam (on peut perdre mais rester le gentil, le héros quand même). en réalité Stallone s'est inspiré du boxeur Chuck Wepner, un inconnu total qui avait tenu 15 rounds contre Mohammed Ali avant de perdre par K.O au dernier. Stallone, qui était lui aussi inconnu à cette époque, a assisté au match et a été impressionné par la tenacité du bonhomme.
« Tôt dans ma carrière d'acteur, j'ai réalisé que le meilleur moyen de m'imposer était de créer mon propre rôle dans mon propre scénario. Pour mon 29ème anniversaire, j'avais 106 dollars en banque. Mon meilleur cadeau d'anniversaire fut une soudaine révélation que je devais écrire le genre de scénario que j'avais personnellement envie de voir. Je savourais la lecture d'histoires d'héroïsme, de passion, de dignité et de courage, des drames racontant de personnages qui s'élèvent au dessus de leur rang, saisissant la vie à la gorge et ne lâchant pas prise tant qu'ils n'ont pas réussi. Mais j'avais tellement d'idées en ma tête, je n'arrivais pas à me concentrer. Pour me donner du courage, j'ai pris ce qu'il me restait d'argent et suis allé assister au combat Ali-Wepner qui passait sur un circuit fermé télévisé. Chuck Wepner, un boxeur honnête et courageux qui n'avait jusque-là jamais vraiment fait parler de lui, avait la chance de sa vie. Ce combat n'était pas tellement pris au sérieux. Mais plus le combat avançait, plus le miracle devenait possible. Il s'accrochait. Le public devenait absolument fou. Wepner fut mis KO au quinzième et dernier round, ayant presque tenu la distance. Nous avions été témoins du triomphe de la volonté et nous adorions ça. »[3] — Sylvester Stallone
Rocky a perdu le match contre Apollo Creed mais a conquis le coeur du public en parvenant à tenir les 15 rounds sans se faire mettre K.O et en mettant plusieurs fois en difficulté le champion du monde. Ce dernier, blessé dans son honneur, veut une revanche.
Le moins bon de la saga selon moi, une redite du un, qui n'en n'a plus le charme ni l'originalité.
Rocky est devenu champion du monde et est maintenant riche. Mais en affrontant Clubber Lang, un boxeur tueur, Rocky perd son titre. Il va devoir tout donner pour le reconquérir.
On voit dans ce film une ôde au bling-bling des 80's. Pas tant que ça je dirais. Rocky s'est embourgeoisé dans cet opus, il a gagné beaucoup d'argent mais n'a plus cette volonté de vaincre qui l'animait autrefois. Un peu arrogant et sur de lui, il va devoir retrouver "L'oeil du Tigre" pour reconquérir son titre.
Bon je crois que celui là on en a fait le tour. Toutefois un lien que je trouve assez intéressant sur ce nanar "polémique" selon moi
http://www.cinetudes.com/ROCKY-IV-de-Sylvester-Stallone-1985_a236.html
Après avoir massacré Ivan Drago et mis fin à la Guerre Froide

, Rocky revient aux États-Unis après quelques ennuis de santé. Ayant décidé de prendre définitivement sa retraite, Rocky est victime d'une escroquerie et se retrouve ruiné. Obligé de revendre tous ses biens et ayant subi un traumatisme cérébral irréversible, il se voit contraint de réintégrer le quartier de Philadelphie de ses débuts. Ayant repris l'ancien gymnase de Mickey, Rocky fait la connaissance d'un jeune boxeur prometteur, Tommy Gunn. Devenu son entraîneur et ami, Rocky conduit Tommy au sommet du classement mondial. Mais celui-ci finit par se retourner contre Rocky.
Un cinquième volet souvent considéré comme le plus mauvais de la saga, il mérite d'être réévalué selon moi. Normalement Rocky devait mourir à la fin de cet opus mais les producteurs n'ont pas voulu. Ils ont eu raison, sans ça on aurait jamais eu le magnifique Rocky 6.
Là aussi un lien très intéressant je trouve :
http://www.cinetudes.com/ROCKY-V-de-John-G-Avildsen-1990_a192.html
Y a déjà un topic sur ce film donc je dirais simplement que Stallone a réussi un coup de maître en faisant revivre un personnage enterré depuis 15 ans et en égalant presque le premier opus.
http://xit.easy-hebergement.info/nanarland/viewtopic.php?t=10347&highlight=rocky+balboa
Il est peu courant qu'un acteur et son rôle connaissent une telle fusion[8]. Les histoires de Rocky Balboa et Sylvester Stallone sont étroitement liées. Certains journalistes considèrent même qu'à travers ce personnage, l'interprète raconte sa propre aventure. L'acteur a traversé les mêmes expériences que son héros : début laborieux dans l'anonymat, consécration rapide, mégalomanie puis ringardisation. Presque chacun des films semble d'ailleurs raconter une étape de la vie de la star du film d'action des années 1980. C'est cette caractéristique qui entretient le mélange des deux.
Aussi si Sly affronte souvent des boxeurs noirs, ce n'est pas parce-qu'il est raciste comme j'ai pu l'entendre mais parce-que la boxe est un sport où les trois-quarts des participants sont blacks.
Et laissons Sly conclure :
"Rocky posséde une profonde émotion, une bonne âme et un sens patriotique. Et il a bon caractère, même si la vie n'a pas été particulièrement tendre avec lui. Je l'ai toujours considéré comme un gladiateur du XXème siècle dans une paire de basket. Comme beaucoup d'entre nous, il n'est pas en phase avec son époque. A tout ça, j'ai injecté une part de ma propre expérience, de ma frustration de n'avoir rien atteint".
Je suis tellement flatté maintenant qu’on me compare à Rocky. Quand j’étais jeune, je voulais me différencier, je voulais être un artiste. Mais maintenant, je réalise que c’est la plus belle chose qui me soit arrivée