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1944 sur la côte normande. Hôtelier de son état, Albert Quentin (Gabin) a fait ses plus beaux voyages au fond d'une bouteille d'alcool. Quand le coin se fait bombarder, il jure à sa femme de ne plus boire une goutte d'alcool si ils en réchappent. Quinze ans après, il tient toujours sa promesse. Mais quand débarque Gabriel Fouquet (Bébel), jeune publicitaire désabusé et porté comme lui sur les paradis artificiels, la tentation est trop forte.



Le cinéma VRAI, le cinéma FRANÇAIS ! Tout y est, grands moments de solitude et culot incroyable, chronique mi-mélancolique mi-éblouissante de deux frustrés interprétés par des mastodontes du cinéma de la FRANCE, dialogue aux petits oignons du mètre (maître) étalon en la matière. Celui qui n'a jamais vu ce film ne verra jamais le soleil d'Espagne au fond d'un verre.

"Si quelque chose devait me manquer, ça serait pas le vin, ça serait l'ivresse...".

Un de mes Audiard* préférés, les dialogues sont magnifiques et leur interprétation brillante. A ranger aux côtés du Taxi pour Tobrouk et de Garde à vue !

Pour le plaisir, la première scène : http://www.youtube.com/watch?v=Bp9brL8NLHA

* si le génie du dialogue se mesurait, il servirait de mètre étalon...

T'inquiète, c'était juste pour le plaisir de placer une autre de mes répliques cultes d'Audiard "Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre étalon !" tirée du film Le cave se rebiffe".

Bon si c'est une demi loose alors ça va, ça reste acceptable.

Magnifique ce film, le seul d'ailleurs à réunir à l'écran Gabin et Belmondo.

Allez, une petite pour la route :

Excellent souvenir de cinéphilie, l'un des mes H. Verneuil favoris

Allez, par solidarité avec tous les éthylophiles de bon goût :

- Oui monsieur, les princes de la cuite, les seigneurs, ceux avec qui tu buvais le coup dans le temps et qu'on toujours fait verre à part. Dis-toi bien que tes clients et toi, ils vous laissent à vos putasseries, les seigneurs. Ils sont à cent mille verres de vous. Eux, ils tutoient les anges !