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Mission Impossible - 1966/73
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Auteur:  La créature du lac gris [ 10 Sep 2009 10:56 ]
Sujet du message:  Mission Impossible - 1966/73

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Votre mission, si vous l'acceptez...

C'était en général comme ça que commençait les missions de Jim Phelps et de son équipe, la Force Mission Impossible. Déguisements, imposture, bricolage, coupage de fil de bombe et manoeuvre politique sournoise, le tout non appuyé par le gouvernement, qui "niera votre existence".


D'abord diffusée sur l'ORTF puis sur la 6, une série qui a peut être pris un petit coup de vieux mais qui demeure assez bluffante par les scénars et le casting en béton : Peter Graves, Leonard Nimoy, Martin Landau...et par ce putain de générique qui appartient à la légende de la petite lucarne.


Il peut toujours s'aligner Tom.

Auteur:  gregoire01 [ 10 Sep 2009 23:58 ]
Sujet du message: 

Bien mieux que la série "20 ans après" qui ne changé jamais de casting et où les plan semblait plus improvisé, moins parfait.

Auteur:  Alcatel [ 11 Sep 2009 8:15 ]
Sujet du message: 

Et surtout qui fait horriblement 80's (elle passe en ce moment sur Direct 8).

Auteur:  Sforza [ 11 Sep 2009 21:34 ]
Sujet du message: 

La saga Ocean Eleven me semble plus dans l'esprit de la série Mission Impossible que les films avec Tom Cruise qui sont juste des James Bond-like à la gloire de l'acteur.

Auteur:  gregoire01 [ 12 Sep 2009 15:11 ]
Sujet du message: 

Sforza a écrit:
La saga Ocean Eleven me semble plus dans l'esprit de la série Mission Impossible que les films avec Tom Cruise qui sont juste des James Bond-like à la gloire de l'acteur.


C'est marrant parce que a la fin du visinnage de Océan's Eleven je m'étais écrié "VOILA CE QU'AURAIT DU ÊTRE MISSION IMPOSSIBLE"

Auteur:  Lawrence Woolsey [ 13 Sep 2009 17:06 ]
Sujet du message: 

Bah, le premier film est construit sur un jeu de mot à propos du titre : comme on sait qu'avec un groupe soudé, aucune mission n'est impossible, autant détruire le groupe dès le début, et lancer la M:I Force aux trousses de Cruise. Là ça devient vraiment galère.

Sinon j'ai trouvé que le 3, réalisée par un authentique fan de série Télé qu'il n'est plus besoin de présenter, retrouvait bien l'esprit de la série.

Pour en revenir à la série, je ne suis même pas sûr d'en avoir déjà vu un épisode, j'ai sûrement dû me limiter à quelques épisodes de la série des 90's. A l'époque, j'avais vraiment accroché juste parce que j'adorais les films mettant en scène un groupe soudé où les compétences de chacun permet la réussite de l'entreprise (c'est en partie pour ça que The Faculty, chroniqué un temps ici même, figure sur la liste de mes films préférés).

Auteur:  Desperado [ 13 Sep 2009 19:22 ]
Sujet du message: 

Bon moi j'ai vu le De Palma au même moment où la série repassée sur M6 (celle des années 80). J'avais 7 ans et ça m'a scié. De Palma réinvente la franchise au risque de choquer les fans les plus purs et livre un film mi-suspense mi-action. Je dis que détourner une franchise aussi intelligemment, c'est pas un crime.
Par contre les deux suites (surtout le troisième :? ) ne sont que des blockbusters très cons qui dénaturent l'esprit de la série.

Sinon j'ai regardé quelques épisodes de la série originale et rien à faire je préfère celle des 80's. Je l'a trouve beaucoup plus rythmée.

Auteur:  KaosFactor [ 19 Sep 2009 2:21 ]
Sujet du message: 

Arg.... Préfèrer la version fin 80's... Je viens de perdre foi en l'humanité...

Excellente série, vue et revue et re-revue. Les épisodes sont des bijoux de scénarii, avec du suspens et des gadgets qui font vrais (paradoxalement la série "20 ans après" fait bidon justement sur les gadgets...)

Mais pour moi, l'équipe la meilleure (histoire de faire mon puriste à 2 balles), c'est celle avec Barbara Bain (Cinamon) et Martin Landau (Rolin Hand).

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Quand aux films, la décence et une bonne éducation font que je n'en dirais rien. Mais la principale arnaque vient du fait d'avoir appelé ça "Mission Impossible" plutôt que "Tom Cruise veut son film où il est le héros". Question de longueur de titre sûrement... :roll:

Auteur:  Lawrence Woolsey [ 26 Jan 2010 21:57 ]
Sujet du message: 

Petit déterrage. Je suis en train de découvrir la preùmière saison de la série (jusque là je ne connaissait que la nouvelle équipe). Franchement, j'aime beaucoup. (et puis on peut trouver pas mal de saisons pour moins de 10€ sur le net) Plus ça va plus Martin Landau s'impose comme une de mes idoles du petit écran. Ca plus son rôle chez Hitchcock et son interprétation dans Ed Wood... Quelle classe !

Dans cette saison, c'est marrant de voir petit à petit la légende se créer, le fameux message "cette bande s'autodétruira dans cinq secondes" n'étant prononcé que dans quelques épisodes.
Là, le spectateur d'aujourd'hui se dit "comment les auteurs ont pu ne pas réaliser tout de suite la force de la punchline???" Après c'est peut-être une question d'ordre de diffusion différente de l'ordre de tournage...

Deux observations concernant les rapports que la série entretient avec le grand écran :
un des rebondissements principaux du pilote a été repris tel quel dans Ocean's Eleven : celui du personnage qui doit se cacher dans une valise/un container pour entrer dans une chambre forte et qui se fait exploser les mains (son outil de travail) en cours de mission.

Dans Inglourious Basterds est repris l'idée de l'épisode 23 de la même saison, à savoir le sabordage d'un film de propagande anti-américaine par l'utilisation d'un film pirate. J'avoue que là, la référence est un peu moins évidente mais Tarantino semble la souligner en utilisant, dans la scène où Freidrick Zoller monte voir Shosanna dans sa cabine de projection, un des principaux thèmes de la série écrit par Lalo Schiffrin.

Sinon ce même épisode est le premier dans lequel Steven Hill, le prédécesseur de Jim Phelps, est absent. Dans l'intro, c'est Barbara Bain, alias Cinnamon Carter :icon_lovely: :icon_lovely: :icon_lovely: :icon_lovely: :icon_lovely: qui le remplace.

Si quelqu'un se demande les raisons de cette disparition, voici ce que dit Wikipedia :

Citer:
Au cours de la 1re saison de Mission: Impossible (1966-67), Steven Hill tenait le rôle de Dan Briggs, premier chef de l'IMF ("Impossible Mission Force").

Hill était de confession juive tendance orthodoxe et quittait donc inexorablement le plateau de tournage au début du Sabbat le vendredi soir. À de nombreuses reprises, cette exigence de nature religieuse s'avéra incompatible avec les impératifs des tournages qui se prolongeaient parfois pendant le week-end.

Steven Hill était par ailleurs assez caractériel et imprévisible. Les relations avec ses partenaires devinrent rapidement très tendues.

Tout ceci amena les producteurs de la série à le remercier et à le remplacer dès la saison 2 (1967-68) par Peter Graves (alias Jim Phelps), dont tout le monde se souvient davantage et qui a immortalisé cette série devenue culte.


C'est con, je le trouvais très bon dans son rôle...

Auteur:  Le fils du désert [ 11 Fév 2010 9:42 ]
Sujet du message: 

Tiens, ça fait longtemps que je suis venu dire mon mot dans cette rubrique. Il est bien sympa ce topic. 8)

Une de mes séries préférées des 60's. J'ai regardé beaucoup d'épisodes grâce à la TNT. Les saisons 1 et 2 restent toutefois mes favorites.

Ingéniosité, divertissement et visages changeant à chaque saison et même à chaque épisode parfois, telle est pour moi la bonne recette de cette série.
Ce que j'aime bien c'est surtout le coup d'à chaque début d'épisode, quand Dan Briggs (saison 1) et Jim Phelps vont écouter leur message de mission dans un endroit des plus banal auquel on ne songe jamais...

Sinon, en tant que mini-historien (désolé... :oops: :oops: ) j'apprécie beaucoup tout ce côté "production télévisuelle de temps de guerre froide."

Et sinon, pour Peter Graves, Barbara Bain, Leonard Nimoy et Martin Landau :worship: :worship: :worship: :worship:

Auteur:  Pedro la rocaille [ 21 Fév 2010 11:53 ]
Sujet du message: 

Vrai que la série des années 60, belle comme une Studebaker aux jantes chromées surpasse ô combien la mouture des 80's, laide comme un débardeur fluo auréolé de sueur. :P
D'ailleurs qui se rappelle des acteurs de "20 ans après?" Tiens, y'a le fiston de Greg Morris, Phil Morris, (aucun lien avec les clopes :-D ) qui joue le rôle du fils à l'écran comme à la ville? Mais alors sans jamais égaler le jeu du paternel.
"20 ans après" est à l'image des eighties, une série qui donne dans la surenchère avec ses gadgets cheap qui se voulaient trop classe à l'époque.
Je me rappelle d'un épisode débile en Irlande où ils foutent la pétoche à un gars superstitieux en délirant avec l'hologramme d'une calèche fantôme et où un des persos est grimé en baron Samedi ou qqch d'approchant. Ou encore une scène où le méchant est précipité de tout en haut du Harbour bridge de Sydney: la chute incrustée puait l'amateurisme.

Auteur:  Superflo [ 21 Fév 2010 12:02 ]
Sujet du message: 

je ne relancerai pas dans un visionnage de toute la série, par flemme et manque de temps. Mais je suis toujours ravie de retomber sur un épisode. C'est vrai que les scénars étaient vraiment bien foutus. Et je n'ai jamais trouvé ça répétitif, contrairement à sa version 20ans après!

Auteur:  Jeff Hersson [ 21 Fév 2010 15:51 ]
Sujet du message: 

Pedro la rocaille a écrit:
Vrai que la série des années 60, belle comme une Studebaker aux jantes chromées surpasse ô combien la mouture des 80's, laide comme un débardeur fluo auréolé de sueur. :P
D'ailleurs qui se rappelle des acteurs de "20 ans après?" Tiens, y'a le fiston de Greg Morris, Phil Morris, (aucun lien avec les clopes :-D ) qui joue le rôle du fils à l'écran comme à la ville? Mais alors sans jamais égaler le jeu du paternel.
"20 ans après" est à l'image des eighties, une série qui donne dans la surenchère avec ses gadgets cheap qui se voulaient trop classe à l'époque.
Je me rappelle d'un épisode débile en Irlande où ils foutent la pétoche à un gars superstitieux en délirant avec l'hologramme d'une calèche fantôme et où un des persos est grimé en baron Samedi ou qqch d'approchant. Ou encore une scène où le méchant est précipité de tout en haut du Harbour bridge de Sydney: la chute incrustée puait l'amateurisme.


La mouture "20 ans après", produite en Australie, avec petits capitaux et acteurs ( entre autres Thaoo Penglis, acteur australien d'origine grecque ), est nanarde à souhait : effets spéciaux très cheaps, acteurs nazes ( le fils Morris est assez sublime en matière de non-jeu ). L'épisode dont tu parles m'a fait hurler de rire ! :-D

Auteur:  Le fils du désert [ 22 Fév 2010 15:17 ]
Sujet du message: 

C'est bien vrai. J'avais beaucoup aimé les épisodes "vingt ans après" ... quand j'étais au collège. Mais lorsque je les ai revus 8 ans après, autant j'ai pu en trouver d'assez sympathiques, mais en revanche, d'autres tombaient dans le ridicule.

D'ailleurs le coup des hologrammes revient souvent : une fois dans une île du Pacifique pour foutre les pétoches à une tribu d'indigènes vivant sous la conduite "spirituelle" d'un américain et une autre fois pour faire le même coup à un traficant d'armes australien avec une grosse tête d'Aborigène. Enfin il y a un épisode des années 1980 qui recopie presque séquence par séquence un "ancien". Il s'agit de celui où l'équipe de Phelps doit retrouver de l'or dissimulé à la fin de la seconde guerre par des nazis.

A noter aussi que Thaao Penglis joue dans un sitcom américain appelé "Des jours et des vies" diffusé le matin sur France 2.

Auteur:  Pedro la rocaille [ 22 Fév 2010 15:38 ]
Sujet du message: 

Thaao Penghlis il a une tronche à jouer dans les soap, pas dans des "mission Impossible" :)

Auteur:  pytheas [ 23 Fév 2010 6:38 ]
Sujet du message: 

il y avait jane badler, dans la série 20 ans après, la diana de V.
j'ai bien aimé les 2. les anciennes et la nouvelle.
dans les années 70, la série 5, il me semble que le couple barbara bain/landau ( qui lui même eut leornard nimoy comme successeur) est remplacé par lesley ann warren et sam elliot.

Auteur:  Lawrence Woolsey [ 24 Fév 2010 10:34 ]
Sujet du message: 

Le fils du désert a écrit:
A noter aussi que Thaao Penglis joue dans un sitcom américain appelé "Des jours et des vies" diffusé le matin sur France 2.

D'ailleurs, on attend toujours que France 2 nous diffuse les épisodes avec Joey Tribbianni... :-D

Auteur:  Le fils du désert [ 16 Mars 2010 17:58 ]
Sujet du message: 

Je voulais juste rendre hommage à Peter Graves, décédé dimanche dernier à l'âge de 83 ans. Encore un qui va nous manquer...

Coridalement

Auteur:  GegeGodfrey [ 08 Juil 2012 20:05 ]
Sujet du message:  Re: Mission Impossible - 1966/73

Série mythique, pas seulement par le générique.
A l'époque, je pense les spectateurs pouvaient ainsi découvrir ce qu'était la guerre froide "en vrai", même si c'était un peu manichéen.

J'aime la série originale, mais aussi la suite des années 80 même si elle est clairement quelques crans en dessous.

Ce qui a fait son succès, c'est le fait que les vrais héros de la série sont les scénarios, très travaillés. Pas de coup de feu, d'explosions (ou très peu), bref pas de tintamarre tape-à-l'oeil.
Mais de l'analyse psychologique, de la duperie et des faux-semblants (pour laisser croire à l'adversaire qu'il a gagné). Et aussi du suspens quand un grain de sable inattendu vient se glisser dans le plan-sans-accroc de M. Phelps et qu'ils doivent montrer leur capacités d'adaptation (par exemple l'épisode où Rollin doit faire quelques coups d'échec face à un grand maître des échecs de l'Est, et sans l'assistance extérieure qui était prévue).

Quant aux films de Tom Cruise, c'est exactement l'inverse de la série : coups de feu, explosions, bref que du tintamarre tape-à-l'oeil. Je trouve pas de mots :roll: . Escroquerie peut-être ?

Auteur:  jeab [ 09 Juil 2012 8:30 ]
Sujet du message:  Re: Mission Impossible - 1966/73

Je me rappel d'une interview de Martin Landau sur une émission de M6, dans laquelle il racontait que le tournage des épisode se faisait à flux tendu. Tournage le week end et la semaine, montage à l'arrache en fin de semaine et diffusion le dimanche en laissant pas le temps aux bandes de refroidir.

Ça leur laissait donc peu de place à l'erreur et les problèmes avec Steven Hill dans ces conditions ont faillit faire flancher le moral et la cohésion de l’équipe.

Du reste si on regarde la première saison de façon chronologique, on sent bien le changement autour de la première moitié avec la reprise et remontage de plans des premiers Episode et l'abandon du personnage de Hill, petit à petit remplacé par Martin Landau qui sur la fin avait été pressentis pour devenir le chef d’équipe. En particulier dans cet épisode ou sont présents seuls Cinnamon Carter et lui (Monsieur et Madame Landau) dans un épisode dans lequel on retrouve Eric Braeden Jeune fille qui se fait séduire par Madame. (On retrouvera du reste Eric Braeden dans un autre rôles deux saisons plus tard ou il joue le rôle d'un Nazi qui fais un duel à la Mansur avec Jim Phelps.)

Martin Landau signalait aussi qu'il leur est plusieurs fois arrivé de voir débarquer le FBI dans sur leur plateau, qui allaient alpaguer les scénaristes en leur demandant qui étaient les sources qui leur avaient fuités les informations d'un scénario.

Quand la réalité dépasse la fiction.

Par contre, pour les films du nain névropathe, c'est quand la réalité dépasse l'affliction.

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