Bon, allez, plus de croustillants détails sur cette nuit qui, décidément, ne faillit jamais à sa réputation.
Tout d'abord, superbe ambiance de réservisme, avec une intéressante tournée régionale des fromages (j'ai malheureusement oublié les miens devant la porter de la salle Langlois
). Ce n'est plus la peine de manger le soir-même, suffit juste de se goinfrer sous le bon kiosque, qui plus est en très bonne compagnie. Va falloir creuser le concept de week-end gastronomico-excentrique.
Et vraiment, les forumeurs sont toujours des gens aussi cool que distingués. Je vais pas les citer, car je risquerai de faire outrage en en oubliant certains. Mais ça m'a fait particulièrement plaisir de rencontrer Kornichon (je sens que je vais le gêner, là
). J'ai d'ailleurs pas pu te dire au revoir (ainsi qu'à Nanar-Addict, à Nada, à Rico et à d'autres...).
Concernant la nuit en elle-même, et bien fidèle à ses habitudes. Atmosphère enthousiaste comme il faut et sans excès, une présence persistante à toute heure (même les plus rudes) et une participation sympathique aux jeux (big up à Kevo42 et à son karaoke
elmémééééé), toujours menés de main de maitre par le two men show grenoblo-lyonnais.
Bons choix de BA (il y a peut-être discussion sur la pertinence de la diffusion à ce moment de la soirée de "Shocking Asia"), dont les pornos ("Adam et Yves", à voir une fois dans sa vie), d'extraits (le Kosugi, je sais pas ce qu'il vaut sur la durée, mais la première baston avec l'indien est tarée ! Et le Spanky invisible !) et de cuts (mention à "Creepies 2", "Birdemic", le film indien nationaliste avec le gars de "Sangharsh" qu'il me fooooooo trop le titre, et tant d'autres...).
Les films sont passés comme un pneu à la poste Thayer, bénéficiant à merveille de l'effet 400.
Après, il est vrai que "Vampire Men of the Lost Planet" est une arnaque artistique comme on en voit peu, qui laisse un vague goût de souillure intime à sa conclusion, dont le j'm'enfoutisme scénaristique est digne de toute le reste. Le procédé Spectrum X restera par contre dans les annales (et surtout son utilisation comme élément du récit, une idée géniale !).
Difficile de revenir sur "Devil Story" sans trahir par des mots inappropriés l'expérience mystique que ce fut. On se contentera de dire que c'était le pied orgasmique total, sublimé par le mockumentaire et le documentaire (Launois est magique !). Y'a pas à chier, je me jette sur le DVD dès sa sortie. Et puis quel plaisir exégétique que de pouvoir aborder en profondeur la thématique de l'Oeuvre avec des connaisseurs (oui, Captain Beyond, je parle de toi
).
"Virus Cannibale" a quant à lui réussi à maintenir éveillé pas mal de monde, malgré sa langueur parfois crapoteuse. Merci à ce mystérieux luchador d'avoir avivé la flamme de Saint Mattéi.
Et pour finir, un p'tit Weng Weng (gag de nuit blanche homologué) ne se refuse jamais, malgré les coups de butoirs de l'huissier de la fatigue qui venait réclamer le solde de la dette de sommeil. Une telle placidité faciale sur grand écran ne peut que répandre la sérénité.
Un clin d'œil au court sur les nudistes, nouvelle occasion de percevoir la passion que Jean-François Rauger porte à ce genre (et de la probable excuse à sa diffusion que représente pour lui la NE
). Mais c'est tout naturel, d'autant plus que le personnel de la Cinémathèque est toujours aussi accueillant.
Voilà, j'oublie sûrement plein de trucs qui me reviendront plus tard, merci à la team de participer à une telle organisation, et tout et tout. Putain, encore 1 ans...