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Le second sketch s'inscrit dans un genre très particulier : la "Nuns Exploitation". Dans un couvent, des soeurs se battent pour obtenir le coeur d'un moine du couvent voisin. Luttes de pouvoir et jalousies qui finissent en vengeance et tortures.

En rupture totale avec le premier sketch, cette seconde histoire se révèle nettement plus adaptée à un traitement ne dépassant pas la demi-heure. Après quelques passages érotiques (entre les soeurs et le moine mais aussi entre les soeurs), ce sont les tortures qui ont la part belle. La fin, tout en excés (limite gore) et un rien baroque vient conclure superbement le sketch.

Le troisième et dernier sketch exploite lui aussi un thème traditionnel : le tatouage. Un tatoueur recherche l'expression exacte de la douleur d'un supplicié pour en faire le tatouage de sa vie sur la femme qu'il se destine. Il est prêt à tout pour capter le regard d'une victime puis de son bourreau....

Sketch le plus intéressant, cette dernière histoire est également l'occasion d'une démonstration de tortures japonaises sur des occidentales. Si le scénario fournit un bon prétexte à cela, il reste très intéressant et passionant en soi avec l'exploitation des relations perverses entre le tatoueur et la femme tatouée mais aussi entre le boureau et sa victime. Là encore la courte durée est bien exploitée et la fin qui n'est pas loin d'être aussi forte et surprenante que la précédente permet d'en faire un sketch d'un très bon tonneau.