Zord a écrit:
mon côté grincheux m'a peu fait apprécier le fait que la petite blonde improvisée victime de la momie se tapote les fesses en public à un moment
Je viens de recevoir un message d'un eunuque du grand Zord, qui tiens à garder l'anonymat et sa tête :
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O toi grand Zord, digne Empereur des Gars Laxistes du 75ème secteur du monde Synéfilique,
J'ose implorer ta clémence pour la blondinette qui, dans un moment d'égarement teinté d'impudicité, a osé se tapoter l'arrière-train juste en face de ton auguste visage, et je vais de ce pas te fournir quelques éléments factuels qui constituent, à mon humble avis de domestique toujours repentant, des preuves de son innocence.
Tout d'abord, grand Zord, sache que le soir, une fois que tu as assouvi ta soif quotidienne de petits jeux d'amour sur les femmes de ton gynécée, après que j'aie rangé tes accessoires de fouettage et après que j'aie ôté le baillon qui empêche tes femmes de parler, il m'arrive de les entendre s'exprimer, et c'est ainsi que j'ai découvert que ces créatures sont très émotives.
D'autre part, la blondinette avait de bons mollets, ce qui indique qu'elle provient certainement des contrées nouvellement conquises par la Puissance du Nanar : Meurtre et Donzelle, Péris Gor, ou Prolimouzin. Avant que nous ne la capturions pour ton bon plaisir, elle n'avait probablement bu que du lait de la ferme paternelle, et sa seule activité cérébrale devait être le tricot. C'est une créature vierge, grand Zord, et quelle dut être sa joie d'avoir été sélectionnée par les deux animateurs les plus chics de la nouvelle vague anti-mainstream !
Suite à ce premier choc, et à peine hissée sur l'estrade, elle entendit une voix clamer "Elle a les pantoufles du Hulk ganéen !". Effectivement, elle était chaussée de Crocs à fourrure rose, accessoire dont la ringardise confirme la provenance provinciale de celle qui les portait - on appelle cela la "traçabilité". Elle en fut à demi étouffée par la honte.
Enfin, pour couronner le tout, sa cousine de Paris, restée cachée dans le fond à gauche de la salle, tapie dans l'obscurité comme tous les ninjas scélérats, hurla "Marie tu es bonne!". C'en fut trop pour la pauvrette ; elle déchargea le surplus d'influx nerveux et d'adrénaline généré par son petit corps sensible en se tapotant les fesses, siège du système nerveux féminin.
Je suis intimement convaincu, grand Zord, que si elle avait su que tu trônais dans l'axe de la ligne médiane de sa silhouette printanière, par respect pour ta face glorieuse, elle aurait pivoté de quelques degrés.
Epargne-la, O toi Grand Officiant de la Cérémonie Annuelle, ne l'envoie pas croupir accroupie dans un de tes cachots où l'on oblige les détenus à visionner le journal télévisé, et je te garantis que je saurai éduquer cet enfant sauvage afin que l'an prochain elle soit digne d'apparaître sous la lumière de tes yeux perçants, agenouillée sur ton tapis persan !
Deux Pater, trois Ave et cinq Benedicite, omnia opera Zordini et tout sera pardonné !