De nombreux navets cherchent à attirer l’œil du nanardeur averti par de multiples subterfuges aguicheurs afin de le tromper dans sa quête perpétuelle du nanar d’exception …
Malheureusement pour moi, « The Evil Brain from Outer Space » tombe dans cette catégorie.
Le film débute par un conseil tenu sur une planète éloignée par des êtres bizarroïdes, qui décident d’envoyer Starman afin de contrer la menace qu’un cerveau maléfique indestructible fait peser sur la Terre …
Une récompense à celui qui trouve le magicien d’Oz !
Starman le super héros, équipé d’une montre lui permettant de voyager dans l’espace et de comprendre tous les langages de la Terre, est malheureusement doté d’un embonpoint qui ne sied guère à sa condition …
Rentrons le ventre pour la photo !
Starman s’élance donc vers la Terre, fermement décidé à accomplir sa mission
Il a la bosse de l’espace ...
Tout super héros se doit d’avoir un alter ego, représenté ici par un professeur en fauteuil roulant, avec un oiseau sur l’épaule et qui passe son temps à tourner des statues afin d’emprunter des passages secrets ...
Clichés, vous avez dit clichés ? !
Mais le professeur n’est point handicapé, et dirige dans l’ombre la secte des Batmans à la solde du cerveau maléfique !
Toute ressemblance avec un héros existant serait purement fortuite !
Bien sûr le film apporte son lot de créatures dévouées corps et âme au côté obscur ...
Pas de remarques désobligeantes, j’ai déjà assez souffert ...
C’est dingue ce qu’on peut faire avec une trousse à maquillage ...
La grâce volante à l’état pur !
Les méchants Batmans ont bien sûr un signe de reconnaissance
Non, c’est pas vrai ! J’ai pas copié sur quelqu’un d’autre !
Ce film comporte plusieurs problèmes qui rendent sa vision hautement dispensable :
- tout d’abord, malgré une durée faible (1H15), il se traîne en longueur de manière ahurissante : les passages faisant avancer l’histoire entre les combats sont d’une mollesse épuisante et d’un intérêt anecdotique.
- ensuite les combats eux-mêmes font vraiment pitié : chaque coup est donné à minimum un mètre de l’adversaire, il n’y a même pas de bruitage correspondant aux coups portés, on a carrément l’impression que le vent déplacé par les moulinets des bras de Starman suffit à envoyer au tapis des hordes de sbires !
Du vent !
Il est quand même à noter deux superbes projections de mannequins en mousse, qui restent à mon humble avis la seule chose à sauver de ce naufrage ...
Deux caps pour terminer :
Des maquettes criantes de réalisme ...
Le fameux cerveau ... si si, je vous assure que c’est lui !