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Catégorie : gros navet.
Après un début prometteur dû à un anéantissement complet du film par un choix douteux de doubleurs (la voix de Laura du Collège fou fou fou pour l'héroïne, à savoir une voix criarde de gamine au ton nunuche, face à un punk hydrocéphale de Ken le survivant qui trouve le moyen de doubler des dizaines de persos différents), Alien from LA s'enfonce dans son inaction nullarde, son faux-univers infra-terrestre inintéressant et son dégouli de bons sentiments ringardo-gnangnans. On s'ennuie donc à mourir en regardant défiler le compteur du magnétoscope, pressé d'en voir la fin histoire de pouvoir aller se coucher. Télé 7 Jours m'a flouzé.
Seule la fin m'a tiré un franc rire tant celle-ci est hallucinante de nazitude (si y'a un passage à voir, c'est celui-là, ainsi que le générique de début). Mais encore une fois, pour réellement en profiter, il faut probablement être dans l'état de liquéfaction cérébrale avancée que provoquent les 80 minutes précédentes du film.
Allez, une petite remarque concernant l'héroïne (Kathy Ireland) : elle joue Destiny dans Alarme Fatale. Et Albert Pyun, le réliasteur semlbe avoir profiter de son set et de ses décors pour sortir l'année suivante une suite nommée Voyage Au centre de la Terre. Malin, mais ne comptez pas sur moi pour le mater.
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