Il est parfois des questions qui ne trouvent pas de réponses. Qu'y a t-il après la mort ? La vie existe t-elle ailleurs ? Pourquoi Virginie a t-elle refuser de sortir avec moi ? Pourquoi ais-je acheté ce film ?
A cette question pourtant, je peut fournir un élément de réponse. Une jaquette terriblement prometteuse comme vous allez pouvoir le constater. Mais cette question résolue en soulève une autre. Comment un scénario aussi foutraque peut-il germer dans un cerveau ? Sous quelles substances illicites, dans quel état second peut-on pondre un tel concept ?
Titre : Frankenstein, le tombeur de la fac (Frankenstein, the College years)
Année : 1991
Réalisateur : Tom Shadyac
Avec : Larry Miller, Patrick Richwood, Vincent Hammond
Catégorie : Inclassable
Genre : Escroquerie à la jaquette.
Avouez qu'on pouvait difficilement résister...
Tout d'abord j'ai été lamentablement escroqué, une fois de plus, par cette foire au dvd de mon hypermarché. Une fois de plus, la jaquette n'a rien a voir avec le film, et une fois de plus, le dvd est illisible sur mon PC. Mais j'ai tellement voulu vous faire partager malgré tout ce que j'ai vécu, que j'ai fait avec les moyens du bord. Nommé : Frankenstein Hopital General sur la jaquette, promettant au dos des infirmières et leurs gros rotoplos cajolant un frankenstein béat...rien a voir donc. Signalons enfin que le réalisateur, Tom Shadyac, s'est depuis illustré en réalisant quelques uns des films les plus connus de Jim Carrey, a savoir les Ace Ventura et récemment Bruce Tout-Puissant.
Alors l'histoire...pas fastoche. Essayez d'imaginer un mix entre Sauvés par le Gong ou Parker Lewis ne perd jamais avec un Frankenstein sorti droit d'une collaboration entre Ed Wood et Mel Brooks. Pas évident hein ? Donc voici Jay et Mark, deux "brillants" étudiants en médecine qui tombent sur les travaux de leur professeur défunt. Ce professeur Lippzigger, c'est son nom, travaillait à la réanimation du monstre du baron Frankenstein, puisque et c'est bien connu, Mary Shelley n'a rien inventé. Tout ça sous le prétexte fallacieux de faire des travaux sur la rejection ou non de greffes...
Le monstre, il va vous faire peur...
Ce scénario, pondu par un frankenstein de l'écriture, donne droit a des passages clichés sur la vie du campus US, d'un effet boeuf pour la plus part. Car les deux graines d'Einstein vont intégrer le monstre ramené a la vie a leur vie étudiante.
Waiche, on va avoir le prix nobel de Médecine avec ça les mecs !!
Pour cela ils vont utiliser un stratagème : Le nommer :....Frank N. Stein ! C'est pas beau ça ?. Nous aurons donc droit à Frankie assure au foot US, frankie a la cote avec les filles (si,si, il paraît qu'elles aiment les grands...pour peu qu'il assure en foot alors là c'est bon coco), frankie danse en boîte de nuit, frankie découvre les joies des barres chocolatées...
"Dis tu compte faire des folies de ton corps ce soir ?" "Aeuuurgh"
Tout ceci pour quel résultat en définitive : eh bien pas un nanar mais... mais... pourtant il y a un élément dans ce film qui m'a réveillé : Un certain Patrick Richwood, dont le visage caoutchouteux et les efforts qu'il déploie pour se donner un air de nouveau Jerry Lewis mérite une mention spéciale.
Festival Patrick Richwood !!
Mention également pour le "jeu" de Vincent Hammond, qui nous campe un Frankenstein aussi insipide qu'une barre chocolatée Taillefine. Signalons aussi la présence de Larry Miller, en prof de fac véreux, qu'il n'a dailleurs pas laisser tomber puisqu'il jouera presque le même rôle dans le Professeur Foldingue.
Larry Miller et son noeud papillon des grandes soirées...
Des beaux costumes pas mal ringards, des effets spéciaux un peu cheap, des acteurs bien dans leurs baskets. Ca aurait pu être un joli nanar, mais pas assez a mon goût. Peut-être à classer dans Ni chaud ni froid...
Dire qu'on a couché avec le producteur pour ça !!