J'avais fait une notule dans le Général mais finalement c'est trop nul pour être nanar.
Une comédie familiale britannique qui ne manque pas d'air, réalisée par Peter (haha) Hewitt, responsable du film Garfield. Avec Rupert Grint, Paul Giamatti et d'autres acteurs qui avaient des impôts à payer et un amour-propre au fond de tout.

Patrick Smash est un jeune anglais moche et malheureux. Une malformation de naissance l'empêche de réaliser son rêve de devenir astronaute : en effet, il possède la particularité de lâcher presque sans arrêt des caisses surpuissantes. Abandonné par son père, malaimé de sa mère et de sa soeur, moqué par ses camarades de classe, il va pourtant, avec l'aide de son meilleur - et seul - ami Allan (petit génie roux et moche dépourvu d'odorat, hé oui) réussir à en faire un talent. Jusqu'à l'envoyer dans l'espace...
Salut, je suis un petit génie moche et je me la pète.En résumé : quand les britanniques s'essaient à l'humour prout-prout à l'américaine, on est plus proche du désastre que du délire à la Monty Pythons. Visiblement conçu pour le pubic américain, le film déborde des clichés sur la société post-industrielle de la Reine Elizabeth II : outre que toutes les voitures sont des Mini, la couleur dominante est le caca d'oie, les tenues vestimentaires et coiffures sont immondes, tout comme les meubles et accessoires que même Emmaüs ils oseraient pas donner aux pauvres ; les personnages sont tantôt des gros coincés du cul (pétez un coup ?) soit des gros prolos. Le film est une véritable galerie de faces de pet (hahaha), de gags (gaz ?) navrants, et en dehors de quelques fulgurances (flatulences ?) comiques nanardes, ne vaut que pour son aspect casserole de stars ultramancuniennes en manque pécunier ou comme pépinière à futurs acteurs de Harry Péteur, Rupète Grint en tête. Ainsi, nous verrons dans un très petit rôle une actrice anglaise très en vogue actuellement :

Mais aussi Stephen Fry ou encore Ned Beatty. L'un devait être ivre, et l'autre a sûrement un alzheimer pour jouer là-dedans.
Toutefois, malgré son pitch pétaradant, et sa cible évidente (les enfants) le film réussit à conserver un petit (mais vraiment petit) brin de poésie toute relative, et ne sombre pas dans l'extrême mauvais goût des comédies américaines bas de plafond dans lesquelles excellent les frères Wayans, Martin Lawrence ou encore Rob Schneider. Mais on s'emmerde quand même globalement.