Titre Original : Luggage of the gods
Réalisateur : Joshua Harrison (crédits films concorde) aka David Kendall
Année de production: 1983
Distribution : Mark Stolzenberg [yuk], Gabriel Barre [Tull], Gwen Ellison [Hubba]
Genre chroniqué : Comédie moisie
Il était une fois dans un sous-bois du Maryland ou nul homme a encoré posé les pieds, une tribu de sauvages caucasiens qui n'avaient rien à fabriquer là. Reliques de la préhistoire d'un pays sud-americain, ils vivent spartiatement de lapins domestiques trouvés dans l'impénétrable Amazonie. Leur niveau de civilisation est assez peu elevé, ne connaissant ni la roue, ni le bronze. Pourtant, d'une manière ou une autre, Hubba (figurée par une Gwen Ellison irradiée d'a peine moins de charisme que la perruque de son partenaire à l'écran) arrive à arranger sa coiffure comme-ci elle disposait d'un fer à friser. Les artistes gribouillent, les chasseurs amènent à la tribu des lapins en peluches, les adorateurs adorent les avions qui passent, bref en un mot le petit groupe mène tranquilement sa barque. Jusqu'au jour ou un avion civil, qui semble aussi faire frêt, deverse son contenu dans l'environnement à cause d'une avarie. Yuk, l'intellectuel de la tribu [ce qui reviendrait à dire que Rachida Dati est la championne de la representation des minorités visibles] se rend sur les lieux pour y découvrir une mystérieuse valise. Aprés avoir fait gouter à son chef les faux-fruits d'un couvre-chef (je vous assure que mon jeu de mot recèle 100 fois plus d'humour que cette navrante scène) il se fait bannir. Son ami Tull le défends. Ce geste lui vaut la même sentence. Voila nos deux amis livrés a eux-mêmes...
Pendant ce temps, deux voleurs à la manque, aussi crédible dans leurs rôles que moi en pilote de chasse de choc, se mettent à la recherche d'une des caisses égarées...
-----
Seigneur Nanna des hauteurs d'Ur, que ce film m'a barbé. L'humour est plus nul que nul, mais même pas aussi génialement que celui d'un "Touch' pas à mon biniou". Les acteurs sont loin d'être mauvais, ils rendent trés bien à l'écran les mimiques des primitifs. Le souci, c'est qu'ils ont été casté par Gilbert Montagné.
Le manque d'imagination du script, conséquent à un budget anémique, se fait grandement sentir. On remarque bien que le gros de l'argent est passé à l'accessoiriste. Son travail a du être assez colossal en fait, pour glaner autant d'objets hétéroclites; ceux-ci ne sont même pas mis en valeur ne serait-ce que par la réalisation. On dirait du Eurociné, sauf que le directeur semble s'est endormi derrière la caméra. Tout est mou dans "Ils sont vraiment dingues ces dieux". Bon, je me doutais bien que ça n'allait pas valoir tripette, mais là... Heureusement que j'avais une copine avec moi. Merci qui ? Merci Pelforth brune.
Ratio nanar : - Gabriel Barre arbore une magnifique moumoute. On croirait qu'il a scalpé Alan Richman époque "Robin des bois" et qu'il a frictionné cette touffe au shampooing à moquette.
- Les lapins. Puisque ce sont des
animaux sauvages !
- le lapin en peluche exhibé en guise de trophée
97% navet, 2% bon film, 1% nanarCiter:
Ce qui aurait pu s'averer un sous sous "les dieux sont tombés sur la tête" intéressant se trouve être une comédie terrassante de non-comique. Mou comme un rongeur trop battu au gourdin, même pas marrant au second degré, ce film est une purge qui ne peut être surmontée qu'à l'aide de chips et de bière.