Troisième film d'une récente soirée nanar avec mes camarades de galère,
THE DARK DANCER de Robert Burge (1995) est un thriller soporifique à ranger dans la catégorie des
gros navets. Il est vrai que nous l'avons vu vers deux heures du matin et bien fatigués mais, même dans des conditions de visionnage optimales, je ne vois pas comment il est possible de s'intéresser à cette intrigue, bien moins palpitante que ce que pouvait laisser penser la jaquette.

En effet, le résumé annonce que «
tous les homme qui croisent le chemin [de l'héroïne] sont sauvagement assassinés » mais, dans la pratique, il n'y a qu'un meurtre totalement oubliable. L'intrigue principale se concentre sur la vie sexuelle de l'héroïne, spécialiste de la sexualité donc, qui donne des cours à l'université et se fait draguer par un étudiant le jour et devient strip-teaseuse la nuit. Et de temps en temps nous suivons donc les policiers qui enquêtent sur le meurtre. Le scénario n'est déjà pas fou-fou comme ça mais en plus il s'étire à l'infini sur 1 h 40 avec une lenteur (et un éclairage) de sitcom.
Par contre, ce qui est étrangement absent de la jaquette (alors que beaucoup d'autres l'auraient mis en avant), c'est la grande quantité de scènes érotiques dans le film qui arrivent à intervalle régulier à peu près tous les quarts d'heure. Et elles sont bien plus osées qu'à l'accoutumée. On ne verse pas dans la pornographie mais en plus des traditionnels plans nichon, on voit beaucoup de fesses féminines et masculines, des gros plans de coups de rein et, si on ne voit pas de vulve, le pénis du personnage principal apparaît plusieurs fois dans des plans. (Toutes ces scènes sont également ennuyeuses à mourir, j'insiste juste dessus car il est rare que la nudité touche autant les acteurs que les actrices).
Enfin bref, pas grand chose à en tirer à part quelques bonne bouilles nanardesques avec brushing et costumes super kitsch, les scènes de cours à l'université qui sont toutes éclatées (les cours durent cinq minutes, c'est n'importe quoi et on à l'impression que la prof veux juste vendre son livre dont les exemplaires sont clairement de vieux livres d'occasion jaunis avec une jaquette toute neuve) et la scène finale. Les policiers, pensant que le tueur va s'en prendre à l'héroïne chez elle de nuit, encerclent la maison à pied et en bateau (elle est sur la côte) et éclairent les façades avec de gros projecteurs de chantier pour «
surprendre » le tueur.
Passez votre chemin.