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L'Héroïne du Kung-fu
un film de Yuen Ching Chan - 1975 - Taïwan
avec Polly Shang Kuan







Un film somptueux où l'émotion est sans cesse à son comble, magnifiquement restauré par Bach films dans un scope qui brille de mille couleurs chatoyantes, avec un son multicanal qui vous donne l'impression de vous trouver à quoi ? Allez ! même pas deux mètres de l'action alors qu'en vrai, ça se passe à Taïwan !!! E-POU-STOU, euh... FLAN !!!

Bon, d'accord, je recommence...

Une vieille comédie kung fu pérave, un peu comme si Max Pécas avait tourné un scénar de Benny Hill mais avec de la tatane et en plus niais. Règne sur ce film une atmosphère prégnante de scopitone turkmène dont la photographie aurait virée avec l'âge , les panoramiques jaune pisse succèdant aux zooms vert chiasse. Poils de fesses et rayures sont superbement restaurés dans un faux 16/9 qui comprime le scope d'origine d'environ 20%, avec un son monopiste qui rend bien justice à la bande originale pipotronique, laquelle rapelle les plus belles mélodies énervantes des pousse-pièces de la fête à Neuneu.

Avec également des pseudo-gags navrants qui vont de la distribution de taloches en accéléré aux situations vaudevillesques les moins novatrices - en passant par les mimiques les plus outrées du monde du bad acting - tout en ménageant une place discrète à un érotisme frelaté du plus mauvais aloi.

Mais heureusement, les mecs, il y a l'héroïne du kung fu !!!

Même que c'est Polly Shang Kuan et elle est bien mimi.





Mais si, quoi ! Polly Shang Kuan ! La fille qui sauvait le morceau à Jean Sarrus dans "Les Charlots à Hong Kong" !

Brèfle,

Si vous voulez voir un tout petit nanar qui vaut même pas 0.25/5 (mais qui se suit quand même mieux qu'un navet, c'est à ranger dans la catégorie mutante des "on ne s'est pas vraiment fait avoir, malgré tout") alors, précipitez-vous lentement sur ce DVD trouvable partout là où il est en vente, généralement pour une somme aussi dérisoire que le film ne l'est lui-même.

Ou alors ignorez-le et vous ne passerez pas à côté de grand-chose.

Des caps ?


Des rayures.


Des sbires (toujours idéal pour jouer au jeu du lookalike).


des mimiques (rires).


des courses-poursuites de loin sur la musique de James Bond.


du trampoline hasardeux.


Des portes qui claquent et des claques qui portent (rires)


un personnage de tafiole en bikini trop grand (rires)


du gratouillis de pied pendant les combats (rires)


que dire sinon, "lol" ?


hihihi !


Haut les mains ! (PTDR ! MDR ! XPLSDR ! c tro la finte !)


du flou


du glauque


"c'est Dong mais on y va !"


Si vous êtes un jeune ou une personne sensible, attention ! Car maintenant, il va y avoir de l'érotisme hot à ne pas mettre entre tous les yeux. (Je préviendrai quand ce sera fini) :









(ayé, c'est fini !)

et bien sûr,


de l'héroïne du kung fu


qui tatane à Taïwan (pour OSS117).


et encore, c'est parce que j'ai décompressé les caps, sinon c'est comme ça.



a+ dans l'bus.

ce qui est emmerdant avec les notules osfa du rôdeur, c'est qu'elles donnent plus envie de voir le film qu'autre chose

génial !!

Mais LOL !

Merci Le Rôdeur, c'est tout bonnement excellent. Du rire dans cette journée de merde au taf, que demande le peuple. C'est ça aussi Nanardland.

La Polly Shang Kuan en question, elle a joué dans un film que je recherche ardemment sans jamais le trouver (je sais même pas si il est pas sorti qu'en bobine ! ), qui s'appelle Little Hero (celui dont Sévéon parle dans les perles Kung-Fu du MM spécial Grindhouse)

Le rôdeur, l'essayer c'est l'adopter

Ah ouais, c'est le film qu'a inspiré Kill Bill, t'vois.

Dés le début de la chro,on s'est fait avoir... ...et puis quelle poésie dans l'evocation des couleurs.....bravo,le rödeur!

Sinon rien à dire à part, bravo Le rôdeur. Ou comment, à partir d'une simple notule, on peut donner envie de mater un film qui a l'air de tendre dangeureusement vers le navet.

Des chroniqueurs, y'en a plein. Mais Le Rôdeur, il n'y en a qu'un. Vivement une vraie nouvelle chronique, saperlipopette.

Les plus belles notules OSFA du monde. Mais une question m'obsède : pourquoi mater ce film ?

Sinon, par ailleurs, une fois n'est pas coutume, tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle vaut mieux que deux tu l'auras : à quand la chronique de Clash of the Ninjas ?

Franchement, j'ai eu beaucoup de mal à aller au bout de ce film et ça manque de passages nanardesques... Si je l'ai encore, je le vends ou l'échange à qui voudra.

Pour moi, c'est pas un nanar, mais plutôt un navet.

L'auteur a tout résumé : une kung-fu comedy taïwanaise à l'humour navrant digne de Max Pecas présentée par Bach Films dans un procédé révolutionnaire : le gerb-o-rama ! Malheureusement, ce n'est jamais drôle au second degré malgré la présence d'une gamine insupportable et le surjeu de son actrice principale Polly Ling-Feng Shang-Kuan (qui a joué la même année dans BONS BAISERS DE HONG KONG avec les Charlots selon IMDB !). Le fait que cette production soit arrivée jusqu'à nous est une énième preuve de l'incroyable tsunami kung-fu qui a déferlé dans les salles de quartier dans les années 70. Les distributeurs achetaient tout et n'importe quoi histoire de remplir les grilles de programmation. Selon Wikipedia, le film aurait eu les honneurs d'une exploitation en salle(s) à Paris en 1977 !