La notule OSFA.
Pas énormément de choses à ajouter à la synthèse de Rico, mais je trouve que le rythme ultra-mou du cul mérite qu'on insiste bien dessus. Ce film contient les plus beaux plans à rallonge que j'ai pu voir : non seulement les séquences surgissent de nulle part par rapport au reste (et soudain, Fred et sa meuf vont se promener sans qu'il ne leur arrive rien de particulier), mais en plus, la réalisation s'attelle à filmer jusqu'au bout une "action" inutile et interminable (Fred et sa meuf montent les marches d'un escalier pendant 3 plombes, avant de finalement arriver en haut, se retourner 5 secondes pour voir la ville, ce qui pourrait au moins passer pour un plan touristique un poil valable, mais non, là, on coupe). Et c'est comme ça tout le temps : les méchants marchent dans un tunnel de face, sans lumière ; la caméra s'attarde plusieurs secondes sur un personnage qui ne fait rien ; etc.
C'est quand même triste de voir que notre funky hammer ne soit pas capable de mettre un peu plus de vie dans ses oeuvres. Et le pire, c'est que lui-même passe pour un gros nullos (il n'est pas aidé par son doublage de ringard, faut dire) qui comprend que d'chi à l'histoire et laisse mourir tous les personnages qui l'entourent (la pauvre Susan !). Sa seule qualité est de systématiquement tuer ses adversaires en une balle (ce qui rend inutile sa soudaine passion pour son shotgun à la fin... Oui, la jaquette met en avant un argument qu'il vous faudra attendre). Et je ne parle même pas de la fin post-générique où son comportement est incompréhensible.
Bref, autant se passer de visionner cette chose. Mais vu que je l'ai malheureusement fait moi-même, autant vous partager un ou deux trucs marrants.
L'emploi du terme "
bézness" au lieu de business (voir extrait vidéo).
L'expression : "
j'ai l'intention de lui faire bouffer la peau des couilles !".
Une vidéo :
Fred engueule (sans aucune raison) sa protégée et tous deux fuient prestement par un escalier en colimaçon (moi je trouve ça marrant la fuite en colimaçon).
Le plan Pallardy du film.
Une séquence sans fin centrée sur le fondement de Fredo.