Merlin et la guerre des dragons

Année: 2008
Durée: 1h32
Pays: Etats-Unis
Réalisateur: Mark Atkins
Avec: Simon Lloyd-Roberts, Joseph Stacey, Dylan Jones, Hefin Wyn, Jürgen Prochnow... .
Catégorie: Gros Navet
Alors que la guerre gronde en Angleterre, un bébé né d'une princesse et d'un démon, est recueilli par Le Mage, un magicien aux pouvoirs extraordinaires qui est le seul à vouloir élever l'enfant. A mesure que les années passent, le vieux mage enseigne à Merlin et à un autre orphelin nommé Vendiger les rudiments de la magie.Rien à dire sur ce film. Ah si! Il est chiant comme la pluie. Dans la grande tradition des productions Asylum première génération, l'histoire n'est pas trépidante un seul instant, se contentant d'aligner les poncifs. Plutôt bavard et accumulant les allers-retours inutiles d'un coin à l'autre du Royaume (enfin, les pas de côtés d'une clairière galloise à une autre, on donne dans le petit budget ne l'oubliez pas) le film peut vaguement prêter à sourire si on se focalise sur ses effets spéciaux et son manque de figurants mais ça reste anecdotique devant l'ennui que procure le reste. On a aussi de la peine pour Jürgen Prochnow, vu qu'il semble autant s'emmerder que le spectateur. Celui qui viendrait à le découvrir dans ce film aurait beaucoup de mal à croire que le bonhomme a aussi eu du bon dans sa carrière, tant il semble résigné, fatigué et surtout, aussi peu concerné que n'importe quel second couteau bulgare qui aurait tout aussi bien pu jouer le rôle, vu le peu qu'on lui demande de faire. Non vraiment, lui et Merlin peuvent rentrer chez eux pour cette fois, on se passera de leurs services.
Citer:
Vain et ennuyeux sont deux qualificatifs qui vont bien à ce petit film d’Heroic-Fantasy fauché comme les blés. Se sabordant tout seul à force de dialogues inutiles et de situations vues et revues, on ne fera l’effort de le regarder qu’en guise de soutien à Jurgen Prochnow qui nous prouve qu’il y encore pire que de tourner dans un Uwe Boll.
