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Le loup-garou de Wasinghton - Milton Moses Ginsberg- 1973
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Auteur:  wallflowers [ 18 Oct 2009 14:05 ]
Sujet du message:  Le loup-garou de Wasinghton - Milton Moses Ginsberg- 1973
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Dean Stockwell, est un journaliste éxilé en Hongrie pour éviter d'être au coeur d'un "watergate" (il s'est tapé la fille du président). Quelques mois après, il revient à Washington en tant que Porte-Parole de la maison blanche... Or il s'est fait mordre par un loup juste avant de partir de Budapest.

Attention film, ni nanar ni navet. Semi parodique sur les bords (le président des USA est un demeuré fini) Le Loup-Garou de Washington joue la carte de la comédie (plus ou moins réussi) aussi bien que l'horreur (raté quand on voit le loup garou portant un smoking courant après une vieille) avec une pointe d'auto-dérision du genre, notamment avec une scène où l'on voit le labo sous-terrain de la maison-blanche où un nain scientifique fait des expériences sur un Frankenstein au second-plan.

A regarder pour le jeu des acteurs crétins et le fait que le film ne se prenne pas vraiment au sérieux...tant mieux pour lui sinon on aurait frolé la catastrophe

Bizarrement, le film semble être tombé dans le domaine public. A voir pour les plus curieux


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Auteur:  La créature du lac gris [ 20 Fév 2010 20:53 ]
Sujet du message: 
gilbertogil a écrit:
nan désolé

j'avais la vhs et pour moi BF


Euh...oui certes.


Mais en fait c'est un peu ce que dit wally en substance, même si c'est en filigrane. Evidemment "Bon Film" est peut-être exagéré mais ni nanar ni navet.
Auteur:  right hand of doom [ 20 Fév 2010 20:58 ]
Sujet du message: 
C'est où Wasington? :-D
Auteur:  wallflowers [ 20 Fév 2010 21:28 ]
Sujet du message: 
gilbertogil a écrit:
La créature du lac gris a écrit:
gilbertogil a écrit:
nan désolé

j'avais la vhs et pour moi BF


Euh...oui certes.


Mais en fait c'est un peu ce que dit wally en substance, même si c'est en filigrane. Evidemment "Bon Film" est peut-être exagéré mais ni nanar ni navet.


Wally dit en substance que c'est un film mi figue mi raisin



nan pas du tout.

Sur le site, les films répertoriés comme "on s'est fait avoir" rentrent dans 4 segements au choix :
les navets
les ni chauds-ni froids
les trop bon films
les kitchs et bis sympas

Le film rentre clairement dans la dernière catégorie.


Quand à "Wasington" (je ne soulignerais pas les sacripants qui ré-ecrivent en rajoutant des fautes" :-D ), c'est simple c'est prêt de Bastia (à coté de Bordeaux) :-D
Auteur:  Buck Banzai [ 21 Août 2021 8:27 ]
Sujet du message:  Re: Le loup-garou de Wasinghton - Milton Moses Ginsberg- 197
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Découvert via l'édition Bach Films. Pas nanar c'est sûr, mais de là à le catégoriser dans "Kitschs et bis sympas", il y a un pas que je ne franchirai pas. Je le mets dans "Ni chauds-ni froids" à cause de son gros problème de rythme et son écriture ultra-bancale. L'article Wikipedia rappelle que cette modeste production a été réalisée en plein scandale du Watergate, ce qui explique le ridicule du président américain (il passerait ses journées à jouer au bowling dans une salle privée sous la maison blanche) ainsi que tous les mensonges distillés par ses conseillers et ministres. Après, le rédacteur de l'article sur Wikipedia est en plein délire : je n'y vois pas une "satire politique mordante" ni un "féroce humour noir". C'est avant tout une série B (voire C) écrite/produite/réalisée/montée par un indépendant avec un budget très limité (le maquillage et la transformation datés du fameux lycanthrope faisant foi). Le rythme est haché, le montage abrupt et les tentatives de comédie volontaire fonctionnent rarement. Il faut s'accrocher mais, heureusement, il y a quelques passages improbables qui valent quand même le détour :
- la séquence de transformation filmée en caméra à l'épaule où le comédien à quatre pattes fait n'importe quoi et où on voit clairement l'ombre du caméraman ;
- l'attaque de la fille dans la cabine téléphonique à l'horizontale où encore une fois le loup-garou en costume fait n'importe quoi à quatre pattes ;
- le président des Etats-Unis qui coince sa boule de bowling dans la machinerie (un passage tellement hors propos qu'on se demande si la séquence n'a pas été filmé suite au coinçage non programmé de la boule durant le tournage) ;
- le nain qui fait des expériences dans le sous-sol de la maison blanche (pourquoi ?) ;
- le fétichisme du réalisateur pour les toilettes communes : en 86 minutes de métrage, il y a pas moins de trois scènes se déroulant dans les toilettes d'établissements divers (c'est peut-être plus fréquent que je ne le pense dans les films mais, bizarrement, ça m'a sauté aux yeux ici).
Auteur:  Stem [ 21 Août 2021 13:27 ]
Sujet du message:  Re: Le loup-garou de Wasinghton - Milton Moses Ginsberg- 197
Citer:
Semi parodique sur les bords (le président des USA est un demeuré fini)


On sent bien que ça a été écrit en 2009. Parce que de nos jours, un film avec un président américain demeuré pourrait tout à fait être un documentaire valable au premier degré.
Auteur:  JACK TILLMAN [ 22 Août 2021 12:43 ]
Sujet du message:  Re: Le loup-garou de Wasinghton - Milton Moses Ginsberg- 197
Remarque, en 2009, on sortait tout juste de l'administration Bush... 8)

Sinon, ça fait envie rien que pour la description alléchante du loup garou à quatre pattes. A ton avis, il y a matière à en faire des cuts, Buck Banzai ?
Auteur:  Buck Banzai [ 22 Août 2021 16:02 ]
Sujet du message:  Re: Le loup-garou de Wasinghton - Milton Moses Ginsberg- 197
J'ai revisionné les séquences avant de répondre et je confirme qu'elles feraient de jolis cuts. Elles se suivent :
- La première à la 41e minute débute avec la transformation de Dean Stockwell à l'ancienne (façon surimpression), ensuite il se met à quatre pattes et traverse le salon de part et d'autre en mordant dans le tapis, puis dans l'abat-jour d'une lampe tombée par terre puis le fil de la lampe ! La séquence est filmée caméra à l'épaule et il y a un source de lumière derrière ce qui fait qu'on voit à un moment l'ombre du caméraman dans le plan. Il y a même un gros plan face caméra du loup-garou qui halète comme un chien ! Ca ne dure qu'une minute, mais c'est intense.
- La seconde à la 44e minute : il attaque une femme dans une cabine téléphonique. Il colle sa tête contre la vitre (avec un magnifique plan face caméra), fait basculer la cabine à l'horizontale avec la femme à l'intérieur et le comédien mime un animal souhaitant atteindre sa proie dans une boite. La caméra est fixe de profil et cadre l'ensemble de la cabine allongée. La créature traverse l'écran à quatre pattes dans une accélération assez drôle, tente de trouver une ouverture par tous les cotés avant de monter sur la cabine et de ramper dessus. On a même droit à un plan subjectif de la femme où on voit le loup garou lécher la vitre de la cabine ! L'attaque est interrompue par l'arrivée de la police. C'est aussi très court, à peine deux minutes, mais c'est suffisamment bon pour m'avoir fait rire de nouveau à cette nouvelle vision. :lol:
Actuellement, je ne peux pas faire de captures d'écran sinon j'en aurais fait avec plaisir. Ceci dit, comme précisé dans mon message précédent, ces deux passages ne sont pas représentatifs de la globalité du film qui n'est pas nanar.
Auteur:  JACK TILLMAN [ 22 Août 2021 19:45 ]
Sujet du message:  Re: Le loup-garou de Wasinghton - Milton Moses Ginsberg- 197
Merci pour ta réponse, ça fait envie tout ça, il faudra que je commande le DVD sur le site de Bach Films.
Auteur:  JACK TILLMAN [ 05 Oct 2024 15:32 ]
Sujet du message:  Re: Le loup-garou de Wasinghton - Milton Moses Ginsberg- 197
Et deux nouveaux cuts pour le Grand Rex, deux !

Enfin maté le DVD Bach Films et je rejoins l'avis de Buck, c'est un "ni chauds ni froids".

Un mélange fauché de comédie satyrique et de film d'épouvante à trois sous qui caricature l'administration Nixon, semble-t-il un peu avant que n'éclate véritablement le scandale du Watergate, même si le pastiche est assez bancal (le coup du nain qui fait des expériences sous la Maison-Blanche, c'est plus le genre de délire sorti de nulle part que des antivax QAnon pourraient mettre au premier degré dans leurs vidéos sur YouTube qu'une satyre mordante de la politique américaine). On sent certes que le réalisateur ne vote pas républicain mais le ton subversif voulu aurait gagné à bénéficier d'une mise en scène moins planplan et bordélique. Quelques gags font sourire (notamment le générique de fin) mais dans l'ensemble c'est un film d'exploitation assez laborieux. C'est toujours sympa de voir le président des USA présenté comme un débile profond (quand on voit le gâteux qui squatte actuellement le bureau ovale, la scène où le président fait un discours en bafouillant et en s'emmêlant les pinceaux fait très documentaire) mais comme dit Buck, ça manque cruellement de rythme. Restent les quelques scènes authentiquement nanardes à se mettre sous la dent mais ça ne représente que quelques minutes. Une curiosité tout au plus, reflet de son époque. Assez osé vu le contexte politique oppressif de l'époque ceci dit.

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