Date : 2005
Genre : action/fantastique/horreur et surtout somnifère
Réalisé par : Marty Weiss
Avec : Patrick Bauchau, Colin Egglesfield, Dom Hetrakul, Meredith Monroe, Roger Yuan, Stéphanie Chao et un tas de mecs encore moins connus !!!
L'histoire : Un jeune kickboxer américain en Thaïlande intègre un groupe de tueurs de vampires afin de traquer et éliminer Kiran, un guerrier vampire assoiffé de sang humain, qui a kidnappé sa petite amie.
Vampires 3 est censé être l'ultime épisode de la trilogie initiée par John Carpenter. Après un premier volet plutôt bien foutue avec un James Woods en forme et tout plein de seconds rôles sympas (Tim Guinee, Maximilien Schell, Mark Boone, Cary Hyroyuki-Tagawa, etc....) et un deuxième opus nettement en-dessous emmené par un Jon Bon Jovi pas vraiment à l'aise, il semblerait que les producteurs aient décidés de faire ce troisième opus. Je dis "aient décidé" car, même si le film a bien lieu, il n'a de rapport avec les deux premiers films que le titre. Pas un seul nom commun au casting, John Carpenter n'est même pas cité comme initiateur de la trilogie, et seuls deux-trois petits détails dans le film semblent prouver que ce film est bien le numéro trois, malgré la rumeur sur le net qui prétend qu'il s'agirait d'un autre Vampires 3 !
L'histoire est déplacée du Mexique à la Thaïlande, et c'est une vraie catastrophe, en particulier à cause du scénario vu, revu et re-revu, avec ses scènes d'actions moisies, ses acteurs qui jouent comme des pieds et qui sont gratifiés pour certains de costumes douteux (Patrick "Toujours là pour un chèque" Bauchau qui fait la guest-star ressemble à un gros mac), les autres acteurs cachetonnent, et le reste n'est somnifère avec beaucoup de bla-bla et beaucoup d'ennuis au final.
Les seuls éléments nanars du film :
- Ben la tenue de mac de Patrick Bauchau
- Le héros (qui trompe sa copine pour devenir vampire et la sauver) avec un charisme d'Andouillette et un jeu d'acteur aussi élevé que le taux poivre dans un yaourt à la cerise
- Un motard vampire qui, fringué avec une espèce de tenue disco, poursuit le héros dans une course-poursuite barbante.
Comme quoi, John Carpenter aurait mieux de ne pas vendre les droits de son film pour en faire des suites, surtout celle-là !