Ce film est le signe que le cinéma HK qu'on a connu il y a 20 ans est mort et enterré. Désormais les blockbusters s'adresse au public de la Chine Continentale et çà se voit. Malgré un casting HK de ouf, à part Andy Lau et Nicolas Tse, on a Jackie Chan mais aussi Hung Yan Yan (le pied bot de Il était une fois en Chine) et Wu Jing l'artiste martial qui peut faire la nique à Donnie Yen
Le pitch: Andy Lau est un seigneur de guerre impitoyable chinois dans les années 20 et Nicolas Tse son bras droit qui va le trahir pour prendre sa place. Laissé pour mort, notre héros va trouver refuge dans un temple Shaolin, voir la lumière et renoncer à une vie de débauche pour devenir une mère Theresa qui fait du Kung Fu.
On pouvait s'attendre à qque chose de correct, à défaut d'être génial, de la part du réalisateur Benny Chan mais le film est plombé par un scénario de film de propagande destiné au public de Chine (ben oui faut passer le bureau de la censure politique pour avoir le sceau "approved" pour la sortie en salles. Résultat un nationalisme puant (les gentils chinois patriotes contre les sales blancs colonisateurs) que ne renierait pas un Menahem Golan (mais malheureusement on a pas le côté nanard des prods Cannon) qui transpire tt le long du film, des valeurs assénés à coup de burin ds le cerveau des spectateurs (soumission à l'autorité représenté par le prêtre ou le général de l'armée). Il y a qques scènes de batailles épiques mais déjà vu ds d'autres blockbusters en mieux comme le dernier samourai. Entre les scènes d'action, c'est assez chiant avec du bon sentiment comme si on regardait une TV novelas sur la TNT.
Le seul bon point, le méchant Nicolas Tse qui est très très méchant. Rabattez vous plutôt sur le polar "The insider" avec le même Nicolas Tse pour voir une pelloche nerveuse avec des cojones.
