
Année: 2009
Pays: Etats-Unis
Durée: 1h44
Réalisateur: Michael Worth
Avec: John Saxon, Tim Thomerson, Michael Worth, Adrienne Barbeau, Natasha Alam, Martin Kove... .
Catégorie: Ni chaud ni froid
Une unité de soldats américains est attaquée par une meute de loup-garous lors d'une mission au Moyen-Orient. De retour au pays, les membres de l'unité commence à se transformer. Alors que certains luttent contre leurs instincts, d'autres se livrent à des tueries sanguinaires. La lutte est inévitable, d'autant qu'une poignée de vétérans tentent d'éradiquer les monstres avant qu'il ne fassent plus de victimes... . "War Wolves" aurait pu se retrouver dans la catégorie des "kitchs et bis sympas". Graphiquement, le film n'est pas vilain et on est plutot dans la moyenne haute des téléfilms de science-fiction. Les phases de remplissages sont nombreuses, ça papotte beaucoup, mais il se crée une ambiance pas ininteressante, tout du moins dans laquelle on ressent un potentiel et quelques bonnes idées. Hélas, arrive un moment où le film s'embourbe dans ses incohérences scénaristiques, d'autant plus visible que, magie du montage et de la mise en scène, certaines scènes ont visiblement étaient insérés dans le désordre. On se retrouve dès lors devant un film où les protagonistes disparaissent ou réaparaissent sans raison, vont un endroit, en repartent et en reviennent au mépris du bon sens... . Autre preuve de mauvais goût, l'incapacité du scénariste à savoir sur quel ton il doit narrer son histoire. Tantot sérieux avec une dimension mystique, tantot second degré à la limite du grindhouse, on ne sait pas où Michael Worth veut en venir. Au final, plus ça avance et plus la bonne impression de départ s'efface, si bien qu'on finit par ne retenir que le plus mauvais. Dommage, avec un peu plus de maitrise et un scénario cohérent il y avait moyen de faire quelque chose de potable.
Citer:
War Wolves aurait pu être une bonne surprise. Joli à l’oeil et porté par des acteurs dans le coup, le film pèche par son absence de continuité, aussi bien dans le scénario que dans la mise en scène, si bien qu’il perd son spectateur en route, lequel ne finit par retenir que les mauvaises choses.