Catégorie Ni chauds ni froids
Fire fightde Scott Pfeiffer
avec James Pfeiffer, Janice Carraher, Jack Turner
Citer:
Post-apo 80's au scénario légèrement plus original que d'habitude. La campagne ricaine ne semble pas avoir souffert de la bombe H qui a pété juste dans le coin, les maquillages des mutants sont bien rigides, mais au final cette honnête série Z un peu molle et trop sérieuse n'offre que peu d’intérêt pour le nanardeur.
En fait, je me suis doublement fait avoir. J'avais commandé la VHS de "Kill zone" de David A. Prior sur amazon.uk et j'ai reçu ce film à la place (je me suis quand même fait enflé de plus de 53 euros

on ne m'y reprendra plus). Heureusement, le film n'est pas si mal. L'histoire se résume en fait à un affrontement conjugale sur fond d'apocalypse. Une femme délaissée par son mari part se réfugier chez son grand-père, tandis que son époux qui trempe dans des combines louches commet un meurtre et s'enfuit en avion. Pendant ce temps des détenus en cavale sont pris en chasse par la police. Chacun pourrait continuer à mener tranquillement ses occupations si les russes ne lançaient une attaque nucléaire juste à ce moment. Le mari psychopathe va alors croiser la route des évadés et devenir leur chef pour tenter de conquérir ce monde à présent privé de gouvernement. Sa femme va quant à elle intégrer une communauté pour survivre. Tout çà pour les faire se rencontrer à nouveau à la fin...
Premier et avant-dernier film de son réalisateur, qui allait plus tard produire "Frogtown 2" et être l'assistant directeur d'Andy Milligan sur son dernier film "Surgikill", "Fire fight" AKA "USA 2000" semble être un film fait pour le fun avec de la famille et des amis. Ce sera d'ailleurs la seule expérience cinématographique de la plupart d'entre eux. D’où une certaine sympathie pour cette œuvre, surtout qu'ils s'en sortent plutôt bien. Les comédiens ne sont pas nullissimes, le récit se tient à peu près, le ton est assez dramatique contrairement à d'autres productions du même acabit qui donnent dans le semi-parodique. Bon visiblement il n'y avait pas de carrière de graviers à proximité de chez lui, donc Scott Pfeiffer a du mettre en scène son monde post-atomique dans des champs verdoyants et une foret printanière. De même, le budget effets spéciaux ne devait pas être très élevé vu les masques grumeleux et rigides des irradiés. On remarquera aussi quelques mauvais cadrages, incohérences et un rythme parfois poussif, mais rien de déshonorant. Une curiosité.