Crossbone Territory / Omega Commandode Danilo Cabreira
avec Michael James, Don Gordon Bell, Phillip Gamboa, Mike Cohen
Catégorie : Gros navets
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Petit namploitation philippin qui se résume essentiellement à filmer un commando tournant en rond dans la jungle, avec de temps en temps une escarmouche floue. La voix efféminée du héros ne peut rien contre le vide sidéral et la pauvreté exceptionnelle du spectacle proposé, qu'excuse en partie un tournage chaotique.
Pas grand chose à sauver de ce Crossbone Territory, à part peut-être la jolie musique mi-orchestrale, mi-tagalog, mi-jazzie (même si on la repasse en boucle et qu'elle a du servir pour un paquet d'autres productions Kinavesa et compagnie) et quelques éléments nanars par ci par là. On suit les tribulations d'un commando de coupeurs de têtes, dont le chef parle avec une voix de fausset qui le décrédibilise à chaque fois qu'il ouvre la bouche. Quelques séquences trashs, une peinture, heu... folklorique de la population vietnamienne (en gros, ils sont décrits comme des êtres primitifs qui sacrifient des cochons et font des danses rituelles en adoration de la lune), des dialogues crétins et le plaisir de retrouver quelques seconds couteaux de Manille sont un peu gâchés par le manque de rythme du métrage (c'est le mot qui qualifie le mieux cet étirement pelliculaire). Tout le deuxième tiers laisse une impression de vide, la section tournant en rond à travers la jungle sans qu'il ne se passe rien, à part une fusillade ou un booby-trapp de temps en temps. Comme le film a été tourné en vidéo, l'image est aussi floue que le scénario. Bien que celui-ci soit d'une extrème simplicité (le commando de Christophe Willem a pour mission de neutraliser un poste radar Viet-Cong, puis, suite à une embuscade au point de ralliement où devait les récupérer leur hélicoptère, doit rejoindre à pied leur base), le néant qui meuble la trame fait qu'on ne sait même plus quel était le but de l'opération. La fin réveille un peu le spectateur lorsque la base est attaquée, mais un peu tard quand même.
Bon, perso, le film ne m'a pas tant déplu et son image granulée a du charme (même si elle est floue), mais moi j'aime tout dès que ça cause guerre du Vietnam, alors...

Nous sommes en 1968 après Jésus-Christ. Toute l'Indochine est occupée par les communistes... Toute? Non! Une garnison peuplée d'irréductibles Américains résiste encore et toujours à l'envahisseur.


Le héros, dont la virilité est grandement menacée par une voix d'ado pré-pubère.

Don Gordon Bell et sa coupe de capucin prémonitoire.

Le regretté Mike Cohen continue d’être officier bien après avoir été viré de l'armée.

Un film à regarder en famille.

BOOGA! BOOGA!

Un M.I.A qui bouge encore après avoir reçu une balle en plein crane.

Ce qu'on voit durant la moitié du film : des arbres. Avec parfois des gens devant.



La VHS japonaise.