COMMANDO WARRIOR, LE COMMANDO DU DIABLE (mouais...)
de Karen Yang (et non le pseudo Bruce Lambert yesman de Filmark)
avec Fonda Lynn, Wang Tao, Sophia Luck
Bonjour. J'ai commandé (pas cher) cette VHS sur price tout en sachant très bien qu'elle était classée Gros navets en ces lieux. N'étant pas très éxigeant, je l'ai acheté uniquement pour les 15-20 minutes de gweilos jouant à faire Platoon dans un sous-bois hong-kongais qui auraient été dispersées dans un navet asiat', d'autant que l'extrait de la scène de tortures/affrontement idéologique avec le "le président doit etre élu par le peuple!" en audio dans les Ils l'ont dit m'avait causé un joyeux fou rire. Je m'attendais donc à une heure de torpeur et à un bon quart d'heure de bonne rigolade qui aurait suffi à me mettre de bonne humeur.
HORS, le film que j'ai subi n'est PAS un deux en un! Au début du générique, bien que le titre qui apparait soit bien "Commando warrior", j'étais un peu inquiet car aucun pseudo anglo-saxon bidon ne s'affichait à l'écran mais que des noms asiatiques. Je fus un peu rassuré par la présence de Godfrey Ho et de Joseph Lai et IFD parmi les crédits (bien qu'ils soient concurrents de Tomas Tang et Filmark), mais à mesure que les minutes défillaient, point de scènes débiles de gweilos largués dans un terrain vague tournées à la va-vite et montées n'importe comment faisant irruption dans le métrage asiatique, mais une ennuyeuse "reconstitution" de la guerre civile chinoise de 1959 prenant parti pour les gentils taiwannais contre les méchants communistes, avec d'abord des flirts entre militaires et demoizelles et l'entrainement d'un commando de filles écervelées, puis des batailles tristement réalistes (enfin dans le sens trop friquées et académiques pour etre droles), le tout avec une avalanche de clichés sans intéret et des personnages inattachants.
Au bout de la première demi-heure, j'ai pour la première fois de ma vie utilisé la touche avance rapide de ma télécommande et regardé tout le reste en accéléré, guettant désespéremment une hypothétique scénette hong-kongaise jusqu'à l'apparition du mot fin.
Résultat, j'ai sciemment commandé un On s'est fait avoir... pour me faire avoir car ce n'est pas la daube semi-amatrice que j'escomptait. Pas un seul passage nanar, une arnaque au Filmark, un doublage meme pas au diapason (bien qu'on reconnaisse le doubleur de Pierre Tremblay à un moment) et un ennui profond m'ont rendu dépité en cette fin de soirée.
Histoire que mon sacrifice n'ait pas été inutile, j'attire votre attention sur cette arnaque au naveton avec des scènes nanardes dedans cachant un horrible navet sans scène nanarde, et je demande si quelqu'un a vécu la meme expérience. Ce 2 en 1 est-il d'ailleurs réellement sorti sous la jaquette volante "Commando warrior" ou bien seulement sous celle de "Commando destructor"? Le métrage taiwannais que j'ai décrit ressemble-t-il au matériel de base du navet hong-kongais de chez Tomas Tang? Je sais que ces questions ne traitent pas réellement de nanar car de toute facon le film que je recherche est un OSFA. Néanmoins, cela m'interesse, uniquement pour en savourer les passages nanars (John Nada, pourrais-tu m'éclairer s'il te plait?
)
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