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Alligator (1 &2) - 1980 - Lewis TEAGUE / 1991 - Jon HESS
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Auteur:  Mike Hunter [ 03 Avr 2023 11:23 ]
Sujet du message:  Alligator (1 &2) - 1980 - Lewis TEAGUE / 1991 - Jon HESS

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Catégorie: Kitsch et bis sympa

Citer:
Un sympathique petite série B avec des FX qui tiennent bien la route malgré les 40 ans du film. L'ensemble a évidemment vieilli, mais reste sympathique pour l'amateur de films de monstres des 70/80's.


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Catégorie: Gros navet

Citer:
Loin de la réussite du premier volet, une suite au scripte insipide et au casting à côté de la plaque. Les FX sont moins impressionnants que dans le premier volet, pourtant sorti 10 ans plus tôt. L'ensemble lorgne du côté du téléfilm de deuxième partie de soirée. Le seul élément qui aurait pu être un peu nanar est l'arrivée de Richard Lynch en chef de chasseurs de crocos, mais rien de folichon au final

Auteur:  Red Dear [ 03 Avr 2023 15:57 ]
Sujet du message:  Re: Alligator (1 &2) - 1980 - Lewis TEAGUE / 1991 - Jon HESS

Plutôt d'accord, c'est le consensus actuel. Le premier Alligator est suffisamment maîtrisé et tenu pour être
considéré comme une bonne série B. J'avais cependant émis plus de réticences dans ma chronique personnelle:

https://notesguillaumebabeywo.wordpress ... ague-1980/

Auteur:  Buck Banzai [ 05 Avr 2023 17:22 ]
Sujet du message:  Re: Alligator (1 &2) - 1980 - Lewis TEAGUE / 1991 - Jon HESS

Jamais vu la suite mais je suis fan du premier. Pour l'anecdote, le scénario est signé John Sayles, aussi crédité sur ceux de PIRANHAS ou HURLEMENTS. Franchement, il a bien vieilli, un des meilleurs film d'attaque animale post-LES DENTS DE LA MER et je serais incapable de citer un autre film de croco aussi bon. La réalisation de Lewis Teague est solide avec une jolie photographie dans les égouts et une bonne mise en scène de la créature, montrant au passage l'impact d'un bon montage quand on est dans l'impossibilité technique de montrer la bête dans son entièreté. L’histoire a de bonnes idées qui rendent le spectacle marquant : le journaliste qui photographie le prédateur de "très près", les opportunistes qui vendent des produits dérivés, le croco dans la piscine ou le carnage final pendant le mariage. A ne pas manquer : la séquence où Henry Silva drague une journaliste en imitant le bruit du saurien pendant la période des amours... Un grand moment. :lol: Catégorie "Trop bon film" pour moi.

Auteur:  JACK TILLMAN [ 21 Oct 2025 21:41 ]
Sujet du message:  Re: Alligator (1 &2) - 1980 - Lewis TEAGUE / 1991 - Jon HESS

Dans le topic "En octobre, j'ai maté", Nanar Laquais a écrit:
Red Dear a écrit:
Nanar Laquais a écrit:
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Pas vu depuis plus de trente ans... C'est à la fois mieux et pire que dans mon souvenir.

Mieux parce qu'on nous montre l'alligator de façon suffisamment sporadique ou par morceaux - un animatronic pas mal fichu mais pas suffisamment crédible pour apparaître trop souvent. Cela ajoute une certaine tension à celle que la mise en scène tâcheronne mais sérieuse de Lewis Teague réussit à installer, du moins durant la première heure du film.
Mieux parce que certaines scènes valent le détour - la scène des gamins qui jouent aux pirates, je ne m'en souvenais pas du tout, elle est pourtant et de loin la plus terrifiante.

Pire aussi. Le problème de la scène sus-citée, comme quelques autres plutôt réussies, c'est qu'elle arrive un peu comme un cheveu sur la soupe... une espèce de remplissage-quota de moments choc qui s'insèrent assez mal dans l'histoire... Et si l'intrigue reste honnête dans son déroulé, les personnages (et leurs interprètes) sont calamiteux, une accumulation de clichés terriblement 80's... La palme revenant à l'héroïne, archétype de la femme "intellectuelle" de ce type de sous-produits de l'époque : jolie pour que le héros la kiffe, supposément brillante et intelligente mais finalement bien rase-bitume pour que le mangeur de pop-corn lambda (le, surtout le) ne se sente pas rabaissé et que le héros ne passe pas pour un crétin...

Puis arrivent les 20 dernières minutes... Et là, ça vire au nanar... Et à défaut de rester sur la certaine tension du début, on rigole bien. Tout le monde, y compris les héros, fait n'importe quoi, ça part dans un grand nawak... La scène "choc de chez choc" avec plein de morts et plein de panique vaut son pesant de cacahuètes hilarantes. On ne comprend même pas ce que fait l'alligator, qui nous la joue fighter et défonce à coup de queue tous ceux qu'il croise, en boulotte quelques uns, puis poursuit les très méchants qui sont à l'origine de sa taille démesurée (des vilains chefs d'une entreprise pharmaceutique et un édile corrompu, une idée qu'elle est quand même drôlement originale ). Des cascadeurs et des tables voltigent dans tous les sens, des figurants à l'air plus "combien je cachetonne à la fin de la journée" que vraiment paniqués courent partout pendant qu'une bande son passe des hurlements terrifiées de jeunes femmes (alors qu'il y a des deux genres et de tous les âges l'écran) possiblement tirés d'autres films (un peu comme l'aurait fait le Travolta de Blow Out...).

Bref. Bien content de l'avoir revu. Mais bon, j'aurais pu mourir sans l'avoir vu, je n'aurais pas manqué grand chose... :D


Je suis assez content de voir que je ne suis pas le seul à avoir une appréciation mitigée de ce film. Si ça t'intéresse, Nanar Laquais, j'avais écrit toute une critique sur ce forum de L'Incroyable Alligator qui relève peu ou prou les mêmes qualités et défauts.

Ouais, suis allé voir. Bien d'accord avec ce que tu y écris, c'est effectivement le même ressenti de mon côté. Mais tu ne parles pas de la scène (1 minute) des gamins et de la piscine qui serait exceptionnelle... si on comprenait ce qu'elle vient faire là.

Pour moi aussi c'est un souvenir d'enfance : à l'époque l'extrait de la sortie en ville par destruction du trottoir était passé dans l'émission de Pierre Tchernia (Monsieur Cinéma ou Mardi cinéma à l'époque peut-être). Le film qui était passé avant, je ne sais plus ce que c'était, mais on l'avait enregistré, et à l'époque les magnétoscopes étaient très mécaniques, on laissait l'enregistrement courir... De fait, l'extrait je l'ai vu et revu. A l'époque, j'étais trop jeune (et un peu con, j'ai toujours été un peu con) et je pensais qu'un film qui sortait au cinéma était tout de suite au vidéo club. Suite à mon insistance mon père a accepté d'aller avec moi voir s'il y était. Hélas non... A la place (le loueur disait que j'étais trop jeune pour le film, mais j'étais coriace), on a loué... "Le grand alligator" (alors "Alligator") de Sergio Martino qui m'a profondément ennuyé (à l'époque j'étais trop jeune pour être ému par l'apoilitude de Barbara Bach et trop jeune pour percuter qu'en Afrique - où est supposé se dérouler le film, il n'y a pas d'alligators).

Votre échange à tous les deux m'ayant donné très envie, j'ai finalement regardé l'enregistrement que j'avais fait du film sur une cassette vierge lors de sa diffusion nocturne sur Arte il y a 15 ans. Et oui, en 15 ans, je n'avais jamais pris le temps de le faire.

J'ai bien aimé ce film et serai un peu moins sévère, même si c'est vrai que les personnages agissent stupidement pendant l'attaque finale (Dean Jagger et son chauffeur restent attendre à ne rien faire dans leur limousine et regarder l'alligator géant avancer vers eux et boulotter le maire comme deux gros teubés au lieu de s'enfuir) et qu'il y a pas mal de clichés du genre (le maire corrompu qui est comme cul et chemise avec les méchants capitalistes scientifiques fous du labo pharmaceutique, la romance convenue entre le héros flic dur à cuire et la jolie scientifique, le héros qui culpabilise pour la mort de son coéquipier même si c'était pas sa faute, le chef de la police qui pense surtout à arrondir les angles avec le maire et la presse alors que des gens se font bouffer dans sa ville, le journaleux caricatural qui mérite bien sa mort). Mais dans l'ensemble, c'est un spectacle bis qui tient parfaitement la route. Le croco est bien fait (bon, OK, les plans du vrai alligator baguenaudant dans un décor miniature se voient un peu...), le réalisateur n'hésite pas à sacrifier des enfants (les temps changent et les tabous hollywoodiens sautent), le suspense fonctionne jusqu'au bout, bref, un "Kitschs et bis sympas". Pas "Trop bons films", je pense, parce que quand même, le coup de l'alligator mutant qui s'en va on ne sait pourquoi faire un carnage dans un mariage qui se trouve comme par hasard réunir tous les méchants, c'est juste du téléphoné puissance 10 000.

Lewis Teague n'a jamais été un grand réalisateur (Le Diamant du Nil, pfouillouillouille !), mais il était un honnête artisan qui connait ses classiques (voir la scène où Robert Forster regarde un extrait du Monde Perdu version 1960 à la téloche).

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