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Phantom from Space"
de W. Lee Wilder (1953)
Genre: Science-fiction
Catégorie: ni chaud ni froid


Un vaisseau extraterrestre est aperçu au dessus de la Terre et, peu de temps après une série de meurtres à lieu. Une créature extraterrestre cherche à transmettre un message aux terriens mais sème la mort autour d'elle à cause du rejet des humains.

Réalisé par Willy Lee Wilder, le frère de Billy, auteur des "Tueurs de l'espace" dont je recommanderais le visionnage à tout nanardeur qui ne l'a pas fait (si vous voulez un aperçu de ce film: une chronique en a été faite, par Gallo31).

Quelques éléments nanars: l'ouverture tout en stock-shots*, le vaisseau extraterrestre qui semble n'être qu'un reflet sur une vitre, les unités mobiles de recherche qui ressemblent à des tractions avant avec, au choix, une poële à frire géante ou une croix de Lorraine en carton en guise d'antenne, le scaphandre de l'extraterrestre qui est assez craignos, j'en passe...

Cependant, il n'y a pas de quoi en faire un nanar: l'extraterrestre est assez bien traîté: il joue la victime devenue prédateur à cause de l'intolérance des Hommes et tente désepérement de leur transmettre un message, et ce en vain car ils n'étaient pas faits pour écouter.
Le reste du temps, un bon quart du film est constitué de discussions entre scientifiques et policiers pour arriver à la conclusion que le meurtrier est un extraterrestre. Ce qui est assez soporifique.

Pour cinéphages uniquement.



*Pour ceux qui ont vu "Les tueurs de l'Espace", la scène d'ouverture leur paraîtra etrangment familière. Exemple: la métaphore du radar "dont les yeux ne se ferment jamais" est utilisée dans les deux films, avec le même radar.

Tu ne t'abuses pas
http://www.2xit.be/nanarland/viewtopic.php?t=10796&highlight=peter+graves

Bien reçu! J'ai édité mon post en conséquence.

Alors là, on bascule dans la série C voire D destinée à remplir les grilles des double-programmes de drive-in à moindre frais. Le début plutôt bavard et laborieux fait craindre le pire mais le reste se suit à partir du moment où on fait la connaissance de notre visiteur du jour. Sorti la même année que LE METEORE DE LA NUIT (hasard ou pas ?), ce FANTOME DE L'ESPACE jour la même carte du naufragé étranger victime de l'incompréhension de ses hôtes. Quand on y pense, il ne se passe pas énormément de chose dans ces 72 minutes mais, étonnamment, tout le coté empathique marche. On est touché par cet être venu d'ailleurs perdu et que certains perçoivent évidemment comme une menace d'emblée. Ses quelques apparitions sont sympas, même si parfois bricolées (à l'image du film quoi). Pas un indispensable mais pas un nanar non plus. Vu via le coffret Le Festival du Fantastique qui contient deux autres films tout aussi fauchés du même réalisateur : LES TUEURS DE L'ESPACE et L'ABOMINABLE HOMME DES NEIGES. Des trois, LE FANTOME DE L'ESPACE est le moins pire.