Versus l'ultime guerrier
Versus un film du réalisateur japonais Ryuhei Kitamura (son troisième en fait) qu'un camarade de classe (sliman) avait découvert et dont il faisait tourner le DVD avec d'autres élève. Quand vint mon tour (je fus l'un des dernier) Sliman me dit
"tu verras ça déchire".Mais d'autres camarades entendirent cela et ne purent s'empêcher d'intervenir
extraits
Elève 1 : "quoi versus ! mais c'est trop pourri !"
Elève 2 : "Ouais c'est sans doute le plus mauvais film que j'ai jamais vu !"
Elève 1 : "Pareil pour moi, le plus mauvais film du cinéma."
Elève 3 : "N'importe quoi l'histoire !"
Elève 2 : "le truc à la matrix raté."
Elève 1 : "Oooh la la et le décor de fin…"
Moi : "oui bon vous n'allez pas tout me raconter non plus !"
Je rentrai donc chez moi et mis le DVD en marche afin de découvrir le film le plus maudit de ma classe.
Les affiches françaises et japonaises
Ça débute au japon féodal. Là, déjà, ça commence fort puisque l'on retrouve un samouraï face à plusieurs zombies (Admettez que ce n'est pas une situation courante), le samouraï arrive à se débarrasser d'eux en deux coups de sabre, mais finira couper en deux par un autre guerrier.
Puis on se retrouve au présent ou l'on assiste à la fuite de deux prisonniers. Le héros (Tak Sakaguchi, dont c'est le premier film) suit son camarade jusqu'au lieu de rendez-vous où ils doivent retrouver des compagnons de ce dernier.
Là se pose un problème dans ma narration car aucun des protagoniste n'a de nom. Je vais donc devoir les désigner chacun par des signes distinctif. Le héros et le prisonnier n°2 arrive au lieu de rendez-vous. Là les amis du prisonnier sont bien présents. Ils sont 5 : le chef, un exubérant, un petit nerveux, un a lunette, et un aux cheveux longs. Le chef demande au héros d'attendre l'arrivé du big boss pour qu'il vienne chercher une fille qu'ils ont kidnappée.
La séquence est assez mal filmée. Caméra à l'épaule, elle n'arrête pas de tanguer et de donne l'impression que le caméraman à abuser du saké.
Le héros (bien que tendance j'm'en foutiste) n'apprécie pas trop que l'on s'en prenne à une femme
"je suis féministe" dit-t'il , et plus ils discutent plus la tension monte. Finalement le héros en a marre tue le chef et prend le petit nerveux en otage.
"gnnniii gniiii" fait le petit nerveux
Le héros est coincé car il est mit en jous par les autre gangster. Soudain le chef se réveil à l'état de zombie et s'en prend à celui qui à des lunettes. Tout le monde le mitraille (y compris le héros) jusqu'à qu'il s'effondre.
Et là le mec exubérant regarde le cadavre et réfléchi. Au bout d'une minute, il descend le prisonnier n°2 et attend de voir s'il se relève, ce qui arrive et donne lieu à un nouveau canardage à vue pendant lequel le héros s'enfuit avec la fille dans la forêt.
Ils ne sont pas au bout de leurs peines car, en plus des gangster, ils devront faire face à des zombi, deux policier et à un guerrier immortel tendance vampire.
m'est avis que c'est un type qu'il ne vaut mieux pas inviter à diner
À partir de cette scène et au fil que l'on avance dans l'histoire, on se rend de plus en plus compte que
Versus n'est pas un Nanar loin de là. Certe, le scénario est bateau, certe les personnages sont exagérés, mais tout est volontaire (Il suffit de voir les bonus du DVD pour s'en rendre compte.)
Le but de Kitamura était de faire un film aussi défoulant que possible tout en mettant son savoir en scène et ce malgré un budget ridicule.
Car défoulant est bien le terme qui définit ce film. Le réalisateur et les acteurs ont pris du plaisir à le faire et ceci se transmet au spectateur. Ils arrivent à faire un film d'action, dont les scènes de combat sont réussies, rechercher et varier (on trouve des combat au flingue, a l'épée, à mains nues) matinée d'humour.
Cet humour, on le doit grâce à certaine référence (dont « un cri dans l'océan » et « matrix »), a un second degré bien présent, mais surtout grâce aux acteurs qui sont à font dans leur rôle. Mention spéciale au petit nerveux et au flic mytho (mais vraiment mytho dans le genre « plus mytho tu te prends pour dieu »).
Non ce n'est pas highlander 37, mais bien versus (ouf)
Voilà ce que j'avais à dire sur versus, c'est un film que j'ai vraiment apprécié et pour lequel j'ai une grande sympathie. À au sujet du décor à la toute fin, il est vraiment pourri. Mais de là à faire de Versus le pire film du cinéma.
Le pire c'est que, dans la classe, seule moi et Sliman l'avons vraiment aimé et dés qu'on parle mauvais films les autres sortes : « Ah ouais comme versus » quand il s'agit de citer le plus raté. À croire qu'ils n'ont jamais vu autre chose (comme Beowulf par exemple).
Y en a qui n'ont vraiment aucune culture cinématographique.
Réalisateur : Ryuhei Kitamura
Origine : Japon
Année : 2000
Genre : Gunfigth, baston, zombie
Catégorie : Volontaire
Acteur : Tak Sakaguchi, Kenji Matsuda, Yuichiro Arai
Grégoire01 : Bon Film
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?? 
), le mechant qui surjoue à mort (à coté richard roxburgh est un modele de finesse d ejeu)... le "scénario" est très mal structuré... pourtant de la rigueur, ça ne coute rien.
