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Je dois l'avouer, je suis un grand fan de films de blaxploitation. En général, avec des bouts de ficelles, le film tient debout et est rarement un nanar.
Par exemple, Disco Godfather, avec l'inimitable Rudy "motha fucka" Ray Moore est, malgré le ridicule des tenues, un bon film. De même, les zombies de Sugar Hill vaut largement une superproduction fantastique.
Après avoir regardé et finalement moyennement apprécié les gesticulations de Rudy "rite on time" Ray Moore, dans Dolemite, je me suis dit "Pourquoi ne pas passer à du lourd, du bien navrant?". Alors zou, je me précipite sur Shaolin Dolemite, qui est effectivement un monument du mauvais film. Pourquoi? En regardant sur IMDB, vous verrez que ce film est sorti en 1999 alors qu'il était prêt en 1986. Le manque de moyen. Troisième volet d'une trilogie, celui-ci a été récupéré par Rudy "from da hood" Ray Moore, qui a rajouté sa touche personnelle et a refourgué ça à de pauvres spectateurs en mal d'images. En gros, on le voit au début et à la fin du film se balader près d'un temple Shaolin à la recherche de son disciple en jurant plein d'insanités. Passé ces dix minutes, à tout casser, on s'ennuie ferme: baston, baston baston. Il y a bien Davy Crockett (oui) et une ninja aux seins nus (yummy!), mais c'est tout.
Donc grosse déception.
Déception aussi, mais plus mitigée, face à Jesus Christ Vampire Hunter. Bon, il y a des passages bien idiots, mais Jésus décide trop vite de se tondre la tignasse et de se raser la barbe, ce qui fait disparaître un des aspects amusants du film. C'est un nanard, certe, mais un nanard volontaire et médiocre. Je n'en ferais la chronique pour rien au monde, mais je suis sûr qu'il y a un quand même public pour ça.
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Il faut adapter la ville à l'automobile
Dernière édition par Sultan Rahi le 10 Mars 2006 0:06, édité 1 fois au total.
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