Ambassadeur a écrit:
Faut faire comme tout le monde et prendre des stagiaires/ des passionnés bien trop contents d'approcher leur rêve pour demander à être payés.
N'empêche je comprends mieux maintenant pourquoi Nanarland multiplie les partenariats ces derniers temps: Allociné, Cyril Hannouna, Cauet, Morsay... c'était un peu déroutant au début mais c'est pour la bonne cause finalement.
non, ce n'est pas nanarland qui finance la nuit excentrique en revendant des vieux "on s'est fait avoir" a des gogos sur e-bay ou en surfacturant la location de Wallflowers à Allociné. L'asso nanarland finance le site nanarland.com et c'est déjà bien. Nanarland ne se barre pas non plus avec la recette de la soirée le dimanche matin comme certains le croient (à moins d'un hold up au laser force en gonflant les joues pour impressionner la caissière...). Quand on parle de passionnés bénévoles, ben il y en a bel et bien à la nuit excentrique (et je parle évidemment de ceux qui font les cuts, les reportages, les quizz, qui offrent les lots, Manu Rossi qui prête ses films, etc). En revanche, c'est la cinémathèque qui finance la nuit excentrique. Et oui, elle doit coûter des sous, la nuit, certainement davantage que les deux-trois mille euros qu'elle rapporte. car bon, en dehors de la soirée elle-même avec les techniciens à payer le dimanche de nuit, les mini-viennoiseries et tout, vu le nombre d'extraits et de films-annonces diffusés, ça doit quand même être un boulot de dingue à préparer, d'autant que j'ai crû comprendre que dans le fonds d'archives, notamment pour les films-annonces tout était un petit peu dans le fond du fonds en tas dans un coin, là, comme ça, avec des films de nudistes mélangés à du Théo Angelopoulos, même que si ça se trouve "Opération Saucisson" (le film inédit de Tarkovski qu'on avait fait croire à Georgie Boy qu'il existait) et bien il existe... Mais, tiens, je vois un bout d'Emile Couzinet qui dépasse !.. Oh ! mais c'est Le Curé de St Amour !
Quand la cinémathèque fait restaurer "La Comtesse Haschich" pour le montrer à 500 tarés, ben là encore ça coûte des ronds, surtout quand on sait qu'elle ne restaure pas plus de 150 films par an faute de mieux. C'est quand même un bien beau cadeau qui mérite un smiley "homme puma"
Quand la Cinémathèque fait venir Supersonic Man du trou du cul de l'Espagne, ou se fait préter des incunables par des collectionneurs, ça coute des brouzoufs, car même si le prêt est gracieux, l'assurance pour le film ne l'est pas du tout (c'est plusieurs centaines d'euros à chaque fois).
Il ne faut pas oublier non plus que la cinémathèque est une association loi 1901 à but non lucratif qui a des salariés, qui est subventionnée par l'état pour la moitié de son budget mais fonctionne aussi grâce à des passionnés, des mécènes, des donateurs, etc.
Les prix sont accessibles, c'est une politique, mais c'est aussi une obligation pour une association qui offre des services payants de les offrir à moindre coût que ceux du marché, et sans faire de concurrence au marché, c'est justement la loi 1901. Du côté de la concurrence, il n'y en a pas trop sur le secteur privé du film de ninja 2 en 1 le dimanche à 3 h du mat', donc ça va. En tant qu'assoc', la cinéathèque fait d'autant moins de bénéfices que ceux-ci sont reversés au budget de l'année suivante comme pour toutes les assoc'. Ensuite, je rejoins cet intellectuel de gauche de Benoît, bah oui, la cinémathèque coute 15 millions par an aux contribuables, le Louvre en coûte 100, les fiestas culturo-pop de la mairie de Paris, 200. L'accès à la culture a un prix, mais en même temps Johnny Hallyday, Philippe de Champaigne et le Cap'tain Mario, c'est la France !
Quand à Zord, je pense qu'il est jaloux non pas de Jamic mais de George car il aurait lui-même aimé profiter du viol de Rose par les hommes de Larry pour épouser Jenny et ainsi récupérer les diam's de Robert incarcéré grâce aux manoeuvres des trois gros lards, seulement, il a été interpellé par les agents d'interpôle qui l'ont surpris derrière la scène en flagrant délit de tirage de ficelles, l'empêchant ainsi de recommencer autant de fois que voulu.