Alcatel a écrit:
kevo42 a écrit:
Sinon, dis-lui de s'inscrire sur nanarland, de poster régulièrement, éventuellement regarder quelques nanars, et puis une ou deux soirées entre nanardeurs peut être bien, et elle aura pas de mal à avoir des places via nanarland.
et si elle suce, bon, c'est sûr que ça aide.
Son argument c'est justement "vous n'avez pas le monopole du nanar".
Ton amie est déjà allé à la Cinémathèque? Oui? Bien. Alors dans ce cas, elle doit se rappeler le petit escalier, à gauche des guichets, celui qui descend en direction des toilettes.
Sauf qu'en allant tout au bout du couloir, tu tombes sur une petite porte, marquée
"personnel autorisé seulement". Est-ce un placard? Une remise? Un local technique? Et bien, un peu de tout ça puisqu'en fait, c'est l'atelier clandestin où travaillent 200 enfants philippins dix-huit heures sur vingt-quatre, chaque jour, dimanches compris. Éclairés par de vieux néons, surveillés par des contremaitres albanais armés de triques et de tasers, ils triment dans un local surchauffé de 40m2 où s'entassent deux bonnes centaines de machines à coudre qui, jour et nuit, produisent les cravates "Excentric For Men" de Jean-François Rauger, ce qui explique par ailleurs qu'il puisse exhiber une nouvelle collection chaque année et d'en jeter un modèle dans la foule. Alors, revenons-en à ces 200 tickets d'entrée réservés à Nanarland chaque année: et bien, en fait, afin de tromper les inspecteurs internationaux d'Human Rights Watch qui organisent des contrôles surprise plusieurs fois dans l'année, la Cinémathèque édite autant de tickets qu'il y a de petits Philippins (ils ne sont plus que 198, depuis que Song s'est fait arracher un bras par un machine à découper devenue incontrôlable et que Suu, la doyenne de l'atelier - elle a 11 ans -, est devenue l'esclave sexuelle de Serge Tubiana, attachée à son service exclusif), ce qui permet de faire passer ces enfants-esclaves pour des spectateurs lambda. Voilà toute la vérité sur ces "billets-fantômes" que Nanarland - complice dans cette affaire, bien entendu (vingt de ces malheureux ont été affectés à l'écriture des vannes de l'Escale que Wallflowers raconte ensuite à l'écran. Et, malheur à celui qui se présenterait devant Wally et Rico avec une blague jugée peu drôle ! Fabien a pris l'habitude d'écraser sa cigarette dans l’œil du fautif en guise de sanction) - se voit attribuer officiellement chaque année mais ne distribue jamais.
Ton amie n'avait pas tort de soupçonner quelque chose de louche à propos de ces mystérieux tickets.
Cinémathèque Interdite: l'horreur derrière les sunlights.