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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 14:47 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Troglodyte a écrit:
Merci Ozy pour le prix du look, d'autant que ça fait des mois que je le cultive, je l'ai intériorisé. Merci à tous les travailleurs de l'ombre qui ont préparé tout ça, ce fut grandiose comme d'hab.


C'est donc toi le monsieur avec la chemise "colorée" !!! et bien il y a donc au moins un endroit dans le monde où elle a grave la classe!

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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 15:35 
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Nanardeur fou ?
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Bon, les neurones sont reconnectés, les yeux en face des trous, donc, compte-rendu à froid :

Tout d'abord un immense MERCI à tous ceux sans lesquels cet événement n'existerait pas : La Cinémathèque, JF DIEU Rauger et sa sublime cravate, la Team Nanarland au grand complet.

- Le kiosque est définitivement the place to be, là où la fine fleur (haha !) des nanardeurs se retrouve, amenant divers mets faisant passer le tour de Gaule d'Astérix pour une aimable plaisanterie.
Au point de vue dégustation d'ailleurs, le meilleur ( la Teurgoule de Kobal, le Chaource de Benoit...) y a côtoyé le bizarre ( le Brie de Captain Beyond que l'on pouvait quasiment directement saucer, la boisson indéfinissable de Sbel, la vérité m'obligeant à avouer que j'ai bien attendu de le voir lui-même en engloutir un verre avant de me risquer à la goûter... :-D ) et même l'infâme ( la boite marquée "tartiflette" dessus amenée par Raccoon )

- La prog : les bandes annonces et les cuts furent une fois de plus de toute beauté. Grâce à eux, j'ai donc appris, par exemple, que des collégiennes de vingt ans, une fois passés entre les mains de leurs profs, feraient de parfaites épouses et mamans. Un coup de chapeau au passage à John Nada pour le générique des cuts, et le montage ! Sinon, les gars, vous vouliez nous faire un cours d'anatomie sur toutes les formes possibles et imaginables de nichons, ou quoi ? :-D

Le sadique à la tronçonneuse: Je crois que je n'avais jamais vu autant de kilomètres de couloir et de portes dans un slasher. C'est également là qu'on se rend compte qu'on peut prendre l'ascenseur habillé en Jack l'Eventreur et en planquant une tronçonneuse dans le dos sans que l'étudiante ne se doute de quoi que ce soit. C'est beau, l'innocence de la jeunesse. Cet excellent film remporte également haut-la main le prix du cameo le plus improbable, et de la fin la plus ouate ze phoque. Au passage, je rappelle que l'acteur jouant le jardinier au regard en coin n'est autre que Paul L. Smith, célèbre pour ses rôles de maton turc sadique dans "midnight express", puis de Faron Crush, celui qui tue les rats de toutes tailles, dans "mort sur le gril"...

Ilsa la gardienne du harem: euuuuuuuuuuh, ouais. Celui-là ne fut pas ma tasse de thé. Non pas vis-à-vis de son côté nanar (mourir d'une vraie explosion de foufoune, ou la baston finale dont CHAQUE plan est une insulte au bon goût, la déco d'avion la plus moche que j'aie jamais vue...), mais j'ai eu bien du mal à me détacher de son côté très malsain. Je sais bien que dans les 70's la pédophilie c'était mainstream (même Libé en faisait l'apologie), et que le sadisme gratuit excite certains, mais quand même...( Et quitte à montrer des filles à poil tout le long du film, tant qu'à faire, elles auraient pu aussi être belles, hein.) Bon, je l'ai vu, je ne mourrai pas idiot, mais voilà, quoi. Au suivant.

le führer en folie: Le seul film projeté que j'avais déjà vu. Mais, entre la douceur feutrée du canapé de mon salon (sous les regards stupéfaits de Madame Hersson et de Junior !)
et une salle de ciné remplie par 450 fous-furieux, ça n'allait pas être la même. En effet. C'était très hardcore, l'ambiance rajoutant à l'hystérie. En parlant d'hystérie, je veux savoir quelle drogue sniffait Philippe Clair, ça devait être de la très bonne.

le gang des crapules: Rhaaaa ! Plus ça va, et plus j'apprécie ces fabuleux deux-en-un de l'ami Godfrey. Les fautes de montage, le scénario à l'emporte-pièce, les rebondissements en mousse (je suis le fils adoptif de Monsieur X !) et les dialogues français exquis ( Je serai d'ailleurs curieux de savoir comment on dit "roulure" en cantonais...) ont achevé de me convaincre. Aimé, et adopté ! :-D

Des regrets ? Comme d'hab', des forumeurs que j'adore qui n'étaient pas là ( Crapouillot, Arkadin, Morwenna, le Ping'...), d'autres qui y étaient mais à qui j'ai à peine pu parler ( Peter Wonkley, Anterak...) quand je ne les ai carrément pas vu ! (John Nada !)

Donc, vivement l'an prochain. 8)

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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 16:00 
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ca peut aider certains à s'y retrouver...

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"les hommes sont monogames, ils ne peuvent pas répondre au téléphone et faire autre chose en même temps" (sagesse populaire entendue dans un train)


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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 16:14 
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Nanar un jour, nanar toujours
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bravo, mais il manque une possibilité:

une femme --> blonde --> des fois oui, des fois non --> tina, la copine de stuart smith

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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 17:45 
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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 17:56 
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Kobal a écrit:
:worship: :worship: :worship: :worship: :worship: :worship: :worship: :worship:


je like ce commentaire. :-D

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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 17:59 
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Nanardeur en progrès
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C'est à mon tour que je me livre à cette tâche ardue qu'est l'élaboration d'un bilan de la NE...

Tout d'abord comment faire l'impasse sur le "réservisme", c'est à mon avis le seul moment de la soirée où l'on ait les neurones suffisamment clairs pour prendre le temps de rencontrer les nanardeurs et tailler le bout de gras autour de deux ou trois spécialités régionales qui sont exécrées et mises au ban sur mangerbouger.fr. Alors merci à tous pour votre contribution à mon taux de cholestérol, mention spéciale au Captain pour son brie de la peur (ceux qui l'ont goûté savent qu'il a battu à plate couture le salers de la peur d'il y a deux ans), à Troglo pour ses 15 tonnes de bretzel (!!!), à Grey pour son délicat saucisson, à Benoît pour son chaource, à Ozy pour ses inénarrables mais délicieux grattons (c'est clair que sans cartilage c'est meilleur), à Kobal pour une succulente teurgoule (la cannelle c'est la vie), à Yamine pour ses chocolats et enfin à Anterak et madame pour les manouché qui m'ont ramenée 7 ans en arrière sur une terrasse libanaise avec vue sur la mer, un verre d'arak à la main et un narguilé dans l'autre...
Merci aussi à vous d'avoir goûté les fromages d'Auvergne avec tant de dévouement que j'ai presque rien eu à ramener.

La soirée ensuite. Quel plaisir de retrouver cette ambiance de fou après une année d'absence ! Tous les ingrédients étaient là pour une soirée inoubliable : JFRauger "Dieu" et sa ninja cravate (on m'avait parlé d'un strip tease pour cette année, hélas !), des présentateurs de jeux au sommet de leur art, des projectionnistes blagueurs mais courageux de s'infliger de tels spectacles, des dirigeants de Nanarland qui nous ont préparé des cuts aux petits oignons et une bande de joyeux drilles prêts à se coltiner au meilleur du pire du cinéma international.

Pour les films, tout a été dit ou presque :
Le sadique à la tronçonneuse : J'ai franchement bien aimé. Entre les regards franchement en coin du look alike de Bud Spencer, le prof d'anatomie déphasé, un Kendall plutôt bon enquêteur pour un universitaire (sans oublier un magnifique plan cul) , une fac effarante où l'on peut croiser Bruce Le à tous les coins de bâtiment et un doyen qui sait préparer comme personne le café drogué, tout contribuait à faire un bon nanar.
Je pense qu'après une analyse sur les difficultés à faire un puzzle avec des gants, on pourrait presque se lancer sur la symbolique manichéenne des couloirs. En effet, il m'a semblé noter que que les couloirs de droite étaient inoffensifs, alors que tous ceux qui empruntaient les couloirs de gauche marchaient à une mort inéluctable. Bref à étudier...

Ilsa : bon je dois bien l'avouer, ce film ne fut guère ma tasse de thé. Un peu trop glauque, torturé et torturant pour moi. Bon après Max Thayer est plutôt pas mal jeune et il gonfle déjà un peu les joues et le docteur américain est assez comique, mais je ne suis pas du tout tentée de voir les autres.

Le führer en folie : Grande est ma déception ! J'ai fait un black out pendant un bon tiers du film. Pourtant je trouve certaines scènes grandioses : l'emballage des bombes dans le coton pour faire une guerre silencieuse, le cabotinage de Philippe Clair et ce générique entêtant. IL FOOOOOOOOOOOOOOO que je le revois.

Le gang des Crapules : j'ai vraiment beaucoup aimé. D'abord un Stuart Smith affuté avec des slips bleus particulièrement avantageux et un scénario qui mériterait lui aussi un plan d'explication par le Rôdeur. Une chose est sûre dans un Godfrey Ho dès qu'il y a une Rose, le scénario devient obscur. Mais vraiment c'était un ninja de bonne facture sans longueur.

Et puis des cuts et des bandes annonces à vous couper le souffle. Les thématiques nichons et nazisme ont été fort bien représentées et nous avons appris une multitude de choses intéressantes que je vous livre pêle-mêle :
- comment régler TOUS ses problèmes
- la Hongrie est un pays stupéfiant
- Le FRIC est partout
- Les chinois sont partout y compris dans les valises et à la Samaritaine
- Les mannequins en mousse volent, brûlent, explosent ainsi que les mannequins des grands magasins
- Les flamands peuvent porter des vestes moches faites en couverture de lit d'enfant

Et j'en passe : il est difficile de se rappeler de tout, tant la nanarditude était dense.

Merci à tous de ces moments passés en votre compagnie, merci spécialement à Nanja et Jeff mes deux voisins (par contre Jeff, si tu pouvais siffler moins fort, j'ai perdu 10% d'audition à droite), merci aussi aux deux resquilleurs qui se reconnaitront, sans rancune ! Et merci pour ce formidable petit-déj même si je n'ai pas encore eu le temps cette année de parler avec tous : Sbel, Camarade, Bousk, Benoît et tutti quanti...

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"Les globules rouges transportent l'oxygène
Les globules blancs défendent l'organisme
Mais les globules rosés......??????
:kneudrink: :kneudrink: :-D


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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 18:18 
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C'était bien

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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 18:19 
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On peut même dire que c'était sympa.

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"But you say : Oh, when love is gone, where does it go ? And where do we go ?" (Arcade Fire - Afterlife)

Je n'aime pas Scorsese (c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais vu aucun de ses films). (Elessar - sujet Le loup de wall street)


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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 18:33 
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Kyra a écrit:
(par contre Jeff, si tu pouvais siffler moins fort, j'ai perdu 10% d'audition à droite),



Et encore, tu t'en es bien tirée, ayant eu le bon gout de nettement moins forcer sur la dégustation des boissons alcoolisées que l'an passé, je n'ai, du coup, quasiment pas braillé... :-D

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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 18:52 
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Jeff Hersson a écrit:
j'ai eu bien du mal à me détacher de son côté très malsain. Je sais bien que dans les 70's la pédophilie c'était mainstream (même Libé en faisait l'apologie), et que le sadisme gratuit excite certains, mais quand même...

Ah bon? pourtant le passage où Ilsa menace les prisonnière de leur faire rentrer une souris dans la chatte est une mise en abîme intéressante de la série Tom et Jerry où c'est le chat qui essaie de bouffer la souris. En tous cas c'est comme ça que je l'ai compris.

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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 19:02 
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Localisation: en train de sauver Hollywood
Ambassadeur a écrit:
Jeff Hersson a écrit:
j'ai eu bien du mal à me détacher de son côté très malsain. Je sais bien que dans les 70's la pédophilie c'était mainstream (même Libé en faisait l'apologie), et que le sadisme gratuit excite certains, mais quand même...

Ah bon? pourtant le passage où Ilsa menace les prisonnière de leur faire rentrer une souris dans la chatte est une mise en abîme intéressante de la série Tom et Jerry où c'est le chat qui essaie de bouffer la souris. En tous cas c'est comme ça que je l'ai compris.


Ah oui, je l'avais zappé, ça. C'est un concept intéressant. :-D

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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 19:17 
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Siry a écrit:
Le führer en folie:
J'ai dormi une bonne partie au début. Beaucoup apprécié aussi cette hystérie qui ne s'arrête jamais, ces acteurs sous acide et cette chanson qui m'est restée trèèèèèèèèèèèèès et bien trop longtemps en tête, ce qui aurait pu me faire péter les plombs et massacrer tel un Reb Brown Reb Brown bouche ouverte, mitraillette à la main. BALLON! BALLON! BALLON! BALLOOOOOOOOON!!!!!!!!!!!!!!!!

ça devait être bien... :cry:
:arrow: http://www.youtube.com/watch?v=OQwVJn_jw8o
:worship: :worship: :worship:


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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 19:20 
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merci aussi pour le petit dej hyper cool

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Citer:
Nanaralnd et une bon site (je connaisais pas) mais il abuse defois, mettre the punisher ou armaggedon il peuvent aller ce pendre.

Forumeur anonyme, quand tu nous tiens....


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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 20:05 
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Quasiment tout a déjà été dit mais je vais quand me faire mon petit bilan perso.

Les plus:
- l'organisation et la cravate de Jean-François Rauger au top, comme d'habitude,
- les incitations à la débauche fromagère de Kyra et Benoit,
- les gens: vous êtes tous bath
- la prog: du très bon niveau cuts et bandes-annonces: du badass indien avec Stallone (:shock:), du thriller mou, du sexy super interdit, une putain de cuisine (négro), des gazs mortels, le téléphone qui mène à la débauche,...
- Le sadique à la tronçonneuse: très bon! Ces couloirs, cette molesse infernale,..., et soudain, Bruce Le! :shock:
- Ilsa: le point faible du lot selon moi mais le côté nawak et Max Thayer m'ont quand même fait passer un bon moment.
- Le Führer en folie: j'avais une grosse appréhension avant la Nuit... mais en fait, j'ai kiffé ma race! L'hystérie permanente et la descente jusqu'au zéro absolu de l'humour m'a plongé dans un état de fascination horrifiée mêlée à une jouissance nanarde interne qui m'a tenu éveillé sans jamais flancher (ça et mon frère qui a du avoir le plus long fou rire de sa vie). J'ai changé ma vision de la comédie nanarde et je suis prêt à aller plus loin: je me sens devenu un Homme.
-Le gang des crapules: malheureusement, j'ai eu des absences qui m'ont fait perdre pas mal de bouts du film (le contrecoup du Führer probablement)... du coup, j'ai rien capté au scénar mais ce que j'en ai vu m'a donné envie de le revoir l'esprit clair.
- Jean-François Rauger qui explose sous la trop grande pression interne de sa classe
- le petit déj' discount à la table d'une célébrité du web (que je ne pouvais m'empêcher de visualiser en diable de cartoon tandis qu'il poussait une pauvre jeune fille innocente au crime)
- parfumer le métro et le train à l'odeur de livarot excentrique

Les moins:
- n'avoir pu arriver sur place qu'en fin d'après-midi et n'avoir donc pas pu profiter du kiosque comme il se doit,
- avoir loupé le salers (cf au dessus),
- les animateurs de jeux vieillisant,
- voir un ninja se faire battre par un non-ninja... ma conception de la vie est bouleversée
- avoir mis autant de temps avant d'apprendre la méthode universelle de résolution des problèmes,

Bref, c'était sympa.

Kyra a écrit:
merci aussi aux deux resquilleurs qui se reconnaitront, sans rancune !


Ça ne peut donc pas être moi²: on était trois. :puma:


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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 20:18 
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A mon tour :

Je vais commencer par les remerciements de rigueur : merci à Antohn et Siry pour leur soutien moral, à Kyra pour les berlingots, à Troglodyte (chouette stach' par ailleurs) pour ses bretzels mutants, à minsk et ses Suisses pour l'Ovomaltine, à Raccoon et ses Belges pour la bière (je crois), à Jeff Hersson pour le Reblochon, à qui de droit pour le nougât au sésame, à la créature du lac gris pour sa conversation, à Painkiller, Captain Beyond et son amie pour le café, à tous les autres que j'ai pu oublié, à la Cinémathèque Française et à l'orga Nanarland pour cette nuit remarquable, à Dieu/Jean-François Rauger et au Diable, probablement.

Sans plus attendre, les films :

Le Sadique à la tronçonneuse : Très bonne entrée en matière. Un thriller de couloir mené par un héros à la chemise atroce et avec un thème musical itéré une vingtaine de fois durant le film. Scène préférée : quand Bruce Lee attaque.

Ilsa, la gardienne du harem : Beaucoup moins accroché, j'ai surtout passé le temps en me demandant si l'on pouvait établir un chronologie unifiée de l'univers Ilsa. On a quand même le droit à un Dr. Kissinger... pardon "Kaiser" forcé de se faire donner du plaisir par un gosse. Edifiant. Scène préférée : Un chirurgien esthétique qui donne un nouveau sens à l'expression "maquillée comme un camion volé".

Le Führer en folie : Certains disent ne pas avoir été convaincus par l'intérêt nanar de ce film. Ceux-ci ont dû être trop pris dans le vide pour le constater. D'autres ont déclarés s'être endormis. Moi, j'affirme que c'est faux, que tout le monde était éveillé et que ceux-là se réveilleront dans dix ans d'un cauchemar où Hitler et Eva Braun rament vers l'Amérique tel Yossarian vers la Suède avant eux, et se demanderont qu'est ce qui s'est passé dans leur vies (ceux d'entre vous qui ont vu l'Echelle de Jacob savent comment ça se finira). Je vous le dis, voilà est une oeuvre d'avant-garde accidentelle. Commençant par un prologue qui laisse à penser qu'il ne s'agira que d'une simple mauvaise comédie mais il se révèle en être autrement dès lors qu'Henri Tisot sort de son char, le sas du tank agissant comme une porte vers une dimension où la folie règne. Après quoi une suite interminable de gags dont aucun ne fonctionnent. Les scènes commencent in medias res, empilent les mauvaises blagues et se terminent abruptement ne permettant pas le moindre stimulation aux spectateurs horrifiés. Le tout est porté par Henri Tisot qui beugle, fulmine et gesticule dans le rôle du führer, le faisant devenir un vrai Autre. Le film est tel une machine hurlante dirigé contre son public. Ce n'est que quand reviens le thème de Patrick Topalof à la fin ("Ballon, ballon") que l'on se rappelle du monde qu'on a laissé au début ; on ressort de la salle transformé à jamais. Je le dis avant et je le répète : ce film a mangé mon âme. Scène préféré : non, je... je ne peux pas.

Le Gang des crapules : Toute l'hilarité ici vient des contortions visibles que la trames du film, rajoutant au passage des ninjas là où il n'y en avait point (ou alors ils se cachaient bien) ainsi que Stuart Smith et Louis Roth. L'intrigue devient alors se complexifie tant que même les doubleurs s'y perdent (grosse confusion entre Allen et Alex). Scène préférée : "Bonjour, sergent ! Oui, on est dans le même film que vous. Tiens, je vais prendre ce dossier..."

Et bien entendu, il y avait des cuts pleins de surprises et des bande-annonces pleines de poésie.

Sinon, quelqu'un sait-il ce que valent les films de M. Jean Maley ?

Kyra a écrit:
merci aussi aux deux resquilleurs qui se reconnaitront, sans rancune !

:ninja:


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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 20:26 
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Nanardeur fou ?
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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 20:45 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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wilsonleyack a écrit:

Le Führer en folie : Certains disent ne pas avoir été convaincus par l'intérêt nanar de ce film. Ceux-ci ont dû être trop pris dans le vide pour le constater. D'autres ont déclarés s'être endormis. Moi, j'affirme que c'est faux, que tout le monde était éveillé et que ceux-là se réveilleront dans dix ans d'un cauchemar où Hitler et Eva Braun rament vers l'Amérique tel Yossarian vers la Suède avant eux, et se demanderont qu'est ce qui s'est passé dans leur vies (ceux d'entre vous qui ont vu l'Echelle de Jacob savent comment ça se finira). Je vous le dis, voilà est une oeuvre d'avant-garde accidentelle. Commençant par un prologue qui laisse à penser qu'il ne s'agira que d'une simple mauvaise comédie mais il se révèle en être autrement dès lors qu'Henri Tisot sort de son char, le sas du tank agissant comme une porte vers une dimension où la folie règne. Après quoi une suite interminable de gags dont aucun ne fonctionnent. Les scènes commencent in medias res, empilent les mauvaises blagues et se terminent abruptement ne permettant pas le moindre stimulation aux spectateurs horrifiés. Le tout est porté par Henri Tisot qui beugle, fulmine et gesticule dans le rôle du führer, le faisant devenir un vrai Autre. Le film est tel une machine hurlante dirigé contre son public. Ce n'est que quand reviens le thème de Patrick Topalof à la fin ("Ballon, ballon") que l'on se rappelle du monde qu'on a laissé au début ; on ressort de la salle transformé à jamais. Je le dis avant et je le répète : ce film a mangé mon âme. Scène préféré : non, je... je ne peux pas.


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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 21:36 
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Maîtres es Nanar
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Très bon moment, qui commence par Camarade Maussade qui me tombe dessus à la caisse : toute de suite ça met dans l'ambiance ... et ce sera non-stop avec mes voisins de rangé.

Les extraits étaient au top ... toujours aussi agréable de découvrir des trucs incroyables : la combo rôt - pet - mort étant le plus marquant.

Les quizz mettent toujours l'ambiance ... kevo42 et hermaniway devraient penser a arrêté de squatter les quizz par contre, pensez aux autres.
Toujours dans les quizz j'ai une pensée émue pour notre jeune gretchen qui a hérité d'un DVD produit par bel-ami ... si c'est aussi joyeu que ce que je crois penser il est peu probable qu'elle y trouve une utilité (si elle passe pourrait-elle confirmer ?)


Et en parlant des autres, il faudrait penser à l'égalité des sexes ... tellement de plans nichons (il y en avait partout cette fois ci non ? Mais vraiment partout ... jusqu'aux affiches) que ça éclipsait la déferlante de nazi (l'autre thème de la nuit 8).



Le sadique à la hache :
Très bonne surprise, je viens en toute innocence et on commence à nous parler de giallo espagnol des années 70-80, j'ai failli fuir à cette idée ... ... ... qui aurait été mauvaise car au final c'est un nanar sympa parfois surprenant dans ça naïveté : on parle beaucoup de Bruce Le qui fait un passage éclair mais le plan bite c'était quelque chose.
On voit la bite de l'acteur, qui se lève du lit ... plan suivant il regarde par la fenêtre : cache sexe sous forme de pot de fleur puis on revoit l'acteur nu de dos qui se retourne et donc re bite. a quoi diable ce pot de fleur a servi ?
Et la fin ... WTF la fin ??? (la dernière fin, là ce truc totalement improbable).



Ilsa 2 :
C'est pas trop ma tasse de thé les tortures de harem ... mais ça se laisse regarder et voir une explosion de foufoune sur grand écran c'est différent.



Le Führer en folie :
Alors celui je l'attendais (mon ancien avatar confirmera) ... SUR GRAND ECRAN et dans une salle SURCHAUFFÉE : j'ai beau le connaitre par cœur c'était au delà du bien et du mal, quelqu'un évoquait le côté cthulhuesque de la chose, nous n'en sommes pas loin en effet.
Les POURQUOI ont fusé dans toute la salle, les yeux ont explosé sur Alice Saprich, les oreilles fondues grâce à Henri Tissot qui porte/noie/coule/foudroie/abolit le film (et les autres acteurs) et le cerveau qui bugge irrémédiablement sur le concept d'humour français pied noir.

en bonus je ressors mon 1er gif fait avec amour :
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J'en referais surement.


Et pour le dernier, j'ai du partir avant ... histoire de rejoindre ma moitié en ce dimanche matin.






En espérant que pour la nuit n°9 on surclasse le Führer en folie ... pourquoi pas avec la guerre des espions ou comment se faire virer de l'hôpital : toujours plus haut, toujours plus fort !

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 Sujet du message: Re: Nuit Excentrique VIII : compte-rendu
MessagePublié: 02 Avr 2012 21:55 
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Rendons à César.... Les délicieux berlingots à la violette étaient apportés par Kornichon !!!

Message spécial à l'intention de Kobal : j'ai kiffé ton tee-shirt !

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Les globules blancs défendent l'organisme
Mais les globules rosés......??????
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