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 Sujet du message: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 01 Oct 2023 13:41 
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Apprenti Nanardeur
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Bonjour à tous !

Au préalable, je me vois contraint de faire mon petit compte rendu annuel à cet endroit, dès lors que le topic 'Nuit Nanarland 2023' m'est indisponible en tant que simple mortel...

Sinon que dire de cette édition 2023 ?

Pour tout dire, j'avais une certaine appréhension avant même d'arriver au Grand Rex, dès lors que pour la première fois parmi les quatorze éditions cumulées des NE et NN auxquelles j'ai participé, j'avais déjà vu 3 des films déjà proposés. Au final, cela n'a pas joué dès lors que le visionnage à la maison d'une des oeuvres proposées n'a rien à voir avec celui dans une telle salle de cinéma et de son ambiance électrique.

Eaux Sauvages : je devais l'avoir vu quelque chose comme 8 fois déjà et je connais les dialogues par coeur. Déjà chapeau d'avoir obtenu les droits de la veuve du réalisateur (avec moi, un coup de calcaire comme elle vous a fait et c'était tchao direct...) et la qualité de la bobine était magnifique (loin de la copie granuleuse qui se ballade sur le net). On sait maintenant comment faire un noeud carré, ce qu'est le karma et que le vide intergalactique de l'action de ce film n'est sauvé que par la qualité du doublage. A ce propos, même si j'ai bien aimé la reprise de la musique lancinante par le public, une grande partie des dialogues en arrière-plan qui font le sel de ce film sont passés à la trappe.

Cara Majaka : un objet filmique non identifié tamoul. Il y a quelques années, j'avais cru que l'arrivée du film bollywoodien et consorts allait créer une énorme vague dans le nanar, eu égard notamment à l'absence de mesure dans de tels films (Alluda Majaka, Vijayendra Varma ou Veera par exemple), mais après dix ans d'attente, c'est resté une petite vagounette. Que dire de ce film que je ne connaissais pas : ça bouge dans tous les sens, les acteurs sont très expressifs, ça repompe sec et sans complexe (la voiture du film a un léger air de Bumblebee des Transformers ; la scène de combat final entre la gamine et le méchant sorcier mécanisé a une légère ressemblance avec ce que l'on a pu voir dans Crazy Kung-fu...) et le scénario difficile à suivre au début est en fait plutôt simpliste. Je suis paradoxalement assez déçu du résultat auquel je n'ai pas vraiment accroché.

Parole de filc : le film de, par et à la gloire d'Alain D. La rivalité avec Belmondo au cours des années 80 n'était pas surfaite et pour ses 50 ans, le bel Alain décide de (dé)montrer qu'il ne les fait pas, allant même jusqu'à se grimer en clown pour montrer l'étendue de son talent d'artiste. Sinon, le scénario, c'est du nawak complet : un commissaire décide de lancer un commando de gens ordinaires issus d'un club de tir pour dézinguer du petit délinquant (dont feu Mouss Diouf en tant que petit drogué). Fiona Gélin, qui se sent un peu seule, se fait tirer dessus pour la première fois de la soirée (la seconde issue de la bande annonce de Détectives étant plus funeste). Bref, c'est plutôt du bon nanar.

House of the dead : c'est du Uwe Boll : ça défouraille un max avec de belles filles très déshabillées, mais il n'y a aucun scénario, les acteurs sont en roue libre (comme dans Eaux Sauvages) et le lien avec le jeu vidéo éponyme fort lointain. Ca se regarde avec le cerveau désactivé.

Côté Bandes annonces : je me suis toujours demandé comment donner envie de voir un film à d'éventuels spectateurs en lisant un texte avec une voix monocorde et sans la moindre intonation. Sinon, la répétition du titre à de multiples reprises (je suis un karatéka & co) est l'une des méthodes les plus utilisées. Enfin, j'ai appris (honte à moi) qu'Alphonse Béni n'avait pas fait que des films de ninjas.

Les Cuts : meilleurs moments de la soirée. Enorme boulot de la part de l'équipe pour nous proposer 80 minutes de pur bonheur tous les ans. On voit que les canadiens apprécient particulièrement le pain dans Montréal clandestin, que certains acteurs arrivent à faire croire qu'ils font panpan avec des armes en plastoc, qu'il faut se méfier des gros insectes et des craignos monsters, qu'il ne vaut mieux pas combattre un kangourou sur un ring de boxe, que les mannequins en mousse sont toujours autant présents dans les films et que l'acteur de Fight of Fury les prend tous à la castagne...

Enfin, le fil conducteur de la soirée tiré de l'histoire compliquée entre Maïque et Philippe était une foutue bonne idée ^^

Sur ce, je retombe dans les limbes jusqu'à la Nuit Nanarland 8 en remerciant une nouvelle fois toute l'équipe de nous apporter tant de bonheur tous les ans.

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"Carnaval, toi-même !" (copyright Capitaine Droit Devant - Comtesse Haschisch).
Nounours, un jour ; nounours, toujours... (ça, c'est de moi).


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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 01 Oct 2023 14:20 
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Apprenti Nanardeur
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Inscrit le: 09 Oct 2022 15:45
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Mon débrief est prêt aussi. J'attends un peu de voir si le bon canal s'ouvre sur le forum. Mais bravo déjà pour ce retour.

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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 01 Oct 2023 14:50 
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Apprenti Nanardeur

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ça devrait être bon !


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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 01 Oct 2023 15:17 
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Apprenti Nanardeur

Inscrit le: 02 Oct 2022 16:34
Messages: 2
Bonjour à tous,

L'année dernière, je m'étais essayé au débriefing à chaud dès mon retour à Grenoble (terre de nanar s'il en est !). Me revoilà la mémoire chargée de souvenirs en tous genres.

Présentation de la nuit : Le moins que l'on puisse dire, c'est que la programmation était risquée. Placer Eaux sauvages en premier film avec ses tutos rafting et ses célèbres réflexions philosophiques (ce qui ne pouvait que me plaire) était assez osé. Proposer un film indien de 2h15 en deuxième film était un pari en soi (vu le potentiel musical, le karaoké n'aurait pas été de trop, j'y reviendrais). Enchaîner avec un Delon à mi-chemin entre la série B française et le nanar était dur à appréhender. Terminer avec House of the dead qui est un nanar indiscutable mais qui ne manque pas de longueurs semblait fragile. Bref, je suis descendu de mon TGV plein d'enthousiasme mais avec une légère inquiétude. Maintenant, les films :

Eaux sauvages : Un bijou, tout simplement. Il a été présenté comme un nanar du doublage et je me permets de dire que c'est bien au-delà de cela. Evidemment, la VF est totalement aux fraises, sublimant chaque personnage, chaque situation, chaque péripétie de répliques croustillantes sur le karma, l'amour insistant, la drogue et surtout...le rafting ! Entendre ce Mahmoud en djellabah parler comme dans La vérité si je mens restera un souvenir impérissable tout comme les "Yah Yah" "Yahvol" de cet Allemand qui fait la morale au gamin parce qu'il est sale.
Mais le film ne se résume pas à cela à cause d'un élément fondamental : l'intrusion inattendue du slasher avec, à la clé, un twist renversant. Voir les personnages mourir dans l'indifférence générale suscite l'hilarité automatiquement. Cette pseudo-enquête sans scénario aucun ne peut que ravir le fan de nanar que je suis. Au premier balcon, on était comme des poissons dans l'eau (sauvage). La soirée partait plutôt bien...

Cara Majaka : Je dois commencer par un doute qui m'habite parce que je ne suis absolument pas spécialiste du cinéma tamoul. Par conséquent, je n'arrive pas à savoir si ce que je regarde est nanardesque ou tout simplement fidèle aux codes de ce cinéma. Le problème, c'est que je penche plutôt pour la deuxième solution. A nos yeux, c'est du nanar parce qu'on ne comprend rien à l'histoire, parce que ça repompe Transformers, parce que les personnages nous racontent dix fois ce qui vient de se passer et parce que l'univers dramatique n'a littéralement aucune règle. Le méchant peut faire ce qu'il veut, la gentille/la voiture idem et il faut bien un deus ex machina pour finir cette histoire qui aurait pu se poursuivre pendant des générations. Je me suis demandé, par exemple, si la tentation des personnages de nous raconter le film n'était pas dû à des entractes ou des publicités dans les cinémas locaux...La blague de Jean-François "on va vous le repasser" montrait bien que c'était long, trop long ! Mais est-ce bien raisonnable de le mettre en deuxième film ? Est-ce bien raisonnable de nous proposer ces scènes musicales sans un karaoké tamoul qui aurait été fabuleux en quatrième film ? Je me pose encore la question...et je continuerai de me la poser pour House of the dead. Place au plat de résistance.

Parole de flic : Je vais mettre les pieds dans le plat tout de suite car, à mes yeux, ce n'est pas un nanar. Si c'est un nanar, plusieurs films de Bebel pourraient l'être et un paquet de films de cette époque. Les acteurs ne sont pas si mauvais, le scénario est nul mais pas assez pour être drôle, c'est plutôt bien filmé et la scène de fin avec le clown se regarde comme un film du dimanche soir sur TF1. Je comprends la volonté de faire entrer Alain Delon dans le panthéon des nuits nanarland mais, de mon point de vue, ce n'était pas sa place. A titre de comparaison, Le Faucon (un vrai film !) était sans doute un vrai nanar.

Cela veut dire qu'à ce stade de la nuit, j'ai le sentiment d'avoir vu un nanar, un demi-nanar et une série B grotesque. Ce n'était pas du tout le contexte favorable pour attaquer un film qui me tient pourtant à coeur : House of the dead.

House of the dead : Difficile de parler de mon expérience de visionnage durant la nuit tant j'ai plus eu l'impression de rigoler avec une grande bande de potes que de regarder un film. Ceci étant, je l'avais déjà vu, j'ai dormi un peu fatalement et c'est un nanar à n'en pas douter. Rien ne va, la liste est longue et on ne va pas y revenir.

Je me mets maintenant à rêver : et si la programmation avait eu l'idée de placer House of the dead après Eaux Sauvages et de terminer par Cara Majaka ? On aurait eu deux bienfaits majeurs : ne pas pâtir des 3h45 du combo Cara/Delon qui a alourdi le visionnage du Uwe Boll et bénéficier d'un karaoké dansant. Nous sommes 80 millions de programmateurs (au moins 2500) de la nuit nanarland et il faut respecter des choix des spécialistes.

Les cuts : Comme l'année dernière, je déplore l'absence de classiques du nanar et l'omniprésence d'effets spéciaux/visuels douteux. Fort heureusement, on a eu un peu de croustillant avec cette bande annonce de Détective et les titres scandés comme "Tire, Joe et signe toi !"

Les bandes-annonces : Un moment mémorable de la soirée = Allez voir Detective, le nouveau film de Godard...

Bien sûr, je suis dur et si je fais chaque année 2x 3h de TGV, c'est parce que ce moment est inoubliable dans mon année. Merci de nous faire vivre ces moments, merci Nanarland.

J'en profite pour suggérer quelques films pour la nuit suivante au cas ou quelqu'un me lirait :

- La revanche des mortes vivantes de Pierre B. Reinhart (s'il vous plaît, c'est un nanar et c'est la FRANCE)
- Exterminator avec Robert Ginty (parce que, quitte à mettre un vigilante movie, autant mettre un nanar)
- Killing point avec Steven Seagal (Parce que, quitte à mettre des vedettes, autant mettre Seagal !)
- Aux portes de l'enfer, Hellgate ou tout film qui nous amène en enfer !
Enfin, n'importe quel polar français dansant d'Alphonse Béni dont on a vu la bande annonce cette nuit parce que ça a l'air génial.

Je terminerai par une note très positive : pour moi, il n'y a pas eu 4 films mais 5 parce que passer les séquences de Mike et Philippe dans Hitman le cobra, c'est regarder Hitman le cobra.

A l'année prochaine si vous le voulez bien !


Dernière édition par Commissaireverdier le 05 Oct 2023 18:20, édité 1 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 01 Oct 2023 15:53 
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Petit compte-rendu de mon côté, à tête (plus ou moins) reposée.

Bon, comme d’habitude, un milliard de merci, de félicitations, de bisous et de tout un tas de trucs chouette à l’équipe de Nanarland, à l’orga, au Grand Rex et à tous ceux qui ont rendu ou rendent ces nuits possibles. On vous aime. Tous.

Quatorziène nuit de mon côté (la quatorzième consécutive Môôôôsieur), qui, comme d’habitude fut riche en enseignements.

- Tout d’abord, les générations se renouvellent. C’est un constat fait par certains d’entre nous : ceux qui n’étaient pas né ou à peine lors des premières éditions sont prêts à assurer la relève. A titre personnel, j’ai un petit cousin qui était venu l’année dernière “pour voir”, qui est revenu cette année et qui compte bien revenir l’année prochaine et j’en suis ravi.
- Qu’il faut intégrer l’idée de passer 4h dans la file d’attente si on veut pouvoir choisir notre place. Bon, là j’ai eu l’occasion d’apprendre à jouer au Munchkin c’est toujours ça de pris.
- Moisson de cravates un peu faible par rapport à l’année dernière. Il faut dire que dès que quelqu’un a eu l’idée d’en balancer une sur scène… ben la moitié à fini là-bas.
- La Philippe’s Origin Story était une belle idée. Et on oublie souvent que la scène du “fais pas le con Philippe” vaut tout autant que la scène finale.
- Jean-François Rauger est Dieu. Ce n’est pas une nouveauté mais tout compte rendu de NN se doit de comporter cette phrase.

Sinon, pêle-mêle
- On ne prend pas une vache au kung-fu
- Je ne foutrais jamais les pieds dans des toilettes publiques à Montréal
- Nous comptons sur vous pour préserver cette salle et ne pas la dégrader, jeunes gens.
- Le Gold Tea, ça c’est une vraie boisson de sudiste !

- Le 16mm d’origine d’Eaux Sauvage par rapport à la Cracravision (copyright Rico) de la VHS de base, rend davantage justice à la beauté du Grand Canyon. Enfin bon, là c’est juste par comparaison.
- On se doutait qu’il fallait être un peu barré pour réaliser ce film. On a également appris qu’il fallait être un peu barré pour épouser quelqu’un qui avait réalisé ce film.
- Que dans monde bays pedides zenfants être mieux élevés, ja !
- Que quelqu’un en a pris plein la poire !
- Que vous devriez être libre de porter ou non un gilet de sauvetage, d’ailleurs on se demande bien à quoi ça sert ces saloperies.
- Qu’aucune femme n’a tenu la main au fils du cheik parce qu’il n’a pas de soeur.
- Que Lalaa lalaaa la laa laaala !
- Qu’on est prié de faire caca dans la tente à caca.
- Que big up au public qui a écouté religieusement Skipper Mike expliquer ce qu’était le karma.
- Laa lalala la la laaaala !
- Que voilà où la vie t’as mené Skipper MIke….
- … alors que c’était même pas un passage difficile gros nul !
- Lalaa lalaa la laaa laaaala !
- Qu’au petit dej vous avez le choix entre des oeufs brouillés Grand Cannion ou aller vous faire foutre.
- Que quelqu’un en a encore pris plein la poire.
- Que, dans le doute, lynchez le psy.
- Laa lalala la la laaaala !
- Que karma is a bitch, peu importe votre definition !

- Que She-Hulk était morte mais, comme le disait les Monty Python, elle va mieux.
- Que Miko c’est bon !
- Qu’il est toujours bon d’avoir une claymore sous verre dans son salon… pis une hache… pis des shurikens… pis un shotgun chargé aussi.

- Qu’en Inde, ils ont une gamine qui est un mélange entre Shirley Temple et Joselito !
- Que, oui, elle est stylée ta bagnole Priya mais, franchement, pourquoi t’as pas dessiné une voiture plus récente grosse naze ?!
- Que le commissaire n’est pas de la brigade des crobards.
- Que les voyous indiens semblent privilégier les t-shirt à imprimé tatouages aux tatouages.
- Qu’on se demande qui peut bien vivre dans un manoir délabré peuplé de chauves-souris… Mais pas de doute que c’est quelqu’un de bien.
- Qu’à minuit dans le port de Madras on y voit comme en plein jour.
- Que Savitri serait bien gentille de zigouiller ceux qu’elle doit zigouiller et rendre son corps à Priya rapidement, elle a école demain !
- Que je connais quelqu’un qui a reçu un nouveau zoom pour sa caméra et qui était impatient de l’utiliser !
- Que ça pue du cul de mourir un samedi.
- Que Gayetri a expérimenté une version poussée jusqu’à 11 de la charge mentale !
- Qu’on nous a teasé un combat entre deux Transformers mais le département des effets spéciaux a préféré faire des serpents.
- Qu’en fait Kali elle pouvait régler le problème en 10 minutes, mais bon, il fallait bien qu’il y ait un film !
- Que, blague à part, Cara Majaka, c’est 2h30 de divertissement total comme seul le cinéma indien peut en offrir. Peu importe d’être réaliste, du moment qu’on est cohérent ! J’ai limite aimé au premier degré.

- Que Waps est le Schwarzenegger des toutous à sa mémère !
- Que c’est pas la peine de sculpter son corps, il paraît ça ne plaît pas aux femmes (et avouez que ça nous arrange les mecs !).
- Que recharger c’est pour les faibles. Viser également.
- Qu’on sous-estime l'aérodynamisme d’un lézard à collerette
- Que n’insistez pas, JE N’IRAI PAS DANS DES TOILETTES A MONTREAL !
- Qu’Alain Delon tourne 3 Hommes à Abattre.
- Qu’il existe un clip de “Comme au Cinéma”. Pas sûr que ça nous manquait mais c’est toujours ça de vu.

- Qu’ALAIN DELON présente PAROLE DE FLIC, un film produit par ALAIN DELON, écrit par ALAIN DELON, co-réalisé par ALAIN DELON, avec ALAIN DELON et d’autres gens dont on se tamponne.
- Qu’Alain Delon, même si tu lui rends 20 ans, 30 cm et 100 kgs il te nique ta mère avec une main dans le dos, t’entends ?!
- Que LE BISOU !
- Que Parole de Flic, c’est un mélange entre Magnum Force et John Wick mais où tu remplace le chien de Keanu Reeves par la fille d’Alain Delon.
- Que je n’arrive pas à croire que le plan où Delon et Jacques Perrin s’allument leurs cigarettes n’est pas un sous-etendu crypto gay ajouté là par un scénariste qui voulait voir si ça passerai.
- Que Fiona Gelin se sent seule.
- Qu’un vieux beau lambda à 50 ans s’offre une Porsche et un lifting. Delon, lui, s’est offert un egotrip.
- Que c’est un film de gauche, mais il va falloir nous croire sur parole.
- Qu’Alain Delon il casse des noix à mains nues. Imagines ce qu’il peut faire avec tes couilles !
- Qu’au niveau polars des années 80, Vincent Lindon était toujours dans les bons coups.
- Que le croco glouton n’aime pas les menteurs.
- Et toi, t’es un menteur ?
- T’es pas un menteur ?
- T’ES PAS UN MENTEUR P’TIT MERDEUX ?!

- Qu’ à 5h du mat’ il est compliqué de synchroniser une baffe.
- Que Saint Voyou est un film d’aventure et d’exotisme.
- Que ne faites pas comme cette salope et allez voir Detective avec Johnny Hallyday
- Qu’étranger, signe toi !
- Que Le Jumeau est un film vachement bien : t’as deux Pierre Richard pour le prix d’un !

- Que finalement il n’y a pas tant de gens qui avaient vu House of the Dead.
- Que le Capitaine Kirk n’aime pas qu’on plaisante sur son nom.
- Que les années 2000, c’était quand même un nid à tics de réalisation pourraves.
- Que la maison des morts elle avait l’air beaucoup plus petite vu de l’extérieur.
- Que ça vous parait pas bizarre qu’il y ait pas âme qui vive pendant la plus grande rave de l’année ? Non ? Ok, ben allons baiser alors !
- Qu’il fallait forcément que ce soit la nana asiat’ qui vienne se fader les zombies au karaté.
- Que devinez la couleur de la meuf qui se fait limite buter hors champ.
- Que, certes, les motivations de Castillo pour devenir immortel sont simples, mais elles font sens.
- Que j’étais pas prêt pour la dernière réplique.
- Que, soyons honnêtes, House of the Dead c’est quand même bien naze !

- Que, comme d’habitude, désolé de ne pas avoir eu l’occasion de discuter autant que je l’aurais voulu avec tout le monde.
- Que je vous aime les copains.
- Lalaa lalaa la laaa laaaala !
- Que la dernière fois qu’on nous a annoncé à l’avance la date de la prochaine Nuit Nanarland, elle avait été annulée. QUE PERSONNE NE TOUCHE A UN PANGOLIN !
- Laa lalala la la laaaala !


- Et que plus que jamais, PHILIPPE, ON SAIT OU TU TE CACHES ! VIENS ICI QU’ON TE BUTE, ENCULE !

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Dernière édition par Antohn le 01 Oct 2023 16:04, édité 1 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 01 Oct 2023 15:56 
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Apprenti Nanardeur
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Inscrit le: 09 Oct 2022 15:45
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Fraichement, rentré, nourri, douché, il est temps de faire un bilan à chaud de cette édition 2023. "Il Faut Battre Le Chinois Pendant Qu'Il Est Chaud" comme le dit le vieil adage. Cette année, c'était ma deuxième Nuit Nanarland, et si le temps de la découverte et de l'innocence était passé l'an dernier, cette année je suis arrivé sur et fier pensant être en terrain connu, mais que nenni, j'étais en terrain miné.

Je tiens à remercier déjà toute l'équipe qui nous a proposé la "Philippe Origin Story", le gros twist de cette nuit et qui m'a permis de découvrir tous les segments tournés spécialement pour Hitman le Cobra. La qualité de la restauration est folle, c'est sans doute la plus belle 4K 4/3 de ce côté de la galaxie. Le public a été incroyable cette année, un peu moins "forceur" sur les vannes que lors de la dernière édition, c'était parfait : Keur avec des nœuds carrés sur vous les gens !!!

Les quiz sont toujours géniaux et encore bravo à toute l'équipe qui ne manque pas d'originalité et qui arrive même à nous surprendre sur du Steven Seagal. Chapeau bas !

Je garde les cuts et les extraits longs pour le dessert… Maintenant que le décor est planté et qu'on a mangé les entrées, si on attaquait le plat de résistance, à savoir les films ? Comme l'an dernier, je vous mettrais un avis rapide pour chaque film ainsi que
- Les petits + du film qui valent le détour,
- Les gros – du film
- Les "moments de grâce" que le visionnage en séance Nanarland a permis de créer / transcender.

Eaux Sauvages :
Quelle découverte !!! J'en avais vu un ou deux extraits via l'émission d'Escale à Nanarland qui lui était dédiée, je savais où je mettais les pieds et j'appréhendais un peu ce film qui avait l'air très vide au final. Mais quelle ne fut pas mon erreur. Un ride incroyable qui ne s'arrête jamais, le public et les potos à fond comme jaja ont transcendé ce visionnage. Une fois de plus, l'annonce faite avant le film a touché juste "C'est bien plus qu'un film, c'est une leçon de vie". Fier d'avoir passé mon brevet de moniteur de rafting grâce à Nanarland.
Les petits + du film
Des répliques stratospéhriques comme "Le Noir est tombé", "C'était pas si difficile en plus", "je me suis cramé les poils du nez – Tant que c'est pas ceux du cul" qui fusent plus vite et plus nombreuses que les balles dans un gunfight de John Woo.
Et bien sur les monologues sur le Karma et la crème de whisky…
Le gros – du film
La proto Karen. Elle meurt beaucoup trop tard. J'avais envie de la crever seconde 1.
Les moments de grâce
Le fou rire général quand le mioche se fait jeter à l'eau, les "mais ta gueule" quand on doit subir les explications interminables sur pourquoi on ne peut pas utiliser le moteur partout. Et tout notre petit groupe qui s'est pris en extase sur Mike qui est trop profond comme être, surtout quand son petit short moulant lui fait un boule incroyable pour son ascension.

Cara Majaka
Clairement mon film le plus compliqué car plus on avançait dedans, moins je le trouvais nanar. Franchement c'est un film que j'aime au premier degré d'un amour sincère. Si je devais caractériser ce film je dirais qu'il y a une folie de tous les instants, une audace sans limites.
Les petits + du film
Priya, elle est très attachante. On a envie de danser avec elle
Le cinéma indien en général, il ose tout c'est même à ça qu'on le reconnaît (et qu'on l'aime)
Les poursuites avec la voiture qui donnent tout (quand la voiture se planque dans le reflet d'un miroir pour en surgir c'était magique)
Le gros – du film
Priya, elle est très attachiante. On a envie de la cogner des fois
Une durée un peu trop longue pour une Nuit Nanarland. L'arc avec les deux Prya était un peu longuet pour un visionnage collectif dans ce cadre (même si bon la baston entre l'éléphant et le rhino volant, c'est fou)
Les moments de grâce
Quand Kali invoque le serpent géant, ca a réveillé la salle qui s'est mise à hurler "Le Serpeeeeeeeeeeeeent", j'ai pu toucher du doigt ce qui a du se passer pendant Piège Mortel à Hawai.

Parole de Flic
Pfiiiiiou, on ne va pas se mentir, la température de la salle est montée de quelque degrés à l'apparition d'Alain Delon tant son charme et son physique d'Apollon a mis en émoi TOUT le monde ici présent. Ce petit Death Wish à la Française était vraiment cool.
Les petits + du film
Alain Delon. Tout est dit
Le gros – du film
Que le film soit vraiment trop de gauche (non mais sérieux, comment on peut penser ça devant ce film?)
Les moments de grâce
La tension sexuelle générée à chaque apparition d'Alain. Tous ces "Le bisou !!!" scandés en chœur par tout le public, dont le climax a été le "mèche à mèche" entre Delon et Perrin… J'ai douté de mon orientation sexuelle à ce moment là.

House of the Dead
Le plus rude. Je connaissais l'œuvre et sa réputation, j'avais pris soin de l'esquiver avec soin depuis 20 ans. On a affronté la bête. C'était affreux. Si demain je suis gérant de Guantanamo, les films d'Uwe Boll seront diffusés en continu dans les cellules.
Les petits + du film
La durée. Au moins c'est court.
Le gros – du film
Le film
Les moments de grâce
Le générique de fin. Parce que malgré les 4 films, la salle était au taquet pour le PHILIIIIIIIIIIIIIIIPPE !!!!!

Et maintenant le dessert !

Les cuts
Passé la surprise de la première édition, je suis venu avec des attentes, certainement trop grandes. Et même si les cuts de cette année ont été extraordinaires, j'étais un poil moins enjaillé que l'an dernier. Je pense surement à certaines séquences trop longues qui rendaient certains cuts moins "dynamiques". Mais bon je pinaille, c'était pas parfait 22/20 mais juste 21/20 car les découvertes ont quand même été incroyables. Je retiens en vrac :
- Le Donnie Yen wish de Fight of Fury
- Le Chien qui met des patates de Forain comme personne
- Les repas gastronomiques de Montréal dans leur "restaurants secrets" (je n'étais pas prêt)
- Les stripteaseurs improbables au Québec
- Les mannequins en mousse ont toujours la côte
- Lorenzo Lamas a toujours le swag
- Les gunfights 100% Mime Marceau de Mac 10 et The Terrorists
- le montage "Multiball" du Commando des 5 où on répète 5 séquences à l'identique. Le sketch de Les Nuls du Chocolat Boulain mais au premier degré.
Et encore des choses que mon cerveau englué par la Nuit a du mal connecter.
Comme l'an dernier, si une bonne âme a tout noté et peut nous donner la liste des films diffusés dans ces cuts.

Les Bandes Annonces / Extraits Longs
Sûrement mon moment du coeur car c'est vraiment la possibilité incroyable d'ouvrir une fenêtre vers le passé. Et on n'est jamais déçu de ce qu'on trouve dedans… Cette année, c'était incroyable. Mention spéciale aux deux trésors déterrés :
- La pub Gold Tea qui nous a tous cueilli à froid
- Le clip d'Alain Delon, parce que Alain Delon tout simplement
Mention spéciale à la bande annonce de Je Suis un Karakéta, où je n'avais jamais vu une voix off aussi neurasthénique. J'ai aussi bien aimé la bande-annonce de Détective pour la gratuité de ses insultes.
Et bien sur grosse sympathie pour les bandes-annonces des films d'Alphonse Beni. Saint Voyou et African Fever, ça m'a l'air d'être des sacrés morceaux de patrimoine.

Bref, je suis à nouveau comblé pour ma deuxième Nuit Nanarland. Rendez-vous en 2024 pour le prochain épisode. Et comme on dit "jamais 2 sans 3"

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Dernière édition par Benj' le 02 Oct 2023 9:42, édité 7 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 01 Oct 2023 16:10 
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Apprenti Nanardeur
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Même si le rappel n'a pas été fait cette année, je vais m'astreindre à faire un retour à chaud du train sur la toute fraîche Nuit nanarland 7, ma 7e au Rex et potentiellement la 10 ou 11e du genre au total.

Déjà l'organisation, qui a été vraiment bonne avec la petite innovation de la pré-distribution de bracelets pour accélérer l'entrée dans la salle. Le Grand Rex commence aussi à être bien rôdé à nos âneries et on ne les remerciera jamais assez d'être aussi permissif pour sur l'apport de nourriture dans la salle entre autres marques de confiance faites aux spectateurs et certainement à l'équipe.
Petite mention aux grugeurs de la file d'attente, notamment un charmant couple de quadras bien tassés, qui, sans cela "n'aurait pas eu de bonnes places". Sans blague les cocos, pourquoi on poireaute des heures d'après vous. Tout ça pour quitter la salle à minuit en laissant verres et canette sur place. Leurs visages resteront gravés pour les années à venir, au cas où des envies similaires les reprennent.
D'ailleurs, si, une petite interrogation par rapport aux spectateurs qui poireautent patiemment depuis des années pour avoir des bonnes places, j'ai été assez surpris de voir pas moins de 240 places réservées, les meilleures, sur le bas de la salle. J'imagine que vous avez des bénévoles, des facilitateurs, quelques VIP incontournables mais ... 240, vraiment ?!
Sinon aussi le public était top je trouve, bonne ambiance, sympa.

Passons au coeur de la soirée, le contenu, je vais pas forcément dire "le fond" sinon ça va être compliqué à définir.
Les cuts était déjà bons mais depuis quelques années, un malin plaisir est appliqué à créer des thématiques et carrément des raccords entre des cuts improbables, c'est tout bonnement génial, l'effort est apprécié à sa juste valeur !
Les bandes annonces, c'est à chaque fois un saut dans le temps souvent délectable. Paix à l'âme de celle qui a cramé à la toute fin de sa diffusion.
Pour abuser jusqu'au bout, si comme l'an dernier on pouvait profiter de la liste des films impliqués dans ces séquences, ce serait super pour mettre à jour notre base de données cérébrale et ne pas les rater si on les croise au détour d'un cash converter.
Le format des quiz est super également et les choix multiples démontre à chaque question que vous auriez pu bosser dans la jaquetterie des années vidéoclub.

Eaux sauvages
Auto-infligé a priori 2 fois en soirée privée il y a bien 10 ans, la découverte d'une version en si bon état est vraiment top, on redécouvre le film, on peut désormais être certains que les plans des bateaux ne prennent pas en compte la dégressivité du nombre de protagonistes. La VF était aussi assez bonne, je m'attendais à ce qu'elle agresse + que ça puisque comme pas mal de monde, ma réf. c'est le VHSRip qui circule lui aussi en eaux troubles.
Malgré la qualité technique de la projection, le film reste une référence de lenteur, de meublage verbal, de meublage d'arrière-champ, de bêtise des protagonistes. On appréciera le message écolo avant-gardiste du respect des lieux "naturels". Mais on est à la nuit Nanarland, on apprécie aussi chaque minute de l'exclusivité avec ferveur, qui plus est quand elle est bien contextualisée durant la présentation du film.

Cara majara
C'est ça qui est bien avec Nanarland, c'est le voyage, la découverte de nouvelles cultures, sinon on fait comment pour savoir que les déesses se planquent dans des puits en Inde. Passé outre la présente propagande religieuse du film, bien kitsch au demeurant, on apprécie la bazar ambiant et les différents "plans indiens", à base de zooms-dézooms frénétiques et la propension à caser de la 3D dès que le budget le permet. J'étais sincèrement touché par l'hymne à l'amour fraternel de nos 2 âmes frère/soeur jusqu'à ce qu'ils soient projetés dans de la 3D tapageuse.
Sinon j'ai bien l'impression qu'on a pas fini de voir des films indiens dans les nuits au Rex, tant leur folklore, leur envie de tout faire exploser et leurs acteurs cabotins s'y prête. Y'aurait plein de choses à énumérer mais je me contenterai de répondre à toutes les fois où on peut se demander "pourquoi". Parce que pourquoi pas.

Paroles de flic
Celui que j'attendais le + en bon chauvin, je trouve ça super d'avoir du film local au moins une fois par session. Huster était déjà trop présent, Alain Delon se présente, charmeur, viril, efficace, le meilleur en tout. Pour commencer par un mot sympa envers le film, je dois admettre que je trouve que Delon joue plutôt bien, il faut le lui reconnaître, pourtant, je suis loin d'être un fan, mais reconnaissons à César. (point). Après c'est sûr qu'en terme de nanar français, dont les références se subliment par leur cabotinerie ambiante, c'est une performance à la portée d'Alain Delon que d'apparaître "bon".
Que dire sinon, que quand il est en roue-libre en dehors du flot de la narration principale, de son enquête, qu'il est gênant, il faut vraiment qu'il arrête de se jeter sur toutes les bouches à la génétique XX, y compris celles dénuées de vie et partageant son patrimoine. Le 1er quart d'heure de film est parfaitement cringe et on s'étonne presque que ce défaut nous manque alors que le film avance, à grands coups de références jamais bien fines à la supériorité de l'acteur-réalisateur-trésor-national.
J'ain noté la présence de Dominique Valera dans les crédits, grand champion français de karaté et full-contact, d'où la référence à ses beaux coups de pieds lorsqu'Alain Delon se prend 2 high-kicks dans la poire dans son opposition au méchant "chef de chantier". Qu'il vaincra quand même mais sans le style. Alain Delon respecte le talent des autres.

House of the dead
Je me demandais si c'était l'heure ou le film pour que Fabien perde un peu de ses talents oratoires quand il a fallu présenter House of the Dead. Ce sera probablement les 2. Il est vrai que j'ai du mal à voir quoi en retenir, si ce n'est qu'il n'est pas impératif de caler des extraits de jeu vidéo dans un film pour faire comprendre que le film en est inspiré. D'ailleurs, toute référence visuelle à l'univers du jeu vidéo est globalement inappropriée. J'ai quand même été étonné par le relatif budget pétoire du film, ça défouraille salement. Saluons la capacité du groupe à ne pas systématiquement faire des groupes de 1 pour lutter contre le mal.

Encore une fois, mille mercis pour le taff désintéressé fourni :worship: , c'est rare de voir autant d'abnégation qui plus est au service de la connerie, comme dirait notre hôte encravaté.
À l'année prochaine et bonne nuit de récup. à tous.


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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 01 Oct 2023 17:25 
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Nanardeur fou ?
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Bien rentré en Savoie, en remerciant tous les copains et la Team’Nanarland pour cette Nuit d’anthologie.

Que dire?

Que nous savons désormais ce qu’est le karma.

Que l’âme d’un tamoul peut se réincarner dans une vieille gimbarde.

Qu’Alain Delon a l’amour et l’amitié virile.

Que pour tuer un zombie, il ne faut pas seulement trancher sa tête.

Et que les québécois ont des goûts culinaires douteux.

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Comme un aveugle dans une orgie, j'allais devoir y aller avec mes mains...


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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 01 Oct 2023 18:01 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Je vais copier/ coller mon message Facebook mais à nouveau une Nuit mémorable, encore bravo à toute l'équipe. Entendre toute une salle fredonner Eaux Sauvages c'était assez incroyable

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c tro Fréé détr 1 vempir ! on é tro bo é en plus on peut étre Himmortel tte ça vi


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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 01 Oct 2023 19:50 
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Apprenti Nanardeur
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Mageistral a écrit:
Petite mention aux grugeurs de la file d'attente, notamment un charmant couple de quadras bien tassés, qui, sans cela "n'aurait pas eu de bonnes places". Sans blague les cocos, pourquoi on poireaute des heures d'après vous. Tout ça pour quitter la salle à minuit en laissant verres et canette sur place.


Hé on devait être à côté, j'ai été choqué aussi de mes deux voisins qui ont quitté la salle à la dixième minute de Cara Majaka. J'étais comme un pec. Au moins on a pu bourrer les sacs tranquilous sur leurs place mais bon ça fait chier pour 2 personnes qui n'ont pas pu profiter du spectacle dans les meilleures conditions.

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Le monde manque cruellement de disco-fascisme


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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 02 Oct 2023 9:46 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
L'intérêt de ce topic n'est pus à démontrer tant il est marrant d'y lire les comptes-rendus et de se remémorer les trucs qu'on a pu honteusement zapper avec l'accumulation de folie et la fatigue de la nuit blanche. Spécial big up à Antohn : j'adore ton style tiret percutant ! :D


Pour ma part, une bonne Nuit Nanarland que je craignais de ne pouvoir assumer jusqu'au bout (la vieillesse) et qui finalement est passé comme une tranche de brioche dans les pissotières publiques québécoises. Un petit coup de mou à l'arrivée sur l'isla de la muerte mais l'energy drink a alors fait son office.

Globalement, j'ai trouvé l'édition plutôt homogène en niveau de qualité, aucun gros loupé à la Commissaire X, aucun pic de folie qui emporterait la salle vers des territoires inconnus ou redécouverts à la BIM Stars. Une bonne ambiance dans le public, malgré quelques gênants abus de "à poils/on baise" de la part d'un petit groupe pas loin de moi, qui a tout de même eu le bon goût de se calmer après le 1er film.


L'entrée en matière avec la boisson que tous les Américains boiraient actuellement si le Sud avait emporté la guerre de sécession n'avait d'égal en matière de choc culturel que les pratiques croutonnardes des véritables gastronomes (au point de se parfumer le cou avec un tel fumet). Les bandes-annonces restaurées de la filmo Béni ont fait leur office de caution patrimoniale fort sympa, et quelle joie de retrouver un trailer inédit de film de kung-fu où la voix-off rayonne (Je suis karateka, le nouveau Je suis Charlie ?). Et puis qui pourrait refuser d'aller voir ce film sur l'éducation sexuelle, surtout après l'insistance désespérée de l'intervieweur des rues ? La série des extraits Hitman était un bonbon dont on ne saurait se lasser ("fais pas l'con, Philippe ! On peut s'faire du fric !"), l'argument définitif de l'intérêt de la 4K. Enfin, Alain Delon nous rappelait avec son timbre envoûtant qu'on était (comme) au cinéma et que caméra sur lui (Sledgehammer rappelait ailleurs que AD a rencontré sur le tournage de ce clip une de ses épouses, différentiel d'âge de 30 ans).


Les cuts sont les cuts, avec des extraits dont on s'étonne toujours de n'avoir jamais vu les films les contenants, et la science du montage désormais unanimement reconnue de La Broche qui y injecte toutes ses perversions (l'enchainement de la soupe et des croquettes au poivre, ou l'enchainement frappafou des fusillades qui m'ont ruiné de rire !). Un peu triste de ne pas y avoir vu certaines de mes propositions dont j'aurais aimé voir l'impact sur le public, mais la responsabilité des cuts implique de difficiles prises de décision aux multiples facteurs, donc respect et espoir pour l'année prochaine.


La programmation était bien dépaysante, et même si j'avais déjà vu les 4 films, l'expérience en salle est toujours incomparable, surtout dans des copies magnifiques qui profitent autant aux qualités qu'aux défauts rigolos des métrages.

1 - Eaux Sauvages est un chef-d'œuvre fondateur et ses dialogues sont le langage de Dieu. Un choix de diffusion néanmoins osé car tout le monde n'accroche pas à ce style de nanar et le risque était que les répliques soient couvertes par le bruit de la salle. Mais à part les prises en pleine poire, le tout est demeuré suffisamment audible. Ce nouveau visionnage m'a permis de prêter plus attention au thème de la nature sauvage, dangereuse et à respecter, et à celui du burn-out dans le milieu du rafting, ce qui donne finalement un semblant de sens à la fragile intrigue du film. Dernière remarque : la copie (superbe au vu de sa qualité technique intrinsèque) ne possédait pas les nuits américaines, ce qui donnait des gens avec des lampes torches en plein jour. Sans doute un problème de ré-étalonnage non fait après le scan du master ?

2 - Cara Majaka était l'autre prise de risque de la nuit, tant la crainte était grande que la durée et le style si particulier de ce cinéma laissent sur la carreau le public. J'ai l'impression que cela se vérifie en partie au vu des retours, même si on note aussi pas mal de gens qui ont sincèrement apprécié le film (ce qui est tout aussi bien que de le percevoir comme nanar, car le plaisir prévaut dans les 2 cas). Perso, j'y vois des aspects vraiment bien menés (la gamine a une puissance de ouf dans plusieurs scènes, l'avatar mineur de Kali dans son puits miteux a quand même la classe, certains FX sont pas si dégueux...), le film est vraiment trop taré et brindezingue dans sa construction pour ne pas avoir sa place sur le site. On en sort comme si on avait maté 3 films différents, la générosité étant impressionnante (tu crois avoir tout ? Bah tiens, un peu de mini-gourou de la famille de Satan qui joue les hommes invisibles en taule et mange de la viande pour faire planter la vengeance spectrale).

3 - Parole de flic semble également faire débat quant à sa nature de nanar, ce qui s'entend parfaitement. Le film est bien maitrisé techniquement et les acteurs font clairement le taf. Mais Alain Delon, quoi. L'egotrip vampirise tellement tout qu'il m'est difficile de ne pas en rire. Le gars roule sur toute l'intrigue, sous les hourras de tous. Même en impro clown, il est meilleur que Bingo ! Il est spontanément supplié à venir combler la solitude, il se contrefout des victimes des purges fascistes car n'est concerné que par sa fille (une excroissance de lui, donc), il casse des noix à mains nues, il génère du désir crypto-homo chez ses potes et gare à quiconque voudrait l'abattre dans le dos car l'arme se retournerait alors contre lui-même. En vrai, sans lui et sa tyrannie narcissique, difficile d'imaginer que le film ait un intérêt.

4 - House of the Dead a donc clos la soirée avec sa bêtise crasse, d'une intensité et d'une constance confondante mais qui représentent en fait sa force nanar. On en vient à se demander qu'est-ce qui n'est pas con dans ce film ! Inutile donc de tout lister, mais impossible de faire l'impasse sur cette séquence mythique de la grande fusillade où le non-sens cinématographique est vraiment porté aux nues : faux-raccord en pagaille, bordel total de localisation des persos, milliards de zombies devant/derrière/à côté/au-dessus, surabus de bullet time de la louse... Tout le monde devrait être mort en 1 min, auto-flingué et bouffé. Et comme ce n'est pas assez, Boll rajoute un ictus techno-épileptique en plein milieu ! La démonstration de ce qui sépare le badass du beauf. Le film parait avoir usé beaucoup de gens, mais je me suis auto-enjaillé devant, pile dans le bon mood. Mon seul regret est que les coffres de contrebande de Kirk ne contiennent pas le trésor du capitaine, à savoir de bons bâtonnets de colin pané.


Bon, j'en ai déjà dit bien trop, et pas assez en même temps, car tout le plaisir d'une telle nuit repose autant dans la rencontre et le partage avec les amis d'internet. Merci à tous ceux que j'ai croisés, mais aussi aux autres. Et à dans 1 an !

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"On était si pauvres, que quand un cambrioleur s'est introduit chez nous, on l'a dévalisé."

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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 02 Oct 2023 10:29 
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Nanarland lui doit beaucoup
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Merci pour vos retours !

Comme chaque année je poste ici la liste des extraits des cuts, car je vois que ça a déjà été demandé ;)

Cut 1

Les Seigneurs du Ghetto (1999)
The Immortal (2000)
Villu (2009)
Montréal Clandestin (1992)
Guardianes de la dimensión prohibida (1994)
Montréal Clandestin (1992)
Encore plus de dalmatiens (2000)
Ice Spiders (2007)
Aventura al Centro de la Tierra (1965)
Ice Spiders (2007)
Lavalantula (2015)
Les Copains mousquetaires : Un toutou et tous pour un (2014)
It’s Alive! (1969)
La Nuit des Vampires (1998)
Matilda (1978)
Arena (1989)
Villu (2009)
Boner Raja Tarzan (1995)
Villu (2009)
Boner Raja Tarzan (1995)
L'anti-gang (1981)
Adi Manav (1977)
Empire of the Dark (1990)
Magdalena la sexorcisée / Le cadeau du diable (1974)
Empire of the Dark (1990)
Kaplanlar (1985)
Empire of the Dark (1990)
Bond 303 (1990)
Escape from Death Block 13 (2021)
Saleem (2009)
Fight of Fury (2020)
The Immortal (2000)
Spawn (1997)
Fight of Fury (2020)
Le Secret du Club des Millionnaires (2021)
Fight of Fury (2020)

Cut 2

The Match-Stick Flame 2: Lunada Bay (2023)
Mac-10 (1985)
Gunblast (1986)
Mac-10 (1985)
Gunblast (1986)
Mac-10 (1985)
Gunblast (1986)
The Terrorists (1988)
Gunblast (1986)
Monstruosity (1987)
The Terrorists (1988)
Monstruosity (1987)
The Terrorists (1988)
The Match-Stick Flame (2020)
The Terrorists (1988)
The Match-Stick Flame (2020)
Blood Shot (2013)
Bells of Innocence (2003)
Monstruosity (1987)
Un Candidat au poil (1976)
Un Amour en Héritage (2017)
The Secred Dog (2016)
Road to Revenge (1993)
US Warrior (1986)
Mac-10 (1985)
Superman contre les robots (1967)
Shamelessly She-Hulk (2007)
Benglar Superman (1990)
Shamelessly She-Hulk (2007)
Benglar Superman (1990)
Terreur dans la forêt (1982)
Gideon (1998)
The Rug Cop (2006)
Le Monstre du Marécage (1957)
Philosophale (2001)
The Minis (2007)
Mac-10 (1985)

Cut 3

Air Panic / Terreur dans les airs (2002)
Q (2011)
Des Femmes pour Gourpanov (1983)
Plein Fer (1990)
La Nuit du Saigneur (1981)
Aaryamaan (2002)
Mon Super Pote (2021)
Mystics in Bali (1981)
Mortal Kombat: Annihilation (1997)
Le projet Shadow Chaser 2 (1994)
Tilismi Jazeera (1996)
Londres, la primitive (1965)
Stryker Force (1987)
Londres, la primitive (1965)
Stryker Force (1987)
Londres, la primitive (1965)
Québec Exposée (1992)
Mission Commando (2011)
Québec Exposée (1992)
Parcours Sanglant (2002)
La Malédiction de la Vallée aux Serpents (1987)
Jaanbaaz Khiladi (2016)
La Déchirure 2 : Parfait amour (2008)
Le Défi Meurtrier des Tigres Noirs (1975)
Les Anges de la Mort (1977)
Hard Justice (1995)
Sudden Thunder (1990)
Kaplanlar (1985)
Magma: Earth’s Molten Core (2005)
The Minis (2007)
Aaryamaan (2002)
Mission Commando (2011)
Aaryamaan (2002)
Magic Lizard (1985)
Justice Ninja Style (1985)

Cut 4

Satyam (2003)
Décadence (1999)
Montreal Clandestin (1992)
Sodomik Park (1999)
Lust World (2001)
Sodomik Park (1999)
Монстры (Les Monstres) (1993)
Bomberman (1979)
Scanners III - Puissance Maximum (1991)
Scanner Cop (1994)
Scanners III - Puissance Maximum (1991)
Scanner Cop 2 (1995)
Bomberman (1979)
Army (2001)
Konga (1961)
Army (2001)
Hobgoblins (1988)
Mission Thunderbolt (1983)
Transmutation (1988)
Pink Force Commando (1982)
The Beheaded Man (1991)
Papi Gudia (1996)
Grid Runners / Virtual Combat (1995)
Des Femmes pour Gourpanov (1983)
The Beheaded Man (1991)
Des Femmes pour Gourpanov (1983)
Kill Squad (1982)
Des Femmes pour Gourpanov (1983)
Péril Atomique (1998)
Empire of the Dark (1990)
Magma: Earth’s Molten Core (2005)
Final Executor (1984)
Simon Sez : Sauvetage Explosif (1999)

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"Dans le monde de "Last Action Hero", j'suis à peu près persuadé que c'est Ralf Moeller qui joue dans "Un flic à la maternelle". (Plissken)


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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 02 Oct 2023 15:16 
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Commissaireverdier a écrit:
Les cuts : Comme l'année dernière, je déplore l'absence de classiques du nanar et l'omniprésence d'effets spéciaux/visuels douteux.

Le problème, c'est que les classiques ont déjà été bien essorés avec les premières éditions et qu'on commence à les connaitre par cœur. Ce serait très dommage de galvauder des nanars cultes en rediffusant ad nauseam des extraits connus et pour ma part, je préfère découvrir de nouveaux titres inconnus. Cela dit, un peu plus de Chuck Norris pour l'année prochaine ne pourrait que cartonner je pense. Revoir aussi quelques extraits de Clash Commando (la scène de l'hôpital notamment) serait aussi un vrai plaisir dont on ne se lasse jamais.

Commissaireverdier a écrit:
J'en profite pour suggérer quelques films pour la nuit suivante au cas ou quelqu'un me lirait :

- Exterminator avec Robert Ginty (parce que, quitte à mettre un vigilante movie, autant mettre un nanar)

Je suppose que tu veux parler de Exterminator 2, qui est effectivement un bon petit nanar. Le 1 n'est pas nanar du tout en revanche. :wink:


Et maintenant, mon débrief perso :

Encore une Nuit blanche inoubliable, dont on se remémorera tous au soir de notre vie, en disant "j'y étais", le genre d'évènement total qui fait qu'on ne va pas mourir en regrettant de n'avoir pas réellement vécu. Un grand bravo à tous les organisateurs et un très gros merci pour tout le taf fourni.

Le travail de Labroche sur les Cuts se surpasse d'année en année, les raccords sont de plus en plus millimétrés. J'ai encore découvert des titres à voir impérativement (le diptyque The Match Stick Flame a l'air très sympa, de même que les mondos) et je ne regrette pas d'avoir acheté le Blu-Ray de Justice Ninja Style chez Vinegar Syndrome, qui a l'air vraiment sympa au vu de son extrait. Je fus profondément ému et flatté de voir autant de mes extraits cette année et vous avez vraiment réussi à faire marrer toute la salle avec l'enchaînement des fusillades des films de Nick Millard. Ca m'a aussi fait plaisir d'entendre le public rire devant l'extrait de It's Alive! alors qu'il avait fait un bide l'an dernier. Egalement super content que l'extrait de Army ait aussi bien marché (il faudra que j'en fasse une chronique de celui-là, en plus je crois qu'aucun film népalais n'a été chroniqué jusqu'à présent).

Les bandes-annonces ont été mortelles cette année encore. La BA faite à destination des jeunes gens avait été diffusé lors d'une des premières Nuits Excentriques, dont j'avais vu une vidéo postée par un spectateur sur YouTube, mais la revoir en vrai sur grand écran était un moment magnifique. RIP également à la BA qui a rendu l'âme en direct (je l'ai filmé avec ma caméra pour en garder une trace). La misogynie ultra-gratuite de la BA de Détective est vraiment sidérante. On notera que si les voix-off des bandes-annonces VHS de films d'action des années 80/90 en faisaient toujours des caisses avec une voix de gros bourrin, les voix-off des BA de films d'action des années 60/70 pour salles de quartier donnent toutes l'impression qu'elles vont se conclure par un gros bâillement et un "Bon, ça y est, c'est fini, maintenant un antidépresseur et au dodo..."

Sinon, j'ai eu la chanson du clip Comme au cinéma dans la tête pendant tout le dimanche. Delon chantant son amour envers lui-même, c'était peut-être le plus beau moment de la Nuit. :worship: :worship: :worship:

Hyper-content d'avoir revu Hitman le Cobra, l'intégrale de Philippe dans une qualité HD à couper le squeele. Et super-heureux d'avoir pu discuter avec John Nada, James Bataille, Kobal, Hermanniwy, Darma, Rico, Wallflowers, Kevo42, Labroche, Barracuda, Claude Gaillard et Guillaume Le Disez aux entractes (du coup, j'ai un peu loupé le début des quizz à chaque fois) et d'avoir serré la main d'Otto Rivers, même si on n'a pas eu l'occasion de discuter cette fois.

Pour finir, les films :

_ Excellente idée d'avoir diffusé Eaux Sauvages en premier. C'est le seul où mon père, qui m'accompagnait, ne s'est pas endormi et a pu participer à fond. S'il était passé en deuxième, troisième ou quatrième, son absence de rythme aurait sans doute éteint une partie de la salle. Je l'avais vu il y a plus de dix ans, dans une copie VHS pourrie en plusieurs parties sur DailyMotion, et pourtant l'intégralité du film et beaucoup de ses dialogues étaient restés gravés dans ma mémoire. Mais le revoir en salle, en copie 16mm, dans une ambiance surchauffée, a été un moment de grâce, le sommet de la Nuit.

_ J'ai adoré découvrir Cara Majaka et me suis beaucoup marré devant. Mon père a dormi tout du long et j'ai effectivement noté quelques longueurs sur la fin. Il y a eu un moment, aux alentours de deux heures de film, où j'ai entendu des commentaires de certains spectateurs au deuxième balcon qui trouvaient que le film n'en finissait pas. C'est vrai que les sous-intrigues et personnages (le méchant gourou moustachu qui débarque aux deux tiers du film) s'accumulent sans qu'on voit de signes de résolution de l'intrigue principale. Mais honnêtement, j'ai passé un super moment. Priya est à la fois très choupie et très flippante (mine de rien, la gamine a du charisme) et même son côté première de la classe n'en fait pas une "gosse énervante" comme dans la plupart des nanars avec enfant-star. Comme Kobal, j'ai trouvé certains effets spéciaux pas aussi honteux qu'il l'aurait fallu, mais la plupart des CGI étaient quand même très très moches et très kitschs (l'éléphant et le rhinocéros :worship: :worship: :worship: ).

_ Revoir Parole de Flic me pousse à réévaluer sa note. Je l'avais vu il n'y a pas longtemps à la télé sur OCS et l'avait trouvé relativement mineur, comme Ne réveillez pas un flic qui dort : réalisation propre, de grands acteurs au casting, photographie soignée, parallèle évident avec les escadrons de la mort gaullistes de Charles Pasqua... Mais là, au Grand Rex, tout partait en vrille dans le lourdingue. J'ai autant tripé sur l'égo-trip de Delon _ qui pond un film dans lequel TOUS les personnages, à commencer par lui-même, sont FOUS AMOUREUX de Delon, où le grand méchant se suicide parce qu'il est incapable de tirer sur son grand amour Delon (les scènes de Jacques Perrin avec Delon sont tellement chargées d'érotisme qu'on s'attend vraiment à ce que Jacques lui dise aussi qu'il se sent seul), où la femme du méchant est aussi amoureuse de Delon (aucun reproche dans son regard quand elle regarde Delon devant le cadavre de son mari), où les nénettes d'à peine 20 ans se sentent seule, se battent entre elles et se foutent à poil dans l'espoir fébrile d'être tringlées par ce dieu vivant, sans même avoir peur de prendre feu au contact d'un tel bloc de virilité _ que devant le bad-trip sous acide de Francis Huster dans Le Faucon (un vrai film). Certes, Delon joue bien au contraire de Francis Huster, et le scénario est moins incohérent, mais purée, cette intro néo-colonialiste, c'est du délire en barre ! Parole de Flic, un film de gauche ? Au moins autant de gauche que Tintin au Congo. La happy end est aussi particulièrement guimauve.

_ Fabien/Wallflowers a été particulièrement honnête dans sa présentation de House of the Dead : ce film est bien "une torture". C'est vraiment le genre de truc qui te lamine le cerveau. Parole de Flic était un nanar à gros budget bien réalisé. House of the Dead est un nanar à gros budget plus mal torché que la plus nulle des séries Z. Ce machin pousse tellement haut la barre de la connerie qu'il en devient très drôle mais aussi très éprouvant. C'est en voyant ce genre d'horreur absolue qu'on se dit que les années 2000 ont plus mal vieilli que les années 80. Mon père n'a pas réussi à s'endormir sur celui-là alors qu'il aurait bien voulu. :-D

Paré pour en reprendre le 28 septembre 2024 !

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Dernière édition par JACK TILLMAN le 05 Oct 2023 13:46, édité 1 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 02 Oct 2023 18:03 
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Hello, de retour dans ma campagne!

Que dire, après une nuit Nanarland 2022 de fou furieux, de cette itération 2023 ? Hé bien pour moi c'est un résultat en demie teinte, car si cette nuit 2023 fut fort plaisante, elle ne se hisse pas à mes yeux au niveau de nawakitude et de réjouissance de la précédente. Bien sûr, je mettrais cela à la lumière du fait que 2022 fut ma première expérience, et qu'il est toujours difficile de réitérer plus beau, plus fort, plus whaou.

Cette année, le thème aura été celui de l'eau, l'eau sauvage pleine de rapides, l'eau qui nourrit la voiture et qui abrite Khali, l'océan où Delon trouve le repos la paix et l'amour, et l'eau qui entoure l'isla de la muerte (la mort en espagnol, selon clint howard).

Cette année, j'ai pu rencontrer Jack Tillman, et ce fut une rencontre très chouette, mais j'avais peur de lui prendre trop de son temps et de lui pourrir le début du film et je suis un grand timide qui a encore du mal à discuter avec des spécialistes du nanar d'égal à égal (désolé, je ne suis pas diiiiigne)... Et comme je suis venu avec des amis et qu'ils m'avaient tous l'air si carbonisés à 8h, que j'ai pas insisté pour rester papoter à la fin de la séance.

Et cette année, mon ordre de préférence suivant l'ordre de visionnage, ce sera plus simple de dérouler mon avis:

1- Eaux Sauvages : après plusieurs années à relire la chronique et à regarder des extraits sur le net, j'ai enfin vu cet ovni à la jaquette si... improbable ? et moche ? Et... ouais, j'avais parié dans mon groupe que ce serais le plus fou, j'ai eu raison. Ce film est dingue. Pas foufou comme un Samouraï Cop, non, ce film est un Message à Caractère Informatif scénarisé sur les bonnes pratiques à suivre lors d'un séjour en rafting, et dont l'un des comédiens décide de ne pas jouer le jeu et de liquider tout (ou partie si manque de temps) du casting. L'acting, magnifié par un doublage tantôt neurasthénique, tantôt outrancier, tantôt juste à côté de la plaque ou en retard, est l'antagoniste principal du métrage (petite pensée pour la scène du voyage en camion ou la chieuse de service tient la conversation avec le conducteur qui se retient visiblement de la jeter sur la route au prochain virage... en tout cas c'eut été réaction normale et même salutaire que de procéder ainsi). Les acteurs, qui visiblement n'avaient pas grand chose à jouer, partent dans de grands discours qui se voudraient philosophiques, quand Ron Berger et ses acolytes ne nous récitent pas tout le manuel de sécurité du parfait petit rafteur. A ce propos l'explication de l'utilisation du moteur de bateau a été une incroyable souffrance, paraissant sans fin ("mais TA GUEULE!!!" selon le public) Toutefois, le film donne une vision cool du rafting, une activité tellement chouette, qu'on en oublie visiblement la mort des membres de l'équipe, la possible présence d'un tueur dans le groupe, l'essor d'un prédateur sexuel, lorsque finalement on descend les raftings en riant et en en prenant plein la poire. Potentiellement je miserai également que l'équipe semble être constituée exclusivement de connards, capable de pleurer la mort de leurs camarades d'aventure tout en le bolossant, à l'instar de cet épitaphe concluant la mort de Mike, mort suite à une chute en escalade (et un plan séquence de préparation beaucoup trop long et centré sur son short) "et c'était même pas une montée si difficile que ça". Bref, ce fut une belle découverte, un bon moment, sublimé par la réactivité de la Salle, et pour conclure, je n'aurai que ces mots : "la-LAAAAA la-LAAAAA la-LAAAAA la-LAAAAA"

2- Cara Majaka : dire que ce n'est pas mon premier film indien n'aurait ici aucun sens, le cinéma indien n'ayant plus rien à prouver en matière de folie, de diversité et de richesse. J'ai été clairement positivement surpris, ce film étant loin de ce que je m'imaginais au regard du synopsis. On ne peut lui reprocher sa longueur, au regard de ce qu'on voit habituellement aux alentours. Par contre, la quantité d'informations est assez élevée. Parti me chercher un café, je suis absenté suffisamment longtemps pour perdre littéralement le fil de la trame scénaristique, au point de devoir me faire expliquer la continuité de l'intrigue... Je pense également que la distance culturelle rend difficile la compréhension de certaines décisions ou remarques des personnages et que voir 5kg de safran gâchés par une famille qui ne peut payer 30000 roupies de viande a fait tilter mon cerveau occidental. Lorsque j'ai vu le personnage du méchant transformé en robot géant j'ai été tout émoustillé par l'appréhension d'un combat à la Transformers. Alors même si LE SERPEEEEEENT!!!, la fin est une petite déception. Toutefois les phases d'action de la voiture sont suffisamment zinzins pour rendre plaisant ce film au niveau nanar, et les scènes de danse sont vraiment sympas et travaillées au point d'etre appréciables au premier degré. Alors nanar, oui, mais pas que...
Petit coup de coeur pour le grand père, qui semble traverser le film avec pour la plus grande partie un flegme de "ravi d'etre présent mais je m'impliquerai pas plus que ça pour aider ma famille", et pour la petite fille (dont j'ai oublié le nom, mais je suis sûr que dans son petit coeur tout mou elle me pardonnera), qui est plus motivée que jamais pour danser de manière frénétique et endiablée, qui a du charisme et de l'assurance, et qui s'amuse visiblement à atomiser le 4e mur à chaque aphorisme de son alter ego vengeresse.

3- Parole de flic (à noter que ce film fait partie de cette catégorie où on cite le titre pendant le métrage, comme "Rien que pour vos yeux", "Tais toi" ou "Rien sur Robert") : que se passe-t-il si vous greffez des cellules de Belmondo le Marginal sur une souche de Bronson le Justicier? Belronson le Justinal? Bronmondo le Margicier? Perdu, c'est Alain Delon. Pour paraphraser, Delon veut prouver qu'à 50 ans, il est encore dans le coup, il est Fit, il est cool, il est sexy, (il nous le prouve en cassant la gueule et en lèchant un grand black sur une plage, si si) bref il est Delon, et il est à saisir, surtout si vous vous sentez seules, Mesdames (l'hilarité provoquée par les gigantesques sabots de cette scène m'a fait espérer en vain un running gag à partir de ces mots, que ce soit en presence de Jacques Perrin ou de sa femme). Mais Delon n'est pas seulement cool, il est Tristesse, il est Noirceur, il est Vengeance et malgré le poids de la douleur et de la souffrance, il assure un max, lorsqu'il lui faut venger sa fille, apprentie voleuse d'amplis Panasonic fauchée en plein enseignement, et dessouder un gang d'escadron de la mort dirigé par son ancien collègue et ami, devenu le Judas de notre Sauv... euh de Alain Delon (ah bah si, Notre Sauveur). Heureusement Alain peut compter sur une police d'une incompétence Bessonesque, dirigée par une commissaire sexy (Fiona Gelin, mais on apprendra plus tard dans la soirée que c'est aussi une salope qui veut pas sortir, hein saloooope, allez voir Detective, y a Johnny dedans) qui se sent seule. Elle est secondée par Vincent Lindon (serait- ce un univers partagé avec le Faucon, un biopic du flic secondaire incompétent campé par l'ami Vincent?) Alors Delon saute dans la boue, Delon flingue avec son gros pistolet, Delon se grime en clown, Delon se sent seul, Delon remonte la Seine sans reprendre son souffle, et Delon casse les noix comme d'autres les couilles. J'ai vu plus haut que d'autres considéraient ce film comme un mauvais polar français mais pas nanar. Je ne suis pas d'accord (mais laisse les autres libres de penser ce qu'ils veulent), ce film est nanar. Essayez de me citer une péripétie de ce film. En face de ça, Clint Eastwood dans l'épreuve de force, c'est un faible. Delon est pire que Bebel dans le Marginal, il est inarrêtable, intouchable, imperturbable, c'est l'iceberg du film Titanic, d'ailleurs, s'il avait été sur le Titanic, il aurait sorti deux noix de sa poche face à l'iceberg, CRAC, et l'antagoniste aurait fui en criant " kaï kaï kaï". En fait il ne lui arrive rien au bout du compte, il est dans une situation de non-danger à tout instant, même entouré de 43 flics pourtant tous très bien cachés (ou bien ils ont poppé comme dans un vieux jeu de shoot). D'ailleurs personne n'a compris la fin du film. Jacques Perrin ne se suicide pas, il tente de tirer sur Delon, mais ébloui par la grandeur et le talent de l'Homme, incapable de tirer sur ce que les Dieux ont offert de plus beau au monde, il vise mal et tire dans sa propre tempe (hé oui, Bebel à la fin du Marginal, tu auras essayé, mais n'est pas Delon qui veut). D'ailleurs, petit point parent indigne, autant c'est manquer de tact que de laisser son fils voir son père mort la moitié du crâne cramée et éclatée, on peut plaider la panique, autant par contre, Alain, avant de pleurer ta fille, tu aurais pu assumer ton statut parental, au lieu de te la couler douce a la plage, à picoler et baiser. Ça n'engage que moi...

4- House of the dead: par Uwe Boll... Comment, on développe? Ok si vous insistez. C'est moche, c'est frénétique, c'est épuisant et ridicule. Monsieur Propre veut devenir immortel pour ne plus avoir à mourir, mais comme c'est pas bien il est puni et devient mort vivant. Deux cents ans plus tard, une armée de ce que les Spring Breaks ont formé de pire décide de faire une Rave, sponsorisée par Sega, sur son fief. Mr Propre tente de les inviter à rejoindre son armée de zombie, mais est combattu par quelques résistants assez bêtas, aidés par le capitaine Kirk, une caisse d'armes et une fliquette qui nous prouvera qu'on a pas besoin de Slim Fast pour perdre rapidement du poids. Le film est entrecoupé de scènes du jeu video, et de plans trournants rouges autour des personnages à leur mort. Tiens d'ailleurs, ce film étant ancré à son époque par ces scènes issues du jeu, quel impact a-t-il sur des personnes nées après, et qui n'ont pas la connaissance nécessaire pour faire le rapprochement avec le jeu vidéo?
Bon, d'ici que je poste, tout le monde aura parlé de cette scène de fusillade qui donne envie de s'énucleer, mais ce qui retient mon attention c'est la première victime (non, pas le spectateur), la fille qui se baigne, et qui se fait poursuivre par des bulles... C'est quoi cette non-scene?
Sinon autre question : y a t il plusieurs versions de House of the dead? J'ai l'impression que mon dvd a une autre version de dialogue, et que la version Grand Rex avait des scènes en plus. Ou alors j'ai dormi et mon cerveau a fait le reste...

Les jeux ont été très sympas, je regrette juste d'avoir encore manqué le coche car je savais pouvoir assurer sur les deuxièmes jeux. Le lot final ne m'aurait par contre pas intéressé, mes sorties à Paris demandant trop de logistique. Perso, qu'importe le lot final, surtout s'il est aussi naze que les autres, le but étant de faire le couillon sur scène. Mais ça n'engage que moi...

Les cuts ont été super sympas et j'ai été ravi de voir mon nom sur l'écran du Grand Rex (et ce matin ça faisait moins les malins à la machine à café), enfin il a fallu qu'on me dise la première fois "HÉ, Y A TON NOM A L' ÉCRAN!!"... Ah bah euh ouais ouais attends, on attend dans deux-trois heures pour que je voie ça... Et depuis j'ai appris à bomber le torse.

Il est très interessant de voir que Alphonse a joué dans des films très hétéroclites, et que les bandes annonces anciennes se contentaient de répéter le titre du métrage (par ailleurs ça serait fun si quelqu'un veut refaire les bandes annonces de la même manière pour Star Wars, Las Vegas Parano ou bien Comment réussir quand on est con et pleurnichard)

Ce que je retiens de cette nuit :
- quand la situation semble vous échapper, jetez un enfant à la flotte
-mais ne jetez pas votre pain dans les chiottes
- tire, joe, et amen
- Jack Tillman est super sympa
- je suis un karateka, un film de kung fu
- bruce lee est impeccable dans des films où il ne joue pas
- Hitman le Cobra est un très court métrage, certaines pubs sont plus longues
- les pubs Miko sont trop longues
- Pierre Richard s'est essayé au RAP, on dirait une mauvaise publicité des années 90, et j'ai vomi des oreilles
- Norbert Moutier a fait un film de dinosaure moins crédible qu'un porno
- j'ai appris que finalement le french kiss, c'est un bisou-clope (mais c'est sexy que si vous êtes Alain Delon)
- un baton n'est pas un bateau, Mike (mais quel beau short by the way, Mike)
- ETRANGER, SIGNE TOI!
- En France, SI le héros trouve deux soeurs jumelles en petite tenue dans son lit avec un sourire beaucoup trop coquin et entendu, MAIS que ce ne sont pas les sœurs Rauch, ALORS c'est une comédie
- Le thé des Sudistes, un vrai goût de Liberté
- Selon une spécialiste, Lyberty n'a pas l'air d'être une vraie américaine
- Dean Jones, en devenant un chien, y a perdu en sex appeal, mais il a gagné la coupe de cheveux de Chuck Norris, et sa capacité à foutre des beignes et sauter par la fenêtre
- Essayer d'ouvrir un bustier avec une rapière peut s'avérer dangereux. Vérifiez bien votre vaccin antitétanique avant essai
- j'ai commandé sur Amazon un minishort et une moustache pour aller à l'escalade
- Le plus fort entre l'éléphant et le rhinocéros, c'est le technicien des effets un peu spéciaux
- on va danser la rumba
- si vous ne voulez pas d'oeufs Grand CanyON, ben vois pouvez aller voir là bas
- Quand un grand emmerde ton fils, mais que le grand fait 2,10 m et 120kg, engueule ton fils
- les nanardeurs comptent jusqu'à 5
- salooope!
- vous ne pourrez plus dire que vous ne savez pas si on vous demande d'utiliser un moteur pendant une sortie rafting
- Mais ta gueule, par contre
- et enfin ne ramassez pas le pain dans les chiottes, merci (par ailleurs je felicite Régis et son esprit malicieux et pervers dont le but a été de nous faire souffrir au dernier point de la manière la plus vile : si vers 19h30-20h la scène m'a fait juste réagir par un "bééérk" un peu grimaçant, vers 4h du matin, surcuit de la nuit, mon cerveau a fait "AH NON AU SECOURS AH NON MAIS AAAAAH DEGUEULASSE FERME LES YEUX STOP AH MAIS EN PLUS ÇA DEGOULINE MAIS MERDE AAAHH BORDEL DE FIONS MAIS STOOOOP"... Ça durait combien de temps cette scène? 5 minutes?)

En conclusion, je reste sur l'idée que ma première nuit fut plus intense, et celle-ci un peu en-deça. Cependant, je reste persuadé que la découverte de la Première Fois biaise mon jugement. Merci encore les gars, le spectacle fut réjouissant, la salle fut au rendez-vous, et le feu est toujours là. Bref, cette année encore, j'm'en suis pris plein la poire!!

Des bisous (en toute amitié, hein, je ne me sens pas seul)

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Festival de la tarte à la va... Mais qu'est-ce que c'est que cette connerie? Il est où, mon "che" ?


Dernière édition par James Bataille le 04 Oct 2023 3:27, édité 1 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 02 Oct 2023 19:03 
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Bonjour à tous,

j'ai participé à toutes les Nuits du Grand Rex, je ne fais pas de classement mais celle-ci aura une belle place dans mes souvenirs:

Tout d'abord merci pour la démarche originales des hommages à Alphone Béni et aux bandes-annonces de la cave. C'était sur un autre rythme, ça stimule différemment.
Big up à vos efforts de narration ordonnée et d'upscaling sur Hitman le Cobra. Je n'ai jamais vu le film, il me manquait forcément des bouts dont l'anticlimax un peu décevant.

Outre les films j'ai apprécié l'ordre de programmation, c'était important de commencer par Eaux Sauvages vu l'attachement de beaucoup de monde ici à son extrait audio incontournable et j'apprécie toujours de commencer par un jalon du genre. Cara Majaka ne pouvait ensuite que passer en 2ème: plus tard il aurait assommé ou découragé trop de monde sur le papier. On aurait pu intervertir les deux derniers films, mais le caractère repoussoir d'Uwe Boll aurait démotivé et il fallait exhiber Alain Delon au sommet de son art au plus grand nombre.

Les films maintenant :
- Eaux Sauvages : quel bonheur de découvrir dans les meilleures conditions cette pépite sortie de l'enfer des VHS lessivées ! On retrouve les marqueurs du grand nanar incompétent : trop de personnages, du meublage, les acteurs en roue libre au second plan, les dialogues légendaires, l'absence de doublages à plusieurs moments, le thème musical infernal. Les personnages plus odieux que leur tueur participent aussi beaucoup à la bonne ambiance de la projection.

- Cara Majaka : je m'ouvre doucement aux cinémas indiens, j'ai sauté sur l'occasion l'an dernier de voir R.R.R. en salle et j'avais avant beaucoup aimé Endhiran (un bon buddy-movie avant de devenir une usine à extraits). La répétition des scènes 3D et des effets s'estompe après le début du film, il y a quelques outrances mais je me demandais presque ce que le film faisait là, puis les incrustations et scènes 3D se sont enchainées ! J'ai aussi été pris par l'histoire, bravo au démon miniature d'avoir survolté tout ça. Une très belle pêche assez accessible, et ce sera difficile de faire moins long dans ce style.

- Parole de flic : j'aime le Delon des bons films de sa jeunesse mais j'aime beaucoup aussi les polars burnés, les années 80 sur pellicule et les acteurs français en dérapage incontrôlé. Autant dire que j'ai été servi ! Un nanar très accessible quand on passe la barrière temporelle, c'est très bien d'avoir glissé un film de genre presque normal au milieu du reste. Bravo également pour le clip de "Comme au cinéma".

- House of the dead : c'était mon premier Uwe Boll et je ne me précipiterai pas pour voir la suite. C'est le film le plus vulgaire et putassier du lot (ce n'est pas forcément un défaut mais là on sentait le film de connard), le plus assommant auditivement (et pourtant il y avait de la concurrence) au point qu'une explosion en surround a choqué toute la salle à un moment. La VF était un peu faiblarde aussi. La fatigue a aussi bien sûr beaucoup joué mais aussi le relâchement généralisé dans la salle, ça parlait beaucoup par moments.

Meilleure citation : "Je ne sais pas ce qui se passe ici mais tout ça n’a pas l’air naturel" (Eaux Sauvages)
Meilleure brushing : Stryker Force
Meilleur extrait au frontière du nanar : Lavalantula
Meilleure bandes-annonces : Helga
Meilleure pub : South Gold, la boisson des Sudistes
Meilleure (seule ?) séquence animée : Encore plus de dalmatiens (et pourtant je déteste habituellement tous les extraits animés à deux sous)
Meilleure séquence animalière : Un candidat au poil
Meilleur documentaire animalier : Montréal Interdit

Les +
- Eaux Sauvages
- Parole de flic
- Cara Majaka
- Les pubs Miko car je pourrai en parler avec ma tata qui fabriquait ces glaces à l'usine

Les -
- House of The Dead
- Ne pas avoir glissé qu'on allait voir un film du Cüneyt Arkın français
- Toujours pas de rediffusion de la bande-annonce de "Elles font tout"

Ma wishlist 2024-2030: Parking, Un film où le doublage français fait toute la différence, Un polar/thriller foiré, Une comédie française navrante, Un film dégoté par Cutrecon, Torque la route s'enflamme

Encore merci et à l'an prochain :worship:

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wubba lubba dub dub !


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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 02 Oct 2023 19:08 
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Bonsoir,
Enfin de retour à la maison, je vais y aller de mon ressenti et lirai les avis après, parce que comme je suis une personne fortement influençable, je sens que ça pourrait ré-évaluer certaines de de mes opinions.

J'avoue que je suis un peu "mitigé" sur la soirée. Bon, c'est pas que je ne me suis pas amusé, mais sur toutes les soirées que j'ai faites, ce n'est pas celle qui m'a le plus marqué. Certaines nuits, je resortais en mode "Ok, c'était la meilleure nuit de ma vie". Là, j'étais content, mais sans être ultra euphorique.
Déjà, il faut féliciter toute l'équipe et toutes les personnes impliquées. Et puis je vais faire un shout-out spécial aux graphistes qui, chaque année, donnent une nouvelle direction artistique à la Nuit. Tous les ans, elles sont hyper jolis et je crois que je n'en avais jamais parlé dans mes débriefs alors que ça mérite tant de louanges.
J'ai été content de revoir des stands garnis de diverses merveilles. Avec la pandémie, ils avaient disparu (et c'est normal), mais les livres et DVD qui ne sont pas forcément ceux qu'on mettent aux devants des vitrines, ça fait plaisir de les retrouver, et encore plus quand l'auteur met une petite graphouille avec le sourire, et en m'offrant des sous-bocks et un badge parce qu'il n'y avait plus de monnaie dans la caisse alors qu'on me devait que 10 cents et que j'ai dit "Nan mais c'est pas grave, gardez la monnaie".

Au niveau des stands, je vais quand même souligner un truc un peu moins positif, mais c'est une expérience personnelle, et ça n'a sûrement pas été vécu de la même manière pour la majorité des gens. Mais avec mon long voyage, j'arrive généralement tard. Le point positif, c'est qu'il n'y a plus de file d'attente quand j'arrive. Le côté négatif, c'est que je suis condamné à partie haute de la salle.
Mais bref, ça, ça me dérange pas. C'est juste qu'il y avait un stand de vente de bière au gobelet à l'étage (peut-être aux autres aussi ?), et comble de malchance, je me suis placé dans un groupe d'environ 10 personnes qui semblaient être de gros consommateurs de la boisson. À partir du début de la soirée, et à peu près toutes les 15-20 minutes, il y avait une personne du groupe qui se levait et qui allait chercher 4 ou 5 gobelets pour le groupe (très belle dextérité au niveau du poignée d'ailleurs). Ils ont essayé d'être discret, mais après 4 ou 5 fois où une personne devant vous se lève, que des personnes se lèvent pour le laisser passer, la même chose au retour... et que tout ça, ça fait pas mal travailler la vessie et ça a provoqué plus d'aller-retour ponctuel, c'était un peu dur d'entrer dans certains moments de la soirée. Et je pense que ça a joué sur l'expérience de ma soirée.
Après, ils n'ont pas été incorrects, ils n'ont pas hurlé ou fait des choses qu'on peut faire après avoir bu 3 ou 4 bières en moins d'une heure, j'avais juste peur d'en voir partir certains dans ces escaliers obscurs, mais y a pas eu de chute.

Pour le contenu en lui-même.
Les cuts étaient cool et hyper bien travaillés (dans le sens où y a de vrais choix de montages et de sacrées idées, comme le dernier cut et ses images subliminales de Québec Exposée), mais j'ai eu l'impression que ça partait très haut en termes de qualité nanarde et que j'ai eu plus de mal à vraiment accrocher plus la nuit avancée.
Par exemple, j'ai beaucoup aimé le spot pour le thé glacé (omg ce truc) et les cuts sur Montréal Clandestin ou de Fight of Fury. Sur la seconde salve, les échanges de tirs (Mac-10 and co), c'était fou. Mais ensuite, j'ai eu du mal à autant apprécier les cuts suivants. C'est comme si ça partait très fort pour moi et que le soufflet retombait petit à petit.

Pour les films
Eaux Sauvages : Je n'étais pas inquiet quant à l'accueil de ce film. Il fait partir de ces films autre et uniques, un peu comme un "The Room" ou "White Fire", qui, quand tu le montres à quelqu'un un peu intéressés par les nanars, on reconnait tout de suite ses vertus. Oui, y a certainement des gens qui accrochent moins, mais sur une salle de milliers de personne, je ne suis pas surpris que ça marche et qu'on reprenne en chœur la BO.
Le faire diffuser dans une Nuit (Excentrique ou Nanarland) a l'air d'avoir été un vrai chemin de croix et c'est vraiment un bonheur que le film y ait enfin eu le droit. Il le méritait.

D'ailleurs, au rang des félicitations que l'on devrait faire chaque année et qu'on ne fait jamais. Un gros bravo aussi pour tout le travail effectué pour diffuser des films nawak... tout en respectant les auteurs et leurs droits. Je veux dire, y a certains films, vous pourriez les diffuser sans rien demander à personne, personne n'y verrait que du feu. Mais contacter les personnes (Neil Breen, l'équipe d'Eaux Sauvages, Jean-Marie Pallardy,...) pour leur dire "On va diffuser vos films, et on va bien se marrer" (je caricature), faut quand même avoir des tripes et des noix.

Cara Majaka : hmmmmm... j'ai eu un peu de mal, mais je ne saurais vraiment pas dire pourquoi.
Parce qu'il a tout. Y a un truc nanar à chaque séquence, que ce soit par la folie du métrage ou le choc culturel. Et j'ai ri en de nombreuses occasions, mais j'étais aussi pas mal lassé et j'attendais aussi pas mal la fin pour passer à la suite.

Paroles de Flic : J'avais prévu de dormir sur le 3e film, mais moi aussi, je suis tombé amoureux de Pratt.
Je pense que c'est un film qui, si je l'avais vu dans mon coin, il ne m'aurait pas intéressé. Mais sublimer dans la Nuit Nanarland et en faisant ressortir tout ce qui ne va pas dedans, je n'ai pas pu fermer l'œil et restera un de mes moments favoris de la soirée (faut dire aussi... y avait plus de bière au stand)

House of The Dead : Ok, c'est bon, Alain n'est plus là. Je peux m'endormir. Passer l'intro et l'entrée en scène de Jürgen Prochnow et Clint Howard, c'est bon, la fatigue m'emporte JUSQU'A CETTE EXPLOSION DE MALADE QUI A RÉVEILLÉ TOUT LE QUARTIER. Je sais pas ce qui s'est passé, je sais juste que ça a explosé.
Et du coup, j'ai regardé tout le reste. Je l'avais vu... mais je me suis rendu compte que je n'en avais aucun souvenir. C'est assez fou (non, ça s'appelle vieillir en fait). Je me rappelle que je n'avais pas aimé et la séance m'a rappelé pourquoi. Mais il avait entièrement sa place. Ces transitions vidéoludiques hors de propos, sa musique,... il a des arguments nanars bien ancrés dans leur époque. Un peu comme les cuts de "Spawn" "Mortal Kombat: Annihilation finale" que j'ai vu, que j'ai en VHS pour l'un, mais dont j'avais oublié à tel point c'était moche. Y a certainement tout un tas de film de ma jeunesse que j'ai vu mais pour lesquels je n'étais pas conscient à l'époque de leur potentiel nanar.

Voilà. Plus jamais ça. Jusqu'à la prochaine fois.

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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 02 Oct 2023 19:10 
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Apprenti Nanardeur

Inscrit le: 08 Avr 2013 11:37
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C'est mon premier compte-rendu sur le forum mais je ne compte plus les nuits à vos côtés – la première fut la 3ème nuit excentrique, et depuis j'en ai fait bien d'autres, dont toutes celles au REX. La version 2023 est un peu douce-amère, car c'est la première que je ne finis pas. J'aurais pu tenir, mais j'ai pesé le fait que j'avais déjà vu plusieurs fois House of the Dead d'un côté, mes obligations du dimanche de l'autre, et la raison l'a emporté... Je suis néanmoins content d'être resté jusqu'aux derniers cuts, qui m'ont permis de découvrir l'impensable bande-annonce de Détective.

Encore une belle sélection cette année en tout cas. Je connais quasiment par coeur les Eaux Sauvages, mais le Grand Cagnion prend une dimension autre sur grand écran et dans une belle copie. Je crois même avoir compris le scénario cette fois-ci, ce qui ne laisse pas de m'inquiéter. Cara Majaka était vilain comme il faut, avec quelques créatures numériques qui n'auraient pas déparé dans Amazing Bulk et Magic Moorthy, l'homme invisible qui porte chapeau et veste, mais manifestement ni chemise ni pantalon. Une petite réserve sur la longueur – 2h10 au lieu des 1h30 syndicales, ça déséquilibre un peu le bloc de programmes. On me dira que 2h10, c'est un court-métrage en Inde, je répondrai que le film aurait duré dix minutes si Kali-du-puits n'avait pas été retenue par un embouteillage. En tout cas je salue la prise de risque ! Le clou du spectacle fut pour moi comme pour beaucoup Parole de flic avec Alain Delon en sous-inspecteur Harry qui fait sa gym, emballe une femme qui pourrait être sa fille, emballe sa fille aussi à la morgue et offre ce final brise-neurones au cirque Pinder.

Mes séquences préférées de chaque nuit sont généralement les pré-programmes et je n'ai pas été déçu. Je pense en vrac :
    aux films que l'Office du tourisme québécois ne veut pas que vous voyiez
    aux gunfights dans lesquels il est impossible, même avec la suspension consentie d'incrédulité la plus généreuse, de croire un instant que ça tire à balles réelles
    à "Helga", sujet du micro-trottoir le plus gênant de l'histoire
    à "Je suis karatéka (et en état de dépression avancée)"
    à "La fureur du kung-fu", son Bruce Lee qui téléphone depuis un autre film et son nouveau dragon, Bruce Rhee (ça se prononce pareil, c'est un sacré hasard)
    à cette scène de Dossier érotique d'un notaire qui annonce déjà tout Pallardy : les amours troubles, les notaires, le montage nerveux
    à ces petits éléments différents, comme les pubs pour la boisson des Sudistes, le bel hommage à Alphonse Beni ou le clip de "Comme au cinéma" qui font que mine de rien, la Nuit se renouvelle un peu.

En un mot vous avez fait mentir Alain Delon : les grands hommes ne sont pas tous morts, certains programment une fête annuelle au REX !


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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 02 Oct 2023 22:59 
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Apprenti Nanardeur
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Inscrit le: 11 Mars 2009 21:18
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Petit débriefing de cette Nuit Nanarland 7, la 14ème pour moi (excepté celle de l'année dernière: pas pu venir car covidé).

Une seule chose : je ne mangerai plus jamais de pain. :shock:
Voilà.

Trêve de plaisanterie, j'y vais :

[*] Eaux sauvages :
Merci à la team Nanarland de l'avoir programmé :D . C'était le climax de la nuit pour moi ! Un monument de Nanarland. Un énorme plaisir d'avoir pu partager cet OFNI, restauré en version 2K, avec toute une salle de nanardeurs. Une communion hallucinatoire du public, qui découvrait le film (ou le redécouvrait), avec :
- son doublage VF de type "Message à caractère informatif de la COGIP",
- ses dialogues de l'espace (karma, noeuds carrés...),
- ses scènes de remplissage,
- ses acteurs amateurs,
- ses scènes régulières de harcèlement sexuel,
- ses deuils expédiés façon TGV,
- ses flash-backs un peu déroutants,
- sa musique lancinante qui reste dans la tête,
- son scénario pas fini,
- sa fin pleine de questionnements,
- le contraste extraordinaire entre sa volonté de meubler pour faire défiler les minutes et sa fin rushée à 100 à l'heure...
Et un public qui finissait par fredonner le thème lancinant du film, qui revenait toutes les 2 minutes. :D C'était le clou de la soirée pour moi, et pour un nanar de remplissage, je trouve qu'il est passé très vite. La magie d'une Nuit Nanarland...

[*] Cara Majaka :
Merci à la team d'avoir pris le risque de le programmer. Le film que j'attendais le plus, par curiosité. Peut-être pour ça que je ne suis pas entièrement rentré dedans (trop d'attentes ?). Mais si ca peut donner le goût de découvrir le(s) cinéma(s) indien(s), nanar ou pas... C'était une découverte, une expérience à vivre. Un incroyable mélange des genres (thriller/comédie/film de fantômes/films de robots/géants/film de possession démoniaque...), et des acteurs attachants. Des images qui pètent de couleurs, des décors grandioses (piqués quelquefois à d'autres :D ), des zooms/dézooms dignes des Inconnus (époque Biouman) ! Et une salle qui applaudissait en rythme pendant les chansons :D .
Mais comme je ne connais pas trop le cinéma indien (à part RRR et 2-3 autres), je ne saurai pas dire s'il est si nanar que ça. Je pense que la distance culturelle m'a empêché de vraiment l'apprécier à sa juste valeur. J'ai trouvé les séquences musicales (que je n'aime pas trop dans les films indiens) un peu longues, et les paroles un peu ronge-tête. Pour le coup, je pense qu'un film avec Chiranjeevi (ex: "Alluda Majaka", avec son héros "over the top") m'aurait peut-etre plus accroché. Mais bon, la longueur des films indiens restreint vraiment les choix possibles (durée: 2h40 pour "Alluda Majaka").

[*] Parole de flic :
J'ai vraiment apprécié le film. Pour moi ce n'était pas vraiment un nanar. C'est sûr qu'il est fait à 200 % pour mettre en valeur Alain Delon, le héros ultime, indestructible, imbattable, tombeur de ces dames,... Mais à part son ambiance et ses répliques 100 % années 80, légèrement sexistes ("Qu'est-ce t'as ? t'as tes règles ?") ou 200 % viriles ("Ca c'est tes tripes !, ça c'est ta gueule !, et ça c'est tes couilles ! "), je considère plus ce film comme un film sympa, à apprécier entre potes, qu'un véritable nanar. En même temps, le plaisir était là, donc c'est le principal :D

[*] House of the dead :
Le nanar parfait pour passer en 4ème film : les fusillades maintenaient le public bien éveillé. Des acteurs complètement aux fraises, et un film en roue libre avec un scénariste parti en vacances :D . Et les inserts du jeu vidéo dans le film, pour dire aux fans du jeu : "vous voyez ici, on est dans ce niveau-là du jeu !" (clignement d'oeil ! clignement d'oeil !), c'est vraiment du racollage de compétition. Un gros plus pour les "plans nichons" amenés très subtilement :D

Pour le reste :

Les + :
- une équipe jeune et dynamique (M. Rauger, la team, les bénévoles, l'équipe du Rex très sympa, le projectionniste très endurant)
- Un bel hommage aux films d'Alphonse Béni
- des cuts très rigolos et toujours inédits
- des extraits et bandes annonces sympas ("Sodomik park" :lol: ) et quelquefois mysogines :D ("Ne faites pas comme cette salope !")
- un "Hitman le cobra" toujours très sympa en version restaurée
- des quizz excellents ("Wasabite" :lol: )
- une boisson à tester : le thé des sudistes !
- une super ambiance, comm d'hab, avec une image top

Les - :
- le son était parfois un peu trop fort,
- apparemment il y avait un problème de clim et pendant le film indien il faisait très chaud.

Merci à tous !!!


Par contre, je ne peux plus manger de pain... :ninja:


PS: mes souhaits pour l'année prochaine:
- une rediff du cut nanarland avec le montage entre Robodog et SuperXgirl !
- comme films : "Ultime Combat", "Blood Shot" (de 2013 avec Brad Dourif), "Alien, la Créature des Abysses", "Dragon Kickboxers", "Vercingétorix", "Carnage", "Space Mutiny", "Kill for Love", "Robots 2000 odyssée sous-marine", "Cade: The Tortured Crossing (Neil Breen, 2023)", "Vampire Assassin", "Robot Holocaust".
-> et aussi, sur le site Nanarland.com, mettre le lien vers le Forum plus en valeur (pour qu'il soit plus visible).

_________________
"Ya le bon chasseur et ya le mauvais chasseur" (Dédé, chasseur de galinettes cendrées).
Citer:
Mad: "Nanarland. Le forum où on cite "le singe du diable" avant "2001 l'odyssée de l'espace".


Dernière édition par GegeGodfrey le 04 Oct 2023 20:37, édité 4 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 02 Oct 2023 23:51 
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Nanardeur Novice
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Inscrit le: 24 Jan 2006 10:47
Messages: 203
Je plussoie sur la très bonne idée de gagner du temps à l'entrée en recevant le bracelet depuis la file d'attente :worship:

Ce serait encore mieux si c'était fait plus tôt et que les possesseurs du bracelet passeraient avant ceux qui viennent s'incruster à 17h (Genre on fait patienter ceux sans bracelet sur la porte de droite et on laisse entrer les bracelets sur la porte de gauche) :P

Et merci aussi d'avoir déplacé la vente des Tshirts au 1er étage, c'était la cohue l'an dernier. La file d'attente au 1er était très tarabiscotée mais il y avait un bon stock à écouler. Avec tout ça j'ai mis du temps à comprendre que les vendeurs de films/livres étaient au 2ème étage, j'ai l'impression que c'est vite parti. Bah, ça ne valait sûrement pas l'affaire du siècle de l'an dernier : un Blu-Ray du Faucon à 10€, acheté juste après la projection.

_________________
wubba lubba dub dub !


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 Sujet du message: Re: Petit debriefing de la Nuit Nanarland 7ème du nom
MessagePublié: 04 Oct 2023 17:25 
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Nanardeur Novice
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Inscrit le: 22 Mars 2008 18:35
Messages: 172
Les 3 premiers films étaient du très lourd.
Je les avais déjà vus, mais c'était fou de voir Eaux sauvages et Cara majaka sur grand écran.
(Je viens de vérifier, j'avais vu Cara majaka pour la première fois en février de cette année... je l'aurai vu 2 fois en un an, bon sang...)
Il y a juste "House of the dead" que j'ai trouvé plus faiblard.
Ceci dit, commencer à projeter des films des années 2000 ouvre les portes à pleins de possibilités ; je me prends déjà à rêver de certains films au Grand Rex : Le pharmacien de garde, Les Gaous, ...

J'ai beaucoup apprécié la projection de BA d'Alphonse Béni (je veux voir toute sa filmo !), et je pense que comme tout le monde, j'ai été très marqué par ce cut où l'on mange goulument du pain. Un plan totalement anodin rendu superbement dégueulasse par son contexte. C'est ça la magie du cinéma !
Je me marrais encore tout seul le lendemain en y repensant. C'est clairement un cut dont on reparlera encore dans des années.
Sinon je retiens la BA avec "Bruce Rhee" aussi !
Et quelle tristesse d'avoir vu se désagréger une pellicule ! Je crois que c'était la BA de "Tire, Joe, et... amen !"

Très content que des nouveaux venus aient apprécié la soirée aussi, et d'avoir recroisé pleins de gens.
Ah et très fier d'avoir réussi à tenir toute la nuit sans m'endormir, pour la première fois ! Et d'avoir eu une cravate de JF Rauger tombant à mes pieds, pour la première fois également !
Merci beaucoup à l'équipe Nanarland d'organiser ça chaque année, et merci pour leur sympathie.

A l'année prochaine ! "Moi, je viendrai !"


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