bon ben voila...
j'etais parti pour aller voir " alexandre " mais manque de bol, il a été retiré de l'affiche et me voila avec pour choix, bob l'eponge et danny the dog ( marrant ces titres avec un prenom suivi d'un nom d'animal, remarquez je m'en sors bien , il eu put-y avoir babar l'elephant, kermit la grenouille, evelyne thomas la dinde etc..etc.. ).
..je n'ai pas osé assister à une projection de bob l'eponge car il me semblait au vue de l'affiche plus en direction d'une clientèle moins agée que moi.
je ne raconte donc pas la fin de danny the dog, mais j'en brosserais les grandes lignes.
il s'agit de l'histoire d'un pauvre gars ( jet li = danny ) que son proprietaire, bob hoskins ( mario dans super mario ) prend pour son chien, et ce depuis sa tendre enfance.
bob hoskins est une sorte de parrain de la maffia ecossaise à glasgow ( ???? ).
lorsque celui-ci est pris à parti pas une bande rivale, il lache son chien ( litteralement, il lui defait le collier comme on retire une muselière d'un rotweiller ) qui en 2 temps 3 mouvements etale tout ce qui represente une menace pour son maitre ( brave mon chien ! ramene la baballe ! )..
or, lors d'une de perigrinations du caïd, danny se retrouve subjugué par un piano et cela l'amène à rencontrer un accordeur aveugle ( morgan freemann une sorte d'ersatz de ray charles ) qui sympathise en 2 secondes, même si danny n'ouvre la bouche qu'une fois durant leur 1ere rencontre.
entretemps, un gars qui organise des combats à mort dans les bas-fonds de glasgow, est interessé par les talents pugilistiques de danny et incite le boss à y engager danny.
plus tard, le boss tombe dans un traquenard et danny, blessé, se retrouve livré à lui même dans la ville ecossaise.
il sombre dans le coma pour se reveiller dans l'appart' de freeman et de là s'en suivra un apprentissage lent et difficile de la vie, de la liberté et de l'amour.
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voila pour le scenario qui il faut l'avouer est des plus etranges.
c'est tout de même une drole d'idée que d'ecrire un film entier sur un gars qu'on prend pour un chien.
l'action se passe à glasgow qui me semblait une ville plus tranquille que bagdad ou grozny mais pourtant s'y deroule des pugilats ultimes à faire peur à un zarkaoui au sommet de sa forme.
qu'on peut avoir 3 accidents de voiture successifs, être mitraillé à la kalachnikov et s'en sortir avec juste une coupure sur le nez.
qu'on peut tuer n'importe qui, se battre contre une horde de junkies, un maitre des arts martiaux, traverser en combattant les murs de 15 appartements de long en large et de bas en haut ( veridique ), mitrailler à tout bout de champs, sans pour cela voir ne serait-ce que le bout d'une casquette d'un policier.
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reste à ce film une interpretation solide des acteurs principaux.
si le scenario est aussi mince que les chances de voir jean paul 2 danser la polka avant le printemps, jet li, morgan freeman et bob hoskins font leur boulot avec beaucoup de professionalisme, avec une mention pour ce dernier qui est vraiment une sacré ordure, on y croirait.
les combats ne sont pas mal, mais il y a toujours le detail recurrant du gars qui combat contre 15, et ceux-ci au lieu de se jeter ensemble dessus, attendent chacun à leur tour de se faire latter la tronche.
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bref, c'est du divertissement et comme le dit un certain canard : " on peut ne pas voir ".
_________________ Une scène que même le bon Dieu n'oserait imaginer
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