Autocitation de moi même qui a écrit:
¨Le dernier samouraï, ou la synthèse parfaite entre "Portés Disparus", "Vercingétorix" et "Le cercle des poètes disparus".
Dés le départ, on sait déjà que le scenar sera des plus banal:
tout d'abord on voit Tom Cruise se bourrer la gueule dans l'arrière salle d'une MJC du 19em siècle (avec la-fameuse-fiole-de-whiskey-que-l'on-cache-sous-son-manteau...) et qui une fois sur scène ne peut s'empêcher de ressasser le troma de la guerre du Vietnam, euh... non pardon du massacre des apaches par des flashs TRES signifiants sur toute la 1er partie du film (comme si le subtile jeu "alcoolico-depressif" de Cruise n'y suffisait pas).
Bref, comme il est au fond du fond, le pauvre Tom va vendre son âme au plus offrant: en l'occurrence un méchant diplomate japonais (toujours suivi par un garde du corps que l'on imagine lui aussi très méchant car il arbore une vilaine tache de naissance sur la joue droite...).
Une fois au Japon, Cruise se fait kidnapper par un faux méchant (en fait très gentil) samouraï parfaitement bi-langue en anglais (c'est plus simple pour les dialoguistes du film qui avaient pas envie de se fouler) qui lui apprend les bonnes choses de la VRAIE vie (le kimono, les batailles au sabre en bois sur fond de couché de soleil, le saké, les tongs en bois, ect...).
Du coup plus rien ne nous est épargné:
-Tom loge chez la plus belle fille du village (mais qu'il respecte trop pour oser la toucher)
-L'amitié virile qui naîtra entre Tom et les autres samouraïs du village grace aux combats de sabre en bois que Tom-perd-au-debut-mais-plus-à-la-fin car il est devenu un vrai sage.
-la fin tragique et héroïque du fils du samouraï (la scène la plus insupportablement drôle du film) qui n'en finit pas (3 bonne minutes au ralentis)
-le jeune et naïf Empereur déconnecté de son peuple par la faute de méchants conseillers avec des tâches de café sur les joues...
Enfin arrive la bataille finale: 1500 gentils samouraïs en tongs contre 15000 méchant avec des fusils et des mitraillettes... Et pourtant suite à un subterfuge (aussi incompréhensible et subtile que la bataille finale de Vercingétorix) les tongistes arrivent à scinder en 2 l'armée des méchants et à en décimer une bonne partie...
Mais la fin approche (il serait temps, ca fait deja plus de 2 longues heures que l'on est assis dans la salle), et en barroud d'honneur on a le droit à une chevauchée finale (encore et toujours au ralentis...), où l'on voit 500 figurants tirant sur les gentils mais en faisant bien attention d'éviter les 2 vedettes du film... of course...
Bref, je ne dévoilerais pas les 2 dernières scènes du film (certainement les plus bêtes et insupportables de vulgarité de tout le film), mais elles sont entre Portés disparus et Le cercle des poètes eux aussi disparus
En tout cas, si vous devez allez voir un film sur le Japon et sa culture, préférez largement Bill Murray à Tom Cruise (pour une fois l’un est moins drôle que l’autre).
Bref, tout ca pour dire que je suis pas loin de penser la même chose du film que Silver Von Lyndon (même si j'ai pas vu les références à la Scientologie...).
Je rangerais bien ce film entre Independance Day et The partriot, qui sont à mes yeux, 2 grosses bouzes débilitantes américaines.
(j'ai des arguments à faire valoir s'il le faut!) 