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Laboratoire d’analyse Gatman

Echantillon apporté au labo : Splatter University de Richard W. Haines 1984

Indices tendant à prouver la nanardise de l’objet :

Citation : The best I can say about it is that director/editor Richard W. Haines manages to keep the camera in focus most of the time"
-- James Kendrick, Q NETWORK FILM DESK

traduction : le mieux que je puisse dire est que le réalisateur/monteur richard w.haines reussit à faire la mise au point de la camera la plupart du temps

Le réalisateur est de l’école TROMA (a travaillé sur Toxic Avenger) --> fort indice de nanardise potentiel
Année : 1984 -->fortes présomptions de musique cheap et de coupes de cheveux ayant mal vieilli
Genre : slasher. Ce style de film gore est potentiellement riche en situation nanardes
Affiches affreuses :



Résultat détaillé de l’analyse après visionnage.

Coupes de cheveux : Nous sommes bien en 1984. et une étudiante rousse porte un cocker mort sur la tête. C’est également une très mauvaise scream queen
Acteur sans talent : 20%
Tous les étudiants de cette école catholique, théatre de meurtres (pas trop) sanglants jouent mal. On a ici l’une des plus mauvaise séquence de « ouh, j’ai eu peur, t’es con roger ». Hélas elle est trop courte pour contaminer durablement le reste du long métrage.



je tente de faire croire que j'ai eu peur mais j'y arrive pas

Figurant en roue libre : 5 %
les jeunes s’éclatant sur du rock 60’s sont dignes d’être comparés aux figurants de white fire (un croisement de breakfast club et des forbans !) Bon point
Les personnages de professeurs hélas jouent a peu près correctement, y compris le meurtrier, qui ne dispose que d'environ 20 secondes pour cabotiner tres légèrement. Mauvais point
Scènes de mini bar : plusieurs. A rapprocher de celles de Special Commando ou de La cité de La peur. Bon point
Plan nichon : 0 %
Trampoline : 0 %
Mise en scène : platitude absolue. Aucune progression dans l'intringue, à part un vague climax ç la fin.Aucun relief des scènes de crimes (quasiment pas une goutte de sang). Suspense totalement inexistant --> fort risque d’ennui

Effets spéciaux : 3% quasi inexistant, à part quelques plans gore bâclés. Pas de monstre en caoutchouc.
Stock shots : 0 %
Dialogues : plats. Aucune réplique culte. (une version française pourrait éventuellement corriger ce défaut)
Faux raccords/incohérences : 0,5 %. Juste un personnage qui semble rentrer deux fois par la même porte. C’est très peu.
Musique : synthé bontempi tout du long. Très redondante et peu expressive en même temps car utilisée à tort et à travers.
bruitages : le minimum syndical. pas de banques sonores pillées de facon outrageuse. les cris sont très moyens
Ninjas : 0%

Conclusion du laboratoire : navet 80’s. Le film tente de démarquer des slasher facon vendredi 13 mais aucun succès. Comme un sorte de Scream 2 qui aurait les ambitions d’Halloween avec les acteurs de Sauvés par Le gong. Du Troma sans le délire .A éviter.

Note de nanar : 0,5/5 (pour les figurants et les étudiants)


je crois que je suis en train de ruiner ma carriere...

Tiens, je l'ai celui là ... son visionnage attendra

Merci du tuyau

Mauvais film c'est vrai.
Très jolie manière de chroniquer un "on s'est fait avoir".

Bien vrai ! C'est bien vu !

au départ, je croyais vraiment trouver un chouette nanar avec les figurants débridés qui se croient à un concert des forbans en plein breakfast club (ca, c'est du choc culturel) mais c'est vraiment navet.

donc mefions nous, un nanar, ca se mérite. la plongée dans les videos clubs ne se soldera pas toujours par une pêche heureuse

tout à fait : excellente façon de parler d'un on s'est fait avoir!