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Correction: quelqu'un a t'il VU "the Island" ?

Mauvais esprit. Bouh ! The Island est un très bon film, avec une excellente première partie (très "L'âge de crystal") et une seconde - moins ambiance - mais riche en action qui dépote.

Idéal pour se réconcilier avec Michael.

Personnellement je ne serais pas plus surpris que ça si le discours du president of the USA n'etait pas justement un clin d'oeil à ID4.

Personnellement je reste convaincu que ce film est un plutôt "bon film catastrophe" parce que justement il joue avec le second degré du début à la fin, accumulant les clichés de manière assumée. Et des films catastrophes j'ai pu en voir à la pelle, il n'y a qu'a voir la bouse qu'est Deep Impact sur le même thème, dans le genre il se place au dessus du lot. Et puis comment Bruce Willis pourrait mourrir dans un film qui se prend au sérieux, voyons...?

Pour revenir sur Michael Bay, j'ai un peu du mal à saisir ce que vous avez à lui reprocher. Avec seulement 6 films au compteur on est très loin d'un Rolland Emerich qui lui se fout de la gueule du monde depuis des années et systèmatiquement. Qu'on aime ou qu'on aime pas les buddy movies, à part Pearl Harbour qui est véritablement pourri, le reste de la filmo de Bay est plutot potable ou tout du moins ultra-efficace. Le fait est que bientôt 8 ans après il n'est pas besoin d'être un érudit du cinéma pour se souvenir de ce film ce qui est de plus en plus rare quand on voit les productions récentes.

Je sais pas si c'est un argument pour ou contre le film... Je ne suis pas un érudit du cinéma, et en effet je me souviens d'Armageddon. Et de Taxi. Et d'Independance Day. Et même du Pic de Dante !

On se souvient plus du film pour son casting à 100 millions de dollars et ses effets spéciaux qui pètent (surtout avec le son DTS dans les UGC Ciné-Cité), que pour ses qualités purement cinématographiques. Mais bon, je ne vais pas me faire le chantre du cinéma de qualité à petit budget, moi aussi j'ai été le voir au ciné...

Pas d'accord. L'esprit de déconne est un élément à part entière du citoyen américain, c'est là que Bay a voulu en venir. J'ai l'impression que, si second degré il y avait, c'était un moyen pour exacerber la fibre patriotique. On envoie dix ploucs quarantenaires pour sauver le monde et on y croit dur comme fer. L'Américain moyen, avec ses faiblesses, ses particularités, son esprit fêtard, est un héros potentiel ; voilà l'affaire !

Et puis si tu ommets les gags, le scénario en lui-même se veut parfaitement sérieux. Armageddon est un film à prendre au premier degré.