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Le coup de "Bruce Baron est... LARA CROFT" m'a tué de rire, bravo Rôdeur !

merci pour les commentaires, les corrections et les jaquettes.

J'ai donc rajouté un petit laïus sur le comportement absurde de James Gaines sous la caps ainsi qu'une note sur la scène de nuit illisible dans la conclusion.

Pour le témoignage (splendide) de RH, il aura peut-être davantage sa place sur la bio de Teddy Page / Silverstar que je suis en train de faire pour l'update Philippines part 2.

j'ai une question de français qui me hante le squeele :



Dans cette phrase, le n' devant "n'ait jamais" est il obligatoire, facultatif ou au contraire en trop et contredit le sens de la phrase ?

Intuitivement j'avais mis "Que l'amérique ait jamais produit" mais mon correcteur de grammaire automatique n'est pas d'accord.

a part ça :
- Oui, il semble évident que le rôle de James Gaines dans ces films est, entre autres, d'assurer le faux "quota ethnique" du casting (mais auss, dixit ses collègues, parce qu'il était à l'aise à l'écran, était pro, sympa et pas con ce qui fait que les productions aimaient bien travailler avec lui). Notons toutefois que les producteurs philippins n'étaient en aucun cas obligés de recruter parmi les "minorités ethniques" (sic), les tournages philippins n'étant pas syndiqués. S'ils le font, c'est uniquement par souci d'imitation grossière des films ricains où, effectivement, il y a toujours un Noir un Indien ou un Latino dans le cast (qui généralement, dans les films de guerre, meurt avant la fin). C'est ce à quoi faisait référence, sans trop insister, le petit chapitre sur le fait que James ne s'en sorte jamais vivant. Nikita l'explique déjà très bien dans la bio de James Gaines.

- Pour ce qui est de la médiocrité chronique du film d'action philippin de base, c'est un peu un débat sans fin. Beaucoup considèrent la vision de ces films comme beaucoup plus éprouvante qu'amusante, c'est vrai. Ce n'est pas mon cas. Je trouve ça beaucoup moins lassant que la plupart des bisseries "commando" ricaines (genre David A Prior / Fred Olen Ray) a priori mieux faites et plus rythmées mais qui se bornent souvent à reproduire sans cesse les mêmes histoires à la sous-Rambo 2 dans un style quelconque et fade, pro mais lisse. Dans le philippin, au moins, malgré la médiocrité patente de l'ensemble, on voit souvent des coups qui ne sont pas dans le manuel !
J'ajouterais que toutes les prods philippines ne sont pas à mettre sur le même plan non plus. Chez Kinavesa on est quand même plutôt dans le fond du bocal, même les acteurs philippins le reconnaissent. Il existe aussi des prods philippines bien "meilleures" sur le plan technique qui font quasiment illusion face aux Direct to video ricains (les prods Regal int. comme Mission accomplie ou Commando phantom par exemple). Il y a aussi des petits budgets sympas comme Superfemmes contre chiens jaunes, massacre au soleil et les prod Cirio Santiago qui se laissent suivre agréablement (Peter Wonkley m'a passé un film d'hélico bien cool qui s'appelle Firehawk) ou d'autres qui sont des monuments du navet. Bref on trouve de tout. Il était jusqu'à présent de bon ton de révérer le moindre bidule horrifique italien ou le slasher ricain commercial en couvrant le reste de la production bis sous le sceau infâmant de la réprobation sociale. Aujourd'hui, grâce à nanarland et à se updates philippins, nous sommes à l'aube d'une nouvelle ère qui verra enfin le triomphe mondial du sous-Chuck Norris cracra, tandis que la fortune critique du film de nain progresse chaque jour à pas de géants !

EDIT : j'ai aussi fait la cote de film. Faut que je rajoute la jaquette québécoise, je l'ai sur un cd.

Le " n" est en effet en trop, il voudrait dire que la chose n'a jamais été faite, il faut prendre le ' jamais" ici comme le "ever" anglais , évoquant un moment quelconque où l'action en question a pu se produire.


Sinon excellente chronique d'un de mes tout premiers contacts avec le nanar, et dont l'absence en ces lieux ne laissait pas de m'intriguer

J'aime particulièrement la scène où le commando , alors qu'ils ne disposent que d'un temps très limité pour accomplir leur mission , se mettent carrément à fabriquer leurs armes

Revu hier, et c'est vrai qu'il se laisse bien suivre quand on sait à quoi s'attendre (un film philippin crasseux pour reprendre les termes). Bruce anime vachement bien l'ensemble, c'est un vrai plaisir de le voir.
On pourait recauser du plan d'attaque du camp des pirates qui est très différent de ce que font nos mecs une fois sur place, du nombre variable de pirates lors des scènes de shoot (il en ressort toujours d'endroits vides), de leur faculté à jouer les zombis (tout le monde semble mourir en s'écroulant suite à une explosion, mais en fait non, après 30 secondes, les 2/3 se relèvent, et ainsi de suite jusqu'à l'explosion suivante), que l'arme de base est la grenade (faut voir les pirates attaquer le bateau du début à la grenade, tendu pour chopper des otages vivants !!), etc...

Je suis pressé de lire la bio de K Lim et de la Silver Star.

que dire de plus ? splendide chronique !

Magnifique chronique !!!!!!!!!!

Je tique un peu, c'est grave docteur ?

ce qui est marrant c'est que la jaquette des massacreurs reproduit le visage de ron Kristoff dans Ranger (Slash, à l'origine) et que la jaquette de Ranger reproduit la photo de James Gaines dans les massacreurs.

c'est ça ce qu'on appelle un vortex artistique.

Soit dit en passant Cine excel posséde les droits de ce film pour les Etats Unis mais ne l'a pas édité en DVD ssimplement sur leur site on peut acheter les droits de tout le catalogue Silver Star (ainsi que ceux des films de Ron Marchini.)

La chroniques est très sympa et les massacreurs n'est pas le grand des actionners philippins mais rien que pour Bruce Baron il vaut le coup.

Mouhaha ha !!

Cette chronique troue le squeele !

c'est vrai que cette chronique est énorme, sans avoir vu le flim c'est déjà un très bon moment en soi

Heureusement que le rôdeur n'écrit pas beaucoup de chroniques, sinon je passerais pour un petit joueur.

*Mode ça ne rigole plus sur nanarland en ce moment ON*

ouais la chro est sympa, mais elle est trop longue et les caps pas assez grosses. En plus tu racontes tout le film qui me semble plus navet que nanar pour moi. Tu te prends pour qui franchement ?

*Mode ça ne rigole plus sur nanarland en ce moment OFF*



Sinon, ça fait VRAIMENT plaisir de revoir le rôdeur se remmetre à des chros (depuis le temps qu'il nous fait attendre). Il n'y a bien que lui qui m'aurait forcé à cliquer sur une chronique bourrées d'images alors que je suis en 56K.

Une jaquette hollandaise haute en couleur pour ce film, avec au passage un nouveau titre: Deadly Hunters:

vu et dedieu que ça fait du bien

tout y est pour nous ravir, seul hic faut pas cligner des yeux ou on loupe Richard Harrison .

en plus j'adore la musique du générique...

Ouais, je n'ai pas trop eu la place d'en parler dans la chronique mais la musique de Patrick Wales défonce tout (comme à chaque fois). Ce mec est un génie.

on s'en moque, ta chronique est très bien comme ça.

Dans l'esprit, il n'y a rien de nouveau sous le soleil des "massacreurs". C'est du phillipin comme on en déjà vu, avec son lot de scènes d'action. On dirait un épisode de "L'agence tous risques" étiré en longueur, on a grosso-modo les mêmes méthodes que la bande d'Hannibal en forcément un peu plus connes, mais ce qui est marrant c'est qu'on se dit que le film va vraiment démarrer avec la mission pour sauver les otages, mais on trouve toujours quelque chose pour la faire intervenir le plus tard possible. Il y a par exemple un braquage de banque totalement inutile, conclut par une des fuites en véhicule les plus molles de l'histoire des vols à mains armés, mais aussi un entraînement militaire, un réglement de compte dans une chambre d'hôtel, sans oublier les soucis conjugaux de Jim Gaines et sa façon très direct de les résoudre (la scène qui suit, où Bruce le réconforte, est hallucinante dans le sens où on a l'impression que ce qui vient de se passer est tout à fait normal, mais chut, je vous laisse découvrir le tout). On sent le film fait à l'arrache avec ses costumes improbables, une scène de nuit illisible mais c'est justement ce qui fait le charme de ce genre de production. Il y aussi quelques sbires rigolos, un Richard Harrison qui ne fait rien (mais alors RIEN, ce n'est même pas pour dire qu'il est peu présent à l'écran, sa prestation n'a aucun intérêt, même son "caméo" dans "Flic ou Ninja" a plus d'utilité) mais le meilleur c'est bien sûr le regretté Bruce Baron, qui nous fait un show dont il a le secret avec ses répliques dont on se demande s'il ne les écrivait pas lui-même tant elles semblent coller à l'homme, ses grimaces incroyables... . Bref, ce n'est pas très frais, des films où des mercenaires vont libérer des prisonniers, on en a vu des tas et dans la forme, il n'y aucune innovation ou prise de risques dans le style de Teddy Page, mais c'est le genre de plaisir vers lequel on revient car on sait toujours à quoi s'attendre, en étant jamais déçu du résultat.

Par contre il y a une petite erreur dans la chronique, excellente par ailleurs, le film fait 1h30 et pas 1h05 mais ce n'est qu'un détail.

Tout a été dit : une chronique excellente qui donne bien envie de voir ce commando-flick philippin, du reste fort sympathique avec des passages vraiment fendards.
Juste pour signaler que la musique de Patrick Wales (qui a servi pour plein d'autres prod' Silver Star/Kinavesa du même genre) me semble en fait en partie "piquée" à la série de longs métrages d'animation "Les aventures de Tintin", des dessins animés réalisés par Ray Goossens dans les années 60. La partition de la scène du ralenti final notamment me semble correspondre à une séquence du "Trésor de Rackam le Rouge". Voilà, sur cette info capitale je vous souhaite une bonne nuit.