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La campagne présidentielle vous emmerde déjà ? Vous n'aimez pas les films d'avant-garde ?. Cette chronique est pour vous. Avec "Le Désirable et le sublime", amphigourique salmigondis farci d'obscures références à la campagne présidentielle de 1969 (qui vit, au terme d'un phénoménal suspense, la victoire de Georges Pompidou sur le redoutable Alain Poher), nanarland enrichit sa catégorie de nanars "expérimentaux".

Ca a l'air d'être du lourd, mais très lourd.

Question : comment et où trouvez-vous des perles pareilles ?

J'aimerais bien le savoir ! Plus sérieusement, c'est un autre forumeur qui m'a filé un dvd-r dont je pense qu'il a été fait à partir d'un enregistrement télévisé.

J'aime bien cette chronique. J'aime beaucoup les titres de film : "Black Love, l'homme qui voulait violer le monde" (je passe mon tour, merci) , et "Acteurs pornos en analyse" (d'urine, probablement). En un sens, je trouve que tu rejoins (ne le prend pas mal Nikita) Forestier dans son approche du nanar : pour lui le nanar est un film qui est survendu ce qui est le cas de ce collage à prétentions intellectuelles.

Sinon même question que Totof : comment se procurer un film qui n'a jamais été exploité en vidéo ?

EDIT Tu as déjà répondu à cette question. Je me doutais que sans diffusion télé, impossible de se procurer un film.

Il y a toujours le baudet qui peut t'aider pour obtenir ce genre de film

C'est sûr qu'il faudrait être un distributeur suicidaire pour vendre ce genre de film.

j'ai vu un reportage sur bénazeraf dans tracks ya pas longtemps. Ca à l'air d'être un vieil anar bien chiant maintenant

par contre j'ai vu un seul de ces porno, du foutre plein le cul, et c'est vraiment nul.

D'ailleurs j'aime beaucoup les titres de ses pornos édités chez socaï
- l'antiquaire a la chatte trempée
- je mouille aussi par derrière
- eva la grande suceuse
- le majordome est bien monté
- la madonne des pipes
- le port aux putes

ça fait tout de suite cinéaste intello

Ca s'appelle un aveu ça, non?

Sinon, je me pose une question: comment fait-on pour passer du porno au pseudo-intellectuel puis re-porno?

Le fric.

oui j'avoue, je me suis laissé tenter. Mais bon, je recommencerais surement pas.

En fait ils sont assez facile à trouver ses pornos (si on s'en donne les moyens et qu'on mets son honneur de côté ), mais ils ont très mauvaise réputation, surtout ceux édités chez Socaï et qui ressemble à ça.



En général cette édition est à éviter vu qu'il s'agit souvent de projet rapidement produit et tournés en vidéo pour pas un rond, et souvent très mauvais. Dans cette collection on trouve souvent des films de Bénazéraf mais aussi ceux d'un autre réalisateur, Joseph H Lewis, AKA Gilbert Roussel, qui dans les années 70/80 en tournait une vingtaine par an en vidéo et d'une qualité en général très médiocre (le seul que j'ai vu de lui c'est 3 zobs et un cul fin, et à part le titre, c'est vraiment très naze)



un petit commentaire de Gilbert Roussel trouvé sur un blog



ça pourrait expliquer pourquoi Bénazeraf a fait dans le porno bas de gamme, peut-être pour se faire du fric et subventionner ses films "d'auteurs" ou en tout cas ses projets plus perso.

C'est dommage, ils sont pas si nazes que ça ses films, enfin c'est pas pire que Kikoine ou Jean-Claude Roy. Je me souviens d'un Bordel SS, c'était de toute beauté !

Au fait en parlant de boulards politiques, quelqu'un se souvient d'un film ou Richard Lemieuvre criait en pleine action "pour qui tu va voter dimanche ? Tu vas voter Chirac" ! J'ai lu ça je sais plus ou (clubdesmonstres surement), mais ça doit être gratiné !
Un film de Bénazéraf cela va sans dire !

Bénazéraf a incontestablement un sens de l'image - "Le Désirable et le sublime" est techniquement irréprochable, de même que "Joe Caligula" - mais la prétention manifeste qui découle de ses films les désamorce d'emblée. "Joe Caligula" a des aspects intéressants et semble très prometteur au début, mais il finit par sombrer à force de vouloir être une épure de film noir (scénario délayé, etc.)

Si on voit ses films postérieurs, il semble bien que Bénazéraf ait abandonné toute ambition artistique ou alors, quand il s'y risque à nouveau, c'est pire que tout : je me souviens du "Journal de Cynthia", un soft (ou la version soft d'un hard) diffusé sur M6 et qui sombrait à la fois dans le n'importe quoi et dans l'indigence artistique. En gros, c'était un érotique minable tourné par un mauvais imitateur de Godard sous cocaïne.

Alors que pour le porno, franchement je préfère me mater un bon vieux Sweet Savage
Film de cow boys et d'indiens (d'indiennes plutôt), film décérébré et nanard de haut niveau qui en plus compte parmi les acteurs (mais pas en action) un certain Aldo Ray - second rôle célèbre des années 50 et 60.

Le trip intello-cochon me branche que moyennement

http://www.vargas.org.uk/artists/julia_ ... ublime.pdf

ça doit venir du film Le port aux putes de Benazeraf. J'ai pas vu le film, mais j'ai vu la VHS aujourd'hui même, et dans le résumé c'était écrit qu'il y a une scène ou un gars oblige un autre à crier Vive Chirac +d'autres trucs pendant un coit. Donc à moins qu'il fasse ça dans tout ses films, ça doit venir de là. C'est balo, j'ai voulu prendre le film (histoire de vérifier ) mais le gérant du troc de l'île ne trouvait plus la cassette dans la réserve.

J'en tombe le cul par terre, ça me coupe le squeele...sans doute le premier porno avec une orientation politique!

Non, il y a aussi un film porno avec la Cicciolina, tourné à la gloire de sa propre carrière politique, mais c'est un peu particulier.

Oui, là c'est plus de l'auto-promotion, mais comme c'est pour elle même ça ne compte pas vraiment...au fait, ça a donné quoi sa carrière politique?

Rien, elle a fait un seul mandat à la chambre italienne des députés (enfin, bon, quand même...) et pis c'est tout. Elle a voulu ces dernières années aux législatives en Honglie (son pays natal) et aux municipales à Bari, en Italie, mais pour cette dernière élection, elle a eu des problèmes car sa liste était apparemment bidonnée.

Pas mal de soucis judiciaires, aussi, avec son ex-mari le sculpteur américain Jeff Koons, notamment concernant la garde de leur enfant.

Il faut savoir que Ilona Staller dite la Cicciolina, c'était surtout une opération de promo conjointe de son manager, Riccardo Schicci, et du Parti radical italien, qui voulait faire de l'esbrouffe. Parce que la pauvre femme a quand même un pois chiche dans la cervelle...

zut on a loupé une nuit excentrique

merci les altermondialistes

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=23373