Comme Kobal, je suis surpris que ce film reçoive si peu de commentaires. C'est en effet le meilleur film d'Andy Sidaris que j'ai vu à ce jour. Tout part en cacaouète au bout d'un quart d'heure et ça n'arrete plus dans la connerie décomplexée: des touristes couillons, un sens de la logique qui laisse sans voix (mais oui, bien sur que l'on peut transporter un serpent en même temps qu'un couple de touristes, pourquoi s'inquiéter ?), des plans nichons totalement gratuits (contrairement à d'autres films, Andy ne se foule même pas pour leur trouver un début d'alibi), des bastons qui peuvent servir de mètres étalons en matière de bêtise... .On parle souvent de la scène du frisbee, un peu moins de celle du skateboard mais que dire du final explosif entre Rodrigo "je suis increvable" Obregon et Donna Speir ? A chaque fois qu'on imagine avoir atteint le point le plus haut de la bêtise, un autre truc apparait à l'écran encore plus barge. Je ne dirais absolument rien sur cette scène afin de préserver la surprise à tout ceux qui découvriront ce film, mais c'est sans doute LA scène d'action nanarde ultime, ou en tout cas dans le top 5.
Que dire aussi du casting. Si on admire la prestation magique de l'immense star qu'est Peter Bromilow, hélas trop rare mais avec les vraies vedettes, on en veut toujours plus, c'est avec plaisir que j'ai pu voir Ron Moss dans le rôle titre! Illustre interprête d'"Amour, Gloire et Beauté" c'est un bonheur de tout les instants de le voir jouer un rôle à l'exact opposé de celui qui marquera à jamais sa carrière. Non parce que pour peu qu'on soit tombé sur quelques épisodes de ce feuilleton, voir le toujours classe Ridge Forrester tuer du sbire au bazooka et se faire traiter de "couilles molles" c'est juste magique.
Non sincérement, c'est un grand moment. Espérons que le fiston relance l'entreprise familliale, ça manque ce genre de productions. Et je me permet aussi de saluer comme d'autres l'excellent travail du Rodeur sur ce texte, comme toujours, c'est excellent. Vivement le prochain!