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Samoa, fille sauvage (Samoa regina della giungla)
Genre : La cochonne de la jungle Catégorie : Aventures et peplums
Réalisé par James Reed. Avec Roger Browne, Edwige Fenech, Ivy Holzer, Ivanno Staccioli, Andrea Aureli, Femi Benussi. Italie. 1H28.

Parmi les nombreuses jungleries qui sévirent entre 1965 et 1975 aucune n’a vraiment convaincu. Et c’est pas ce "Samoa, fille sauvage" qui dira le contraire. Réalisé par le besogneux James Reed alias Guido Malatesta (oui je sais c’est pas la méme chose) grand habitué des péplums avec des monstres en carton pattes car il a signé Maciste contre les monstres et Maciste vengeur du dieux Maya (titre totalement mensonger puisque dedans le héros s’appelle Hercule, il ne venge personne et aucun dieux Maya à l’horizon) avec le très charismatique (hum… hum…) Kirk Morris.

Mais revenons au film après un générique psychédélique a souhait voici l’histoire :
Clint un aventurier est engagé par un mystérieux asiatique pour rechercher des diamants dans la jungle. Bref une aventure passionnante en perspective !
A noter que Clint est joué par Roger Browne un bellâtre assez antipathique le plus souvent abonné au sous-James Bond transalpins comme le calamiteux "Super 7 appelle le Sphinx" d’Umberto Lenzi.
Notre héros est accompagné dans sa périlleuse aventure par des protagonistes tout aussi antipathiques que lui (sauf que là c’est voulu) ce qui nous permet d’admirer une belle galerie de personnages ultra-stéréotypés : Un professeur et sa blondasse de fille, un jeune naïf qui deviendra le pote du héros, un médecin alcoolique, un gros costaud pas sympa et le pire de tous celui qu’on sait déjà que c’est un traître rien qu’en le voyant. D’ailleurs il est un peu jaloux parce que Roger Browne il couche avec la fille du professeur donc il va essayer de violer cette derniere mais Roger il le frappe pour pas qu’il recommence et voilà c’est fini on en parle plus (pour l’instant).


Samoa (E.F) et Clint (R.G)

Au bout d’un moment l’un des membres de l’équipe est tué par un tigre qui passait dans le coin. Tudieu ! La vilaine béte !
Enfin ça fera plus de place dans la pirogue…
L’expédition continue mais tout le monde a un peu peur sauf Roger qui est brave. D’ailleurs le traître dit qu’il faut s’enfuir ou tout le monde vas y passer (et lâche avec ça, ya pas à dire ça c’est vraiment du méchant de films pourris italiens des années 60).

Ils arrivent sur une île et sont attaqués par des sauvages. Petite question : Qui va y passer en premier ? Le guide étranger ! Bravo au monsieur au fond vous avez gagné un magnifique slip kangourou d’indigène.

Nos héros repoussent l’attaque des sauvages puis en marchant tombent sur… EDWIGE FENECH !!! OUI ! Cette dernière leurs dit de ne pas s’inquiéter car elle appartient à une tribu d’indigènes pacifistes donc tout va bien…




Samoa et le traître (I.S). Bouuuuh le vilain!

Au passage le réalisateur nous permets de nous rincer l’œil en nous montrant des scénes de bain avec des indigènes dénudées. Sacré Guido il a pensé à tout !
Bon la suite c’est la routine Roger se fait Samoa puis la fille du professeur est jalouse tandis que le pote du héros tombe amoureux d’une autre fille sauvage (interprété par Femi Benussi) comme ça (presque) tout le monde est content.

Finalement le groupe découvre la grotte ou sont cachés les diamants (tiens ça me rappelle quelque chose) mais ça appartient au indigènes donc faut pas toucher.
Nos héros se disent que c’est bien beau tout ça mais ils se sont quand méme pas farci tout le trajet pour rien ramener alors il profitent d’une fête pour voler les précieux bijoux et ensuite se faire la malle (en emmenant Samoa bien sur. Pas con le Roger !).

Seulement voilà le traître (on l’avait oublié celui là hein ?) et ses deux complices trouvent qu’ils sont trop pour partager les diamants. Ni une ni deux ils menacent les gentils et tuent le pote du héros (ce qui ne fait absolument rien a ce dernier enfin il est tellement expressif qu’on ne sait pas si il est attaqué par un tigre féroce ou si il couche avec Edwige Fencech). Les deux acolytes sont abattus par Roger mais le traître s’est enfui avec le sac bourré de diamants (Mon dieux ! quel suspense !). Finalement ce dernier meurt dans les sables mouvants (bien fait !) en emportant son précieux trésor (dommage…).
Roger et Samoa découvre avec horreur que le professeur et sa fille son partis avec le bateau.
Tout est perdu… Ils vont mourir ici… Mais… NON ! Les indigènes ont laissés traîner une pirogue donc tout vas bien ils vont pouvoir rentrer.
Samoa se dit que c’est dommage quand méme qu’ils aient pas pu ramener le trésor alors le Roger il se marre car en fait il y a plein de diamants dans sa poche ils vont pouvoir devenir riches.

FIN.


Bravo au figurant qui ont su se contrôler et ne pas sauter sur Edwige (du moins pendant le tournage)

En résumé Samoa fille sauvage est un film effroyablement mauvais avec son lot de Stock-shots animalier et de péripéties super-previsibles mais non dénué de charme… car ça nous renvoie au serials des années 30 et que tant naiveté finissent par rendre le film agréable.
A noter qu’il s’agit du deuxième film qu’Edwige Fenech ai fait en Italie après quelques comédies polissonnes Allemandes.

Bravo Guido tu a fais un film qui fait pas mal à la testa
Ok j’arrête…

MrKlaus : 2

Je trouve qu'il n'y a pas assez de films de ce genre sur Nanarland, le ninja et le post-nuke c'est bien (je ne dirai jamais le contraire, je suis d'ailleurs pas le dernier a en chroniquer ) mais la diversite en nanars c'est essentiel, donc meme s'il ne s'agit pas d'un enorme morceau (apres tout tu ne lui donnes que 2/5) j'apporte mon soutien inconditionel a cette critique, BRAVO MrKlaus

Exact, comme je le répondais précédemment à la chronique d'Alcatel sur le jardin d'Allah, on manque ici de vieilleries, qu'il s'agisse de kitscheries hollywoodiennes des années 30 ou de vieux bis des sixties comme celui-ci! J'ai d'ailleurs sous la main quelques films des années 60 dont j'espère qu'ils vont tenir leurs promesses...

Pour info Roger Browne a aussi comme relatif titre de gloire d'avoir été le super-héros Argoman dans "Superman le diabolique" ("Argoman Superdiabolico") Il jouait aussi le méchant dieu Mars dans "Vulcain fils de Jupiter" alias "Vulcan dieu du feu", chroniqué sur nanarland.

Et par ailleurs, Edwige (56 ans aux prunes) a toujours la classe!
Elle est productrice pour la télé italienne.



A noter que l'actrice française la plus populaire en Italie, c'est elle, et pas Catherine Deneuve!

mrklaus/nikita ... même combat , lekel des 2 va mater lekels de ces 2 renards va mater le plus de films de fenech ....

Magnifique, on dirait du Bruno Masure.

Bon je me tâte pour faire une bio d'Edwige Fenech, elle irait bien avec ce film pour quand la chronique sera en ligne. Voire même une chronique de "Tais-toi quand tu parles!", comme ça il y aura en plus un film avec Edwige ET Aldo Maccione!

Tu fais la bio d'Edwige, je ferai la chronique de Tais-toi quand tu parles, c'est mon domaine réservé les films comme ça!

J'ai attendu tellement longtemps avant de pour voir ce Samoa qu'il m'a forcément un peu déçu, même si pour moi la présence d'Edige fait tout pardonner ! Les inserts d'indigènes avec pellicule jaune et brun pas rapport, ca jure ! Les captures vidéo dites "pourries" sont de moi, naturellement le dvd-r que j'ai trouvé est fait à partir d'une vhs d'un passage à la télé italienne, la qualité n'est pas au rendez-vous, mais au moins ca permet de se faire une idée. La plupart des autres films capturés sont de meilleure qualité.
Dans le genre de déesses de la jungle, je viens de regarder LIANE JUNGLE GODDESS, 1956, un remake allemand inavoué de Tarzan avec une jeune blondinette agréable à l'oeil et un Reggie Nalder qui a déjà été jeune, surprise, mais avec un visage tout aussi fourbe, ahhh le vilain !

Vu hier, et j'ai trouvé ça bien agréable. Un nanar d'aventure, ça change un peu.
De nombreux points à soulever. Le film qui commence sur une baston de bar digne de l'Exécuteur défie l'empire du KF, le Chinois qui fait les présentations avec son magnifique accent (et introduit d'ailleurs un certain Joey Star ), prononçant des phrases assez stranges ("bienvenue à vous d'être venu"). La forêt de Borneo ressemble décidément beaucoup à nos campagnes (surtout le champs avec du gazon tondu, lieu particulièrement apprécié car tout le monde y passe plusieurs fois, alors que les destinations sont censées être différentes). Les stocks-shots pleuvent du plus classique (regardons un serpent en manger un autre pendant des heures) au plus honteux (les attaques d'indigènes coupeurs de tête ou les fêtes de village). D'ailleurs, pour les fameuses attaques, c'est même franchement hallucinant un tel mélange (Godfrey a-t-il vu ce film avant d'envoyer des Ninjas affronter les tanks d'un autre métrage ?), effet renforcé par la véritable boucherie à laquelle se livrent nos héros.
Héros, on pourrait critiquer le terme d'ailleurs. Mais quelle bande de connards, c'est consternant (surtout qu'on a pas l'impression que ça dénonce tant que ça leur comportement). Insultes méprisantes (alors qu'ils sont de nouveau attaqués, Roger Browne annonce "il va bientôt faire nuit, ça devrait nous donner du répit car les macaques ont encore plus peur du noir" ), manipulations éhontées de braves autochtones sympas, massacre, etc... Et le pire, c'est que même Samoa trahit tout son peuple sans trop de remord.
A noter qu'il y a un passage d'au moins 15 minutes qui par la magie du doublage ressemble énormément à La Classe Américaine, c'est plutôt marrant.
Bon, je vais pas détailler plus que ça, mais il faut savoir que même la fin est assez stupide (nos survivants ne sont pas vraiment tirés d'affaire, mais on fait comme si).

Bref, Samoa la fille sauvage se regarde facilement si vous voulez être dépaysé par la magie de l'imagination (et du stock-shot), par la beauté des formes d'Edwige (qui les met bien en valeur) et par l'ignominie naturelle des occidentaux que nous sommes.
2.5/5

Mr Klaus a écrit :



C'est exactement ça.



Ceux qui me connaissent comprendront .

En résumé bon petit nanar dans lequel on retrouve avec plaisir Roger Browne au brushing imperturbable (voir opération poker) et Ivano Staccioli, qui tiendra le rôle du méchant dans flashman contre les hommes invisibles, dont j'adore la bobine (d'après l'imdb il a aussi joué dans penetration et black deep throat, mais ça ne le déshonore pas).

Il ne vaut pas plus de 2.5/5 à mon avis car ses éléments nanars sont assez répétitifs : indigènes super convaincants et stock-shots audacieux.

Ca dépayse en tout cas, ça procure un sourire béat et c'est déjà bien.

edit : kobal j'avais pas lu ton post et ça résume bien le truc, Browne est en effet un bel enculé et le Joey Starr du début m'avait intrigué aussi.

J'ai découvert que Samoa est sorti deux fois en salle en France. La seconde, c'était au début des années 80 sous le titre "La sauvageonne" et personne ne s'est aperçu que ce film était vieux de dix ans.

A la vue de son cursus, il faut que les spécialistes du cinéma transalpin s'attaque à son cas. J'insiste mais il le vaut bien: sous James Bond, ersatz de super-héros, salopard de la pire espéce, il a tout fait. Je le ferais bien moi-même, mais les infos sur le net sont assez peu nombreuses: en recherchant, on tombe toujours sur un homonyme qui bosse dans l'informatique.

Petit up parce que ce film longtemps totalement inédit en vidéo (la cote de rareté mentionnait "jamais sorti") est finalement ressorti en DVD. L'info n'est pas de toute première fraîcheur mais la cote de rareté n'avait pas été mise à jour... C'est chose faite (avec ajout du titre alternatif au passage) :