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et voila il sort aujourd'hui enfin, j'irai le voir des que possible, peut etre bien le film de l'année

Un film touché par la grâce

(09/01/2008)

Into the wild. Sans doute le meilleur long métrage de Sean Penn

BRUXELLES Son diplôme d'université en poche, son chapeau à floche sur la tête, Christopher McCandless a son avenir tout tracé. Ses parents le voient déjà tout en haut de l'affiche, ils lui ont même déjà commandé une nouvelle voiture pour remplacer sa vieille Datsun prête à rendre l'âme. Christopher sourit. Christopher dit non merci. Il sait que demain il sera loin et qu'il laissera derrière lui le futile et l'inutile, pour s'en aller rejoindre le pays de ses rêves : l'Alaska et sa nature sauvage, sa faune préservée, ses neiges étincelantes.

Sauf qu'il y a loin de sa ville natale à celle de ses rêves et que, pour la rejoindre, le voyage de Christopher va se transformer en parcours initiatique. Des champs de blé du Dakota en passant par les rapides du Colorado et les communautés hippies de Californie, c'est à la rencontre de la vie même que le jeune homme s'en est allé.

Là où d'autres se seraient appesantis sur leur sujet, Sean Penn semble le survoler, comme s'il était touché, lui aussi, par la grâce de son personnage. Qu'il filme son errance dans les plaines, son amitié avec un vieil homme, qu'il ouvre l'espace ou s'attache à des visages, tout, ici, sonne juste. Et les longs moments contemplatifs de Christopher sont autant d'instants hors du temps.

Car Into the wild, s'il est semé de belles rencontres, est aussi et surtout un grand film sur la solitude. Une solitude voulue, recherchée, éprouvée, vécue comme une victoire de chaque instant. Jusqu'au dénouement, terrible, de ce long voyage inspiré de faits réels.

La dernière photo de Christopher McCandless - incarné (ou plutôt décharné) par l'hallucinant Emile Hirsch - est, à ce titre, bouleversante. Sean Penn en ressort plus grand encore. Respect.

Isabelle Monnart

© La Dernière Heure 2008

LE film que j'ai le plus envie de voir en ce moment, mais qui ne passe pas chez moi , vivement le zone 1 ! le 4 mars (vf/vostf)







a noter qu'eddie vedder a signé le score du film :

pour ce qui est de la BO, je l'ecoute en boucle depuis des mois, elle est maginfique !!

voici le clip d'une chanson de la BO, clip nanard surtout a la fin ! ce qui devrait plaire a certains, sauf a moi qui suis fan de Pearl Jam

http://www.youtube.com/watch?v=O3SxCph5I1Q

a la fin eddie s'envole, c'est mal fait en plus !



autre vidéoclip : hard sun

http://www.youtube.com/watch?v=hZaxrhtg ... re=related

ça a l'air très chiant

pis y a pas de rock british ni de jaunes qui se castagnent.

Et c'est pas realisé par Stephan Sommers, et c'est pas une parodie.

non, justement, tu as ptet l'impresson d'un film phylosophique tres chant mais c'est pas le cas du tout il parait !

enfin d'apres les avis que j'ai lu, y a pas de ninja ni de robots du futu c'est sur mais c'est bon quand meme, enfin moi je ne le manquerai pas, pour rien au monde !!!

ah merde, moi qui pratique le chant pylosophique depuis des années, je suis déçu

J'en sors et c'est la grosse grosse déception (à part la BO acoustique d'Eddie Vedder).
Faut dire que deux heures trente, pour une carte postale des Etats-Unis, c'est beaucoup.
Réalisation lyrique jusqu'à la nausée, narration discrète jusqu'à la transparence, message "philosophique" à peine à hauteur d'une classe de terminale...
Alors, évidemment, on dirait que tout est fait pour qu'on ne puisse pas en dire du mal : c'est beau, c'est triste, c'est touchant, ça transpire l'élévation spirituelle.
Mais bon, pour tout ça, il y avait déjà Jonathan Livingston le Goeland.

En conclusion, je citerai le héros du film, à dix minutes de la fin (du film) :
"C'est trop con ! C'est trop con !"

ha bn, a ce point la moi aussi , si j'ai envie d'aller le voir c'est surtout pour eddie Vedder, et l'histoire qui a l'air magnifique, les paysages sont bien filmé, bref tout est réuni pour me donner envie, mainteannt je sais pas si je serai décu, j'ai quand meme été voir 6 fois de suite au cinéma matrix revoltutions malgres que je n'entendais que des critiques negatives autour de moi, mais j'hésite car dans meme pas 2 mois le dvd sort, enfin on verra , de toute facon j'irai avec des bieres, donc si c'est chiant ben au moins je pinterai

Vala, c'est EXACTEMENT ce que je craignais en lisant le pitch ! Bon cela dit j'irai surement me rendre compte par moi même..mais 2H30 au ciné quand c'est chiant c'est dur.

Le propos est certes un peu naïf, mais terriblement sincère. Moi qui adore les grands espaces, j'ai vraiment été époustouflé par la beauté des images.

et pour une fois, même la musique de Vedder est supportable.

Une réussite,

Pour ceux qui ont vu le film, est ce que le côté "J'emmerde votre société matérialiste et fasciste, la seule vérité vraie c'est d'aller fumer du peyote dans les canyons avec mes potes" est présent?

Oui mais sans peyotl. L'air pur et le sain effort physique sont des drogues suffisantes.
Ah oui, et sans les potes aussi. Tout seul. "J'emmerde votre société matérialiste et fasciste, la seule vérité vraie c'est d'aller dans les canyons tout seul."

Des images somptueuses, des acteurs excellents. C'est un peu trop lent, mais j'ai vraiment ressenti de la sympathie pour ce type (et je suis pas un hippie anti-matérialiste). Par contre les chansons d'Eddie Vedder reçoit le prix pour la BO la moins subtile.

La terre elle, ne ment pas !

J'aime bien Sean penn, mais ca sent trop le truc de hippie mal digéré, et les hippies c'est le mal !

C'est long, c'est chiant, c'est con (et c'est pas moi qui le dit),

MAIS

C'est beau, c'est triste, c'est vrai (et je le savais pas, ce qui ajouta du charme au bidule).

J'ai bien aimé, malgré les défauts. (quelle fin à la con...)

ouais, je pense que c'est le genre de film à mater avec une fille qu'on a envie d'emballer

youhou Valentine...

c'est dommage que j'ai lu des spoiler dans quasi ttes les critiques que j'ai lu, meme dans une edition du livre, y a le spoiler sur la couverture

enfin j'irai le voir des que possible, parait que c'est un film bouleversant dont on se souvient toute sa vie , et pas un truc d'hyppie comme certains le croient ici

J'ai trouvé l'histoire assez bonne et pourtant je craignais la pose hippie baba cool, chit la civilisation,etc. Sean Penn n'épouse pas le point de vue de son héros et ne verse jamais dans des leçons de moralisme qui sur ce sujet pourraient vite déboucher sur le simplisme le plus primaire (a bas le matérialisme, vive la nature,etc.).
Il adopte un ton neutre même si on le sent incontestablement séduit par l'aspiration de liberté de son héros mais il pointe aussi à la fin ses limites et souligne son échec amer. Pourtant, il ne s'avise jamais de le juger. La position morale de Sean penn dans le film et son regard de cinéaste est ce qui lui permet d'éviter tout simplisme et de donner une épaisseur et un intérêt à son film. A ce sujet, la voix off de sa soeur donne un recul psychologique indispensable.


Les hippies seront donc déçus, Into the Wild a beau célébrer la nature, elle en révèle aussi (trop brièvement à mon goût) les dangers et n'est en rien une charge contre le civilisation. Il s'agit plus d'un émouvant portrait d'idéaliste.


Pour les défauts, j'ai réellement un problème avec la mise en scène de Sean penn, que ce soit dans Into the wild, Crossing guard ou ses autres films. Autant je trouve l'homme intéréssant sur le fond, autant la forme est sage et trop convenue (les ralentis dans Into the wild). Sa grammaire cinématographique est beaucoup trop limitée à mon goût. J'avais le même problème sur Crossing Guard, ce qui a comme effet d'atténuer un peu l'émotion.


Bon film donc dans l'ensemble. En ce qui concerne les acteurs, j'ai trouvé Catherine Keener très attachante dans son rôle de Jan.