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MessagePublié: 17 Oct 2007 9:53 
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Docteur es nanarologie
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john matrix a écrit:
Pareil que le Rôdeur et Gallo, mais en moins:
J'adore le début du film, et plus ça avance et moins j'aime. Jusqu'à un dernier tiers et un final carrément imbuvable pour moi.

Mais il y a des passages vraiment énormes je trouve.

Faudrait que je le revoie pour voir si ce coup-ci le second degré en question m'apparait plus clairement.

Bon, le retournement final, on aime ou on n'aime pas, mais il est dans le bouquin. A moins de totalement le dénaturer, il ne pouvait pas ne pas être dans le film.

Le second degré, on le trouve surtout dans la comparaison des discours de Tyler et la réalité du Fight Club et du Projet Chaos. Il leur parle de liberté, et certains passent leur journée à cuire du riz pour nourrir les autres. Rien que les deux premières règles du Fight Club sont déjà à prendre au second degré:
Règle numéro 1: On ne parle pas du Fight Club. (ah bon, mais tu fais quoi alors?)
Règle numéro 2: ON NE PARLE PAS DU FIGHT CLUB. (histoire d'enfoncer le clou...)

Il y a aussi une bonne partie des scènes avec Marla, après la rencontre du narrateur avec Tyler, en particulier celle où Tyler est dans la cave pour installer les couchettes. Il faut les revoir une seconde fois, on les revoit sous un angle totalement différent.

Quand au côté désespéré du film, si vous l'aimez il faut absolument lire le bouquin, qui enfonce tout de ce point de vue, comme LA phrase du livre que j'aurais aimé trouver dans le film:
Citer:
Je suis stupide, et tout ce que je fais, c'est de vouloir des choses et d'en avoir besoin.
Ma minuscule petite vie. Mon petit boulot merdique. Mon mobilier suédois. Je n'ai jamais, non, jamais dit ceci à quiconque, mais avant de rencontrer Tyler, j'envisageais d'acheter un chien et de l'appeler "Entourage".
Votre vie peut aller mal, mal jusqu'à ce point-là.

Et là, moi je dis :worship: , parce que je trouve que c'est d'une justesse incroyable.

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Sbel a écrit:
le Mengeance est un film qui se voit froid (moi je l'ai vu cuit, parce que j'avais un peu bu)


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MessagePublié: 17 Oct 2007 11:14 
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Nanardeur en progrès
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Greyhunter a écrit:
Bon, le retournement final, on aime ou on n'aime pas, mais il est dans le bouquin. A moins de totalement le dénaturer, il ne pouvait pas ne pas être dans le film.


La fin est légèrement différente dans le bouquin. Beaucoup plus ambigüe et beaucoup mieux branlée. Mais infilmable.
EDIT: j'avais pas vu que tu en avais parlé avant. Sorry.

Sinon, tous ceux qui n'y voit qu'un pamphlet d'adolescent style phoque-da-system, ou du nihilisme de supermarché, l'auteur du roman rappelle agréablement que le seul vrai message du bouquin -donc du film (repris par un internaute dans le livret de l'édition collector du film)- est: "Putain, grandissez."

Le film (et surtout le roman) parle principalement de gens seuls, et dont le sentiment d'abandon (qu'ils se construisent seul comme des grands en majorité) pousse à la consommation stupide, à l'ennui, au déni ou à la maladie; A se morfondre plutôt que se pousser au cul à changer. A mes yeux, c'est le meilleur film sur le malêtre des trentenaires jamais chié et peut-être même sur l'Amour contemporain.

Et une putin de leçon de cinéma (contemporain). En terme de montage, de rythme, de narration, de trouvailles visuelles, peu ont fait mieux depuis. Y'a des trucs très enervant (le cracra gratuit propre à fincher à l'époque, Brad qui tape la pose en continu (même si c'est necessaire au perso), pas mal de plans poseurs eux aussi, pas mal de provoc de bas étage), mais l'ensemble est indéboulonnable et beaucoup plus malin et subtil que la case dans laquelle quasiment tout le monde souhaite qu'il rentre.

Bref à l'image du roman. Et en finalité, une des meilleures adaptations jamais conduite.

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"L’amour à la campagne, c’est comme l’amour dans un poulailler. C’est sincère." -JJ Annaud


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MessagePublié: 19 Oct 2007 16:27 
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Maîtres es Nanar
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Inscrit le: 15 Mars 2007 19:02
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Localisation: Gentlemen, welcome to Dubai
Ce film fait partie de mes films préférés mais il a été édulcoré par rapport au livre.

Par contre je l'avais enregistré à la TV et il me manque le début (tout ce qui est avant que le médecin dise à Edward Norton d'aller assister aux thérapies de groupes) : qu'y a-t-il avant cette scène ? En manque-t-il beaucoup ?

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Satursday Morning Watchmen
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MessagePublié: 19 Oct 2007 16:57 
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Docteur es nanarologie
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Inscrit le: 09 Jan 2007 14:39
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Localisation: Derrière toi, un couteau nanar en plastique à la main...
Le Grand Cthulhu a écrit:
Ce film fait partie de mes films préférés mais il a été édulcoré par rapport au livre.

Par contre je l'avais enregistré à la TV et il me manque le début (tout ce qui est avant que le médecin dise à Edward Norton d'aller assister aux thérapies de groupes) : qu'y a-t-il avant cette scène ? En manque-t-il beaucoup ?

Tu as loupé quelques scènes avec un putain de montage, qu'on devrait montrer dans les écoles de cinéma si ce n'est pas encore le cas!
La transition d'Edward Norton attaché sur sa chaise, puis attiré contre la poitrine de Gros Bob dans ses souvenirs, l'appartement qui se remplit petit à petit avec des meubles et leurs annotations du catalogue Ikea...

Rien que le générique coupe le squeele avec ses images de l'intérieur du corps et qui commence dans l'espace entre deux neurones. Après 5 ans à étudier la Biologie, on l'apprécie d'autant plus!
J'ai trouvé une vidéo du générique, un peu trop sombre chez moi mais bon:
http://www.metropolitana.net/Credits/Fitxa_Elclublucha.html

Je ne peux que te conseiller d'acheter le DVD, d'autant plus qu'on doit le trouver à quelques sous seulement.

De façon générale, je trouve la mise en scène du film absolument géniale, bien qu'étant moi-même totalement profane dans ce domaine.
Evidemment, on retrouve les décors crasseux et humides que Fincher avait l'air d'adorer il y a dix ans, donc ça on aime ou pas. (je viens de revoir Seven pour la première fois depuis des années, ça saute aux yeux!)

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Sbel a écrit:
le Mengeance est un film qui se voit froid (moi je l'ai vu cuit, parce que j'avais un peu bu)


Dernière édition par Greyhunter le 19 Oct 2007 16:58, édité 1 fois au total.

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MessagePublié: 19 Oct 2007 16:57 
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Nanardeur + que respectable
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Entre 5 et 10 minutes manquantes, ce qui est assez gênant je pense. Splendide générique de début soit dit en passant.

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MessagePublié: 19 Oct 2007 20:22 
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Nanardeur + que respectable

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Si le message du bouquin c'est putain grandissez alors à mon sens le film est totalement raté, pas tant parce que tout ce qu'on y voit c'est très exactement l'inverse -en effet une bien belle brochette de branleur qui pense qu'on existe en se faisant mal- à la rigueur mais que je n'a perçu aucune espèce de distentiation avec la connerie ambiante et énoooormément d'esbrouffe visuel qui pour l'essentiel m'a gonflé. Un peu comme Seven en effet, mais Seven n'avait auciune prétention autre que de faire un polard sur la manipulation et le mal, et de ce point de vue c'est réussi même si on peut trouver que Finsher abuse des procédés photographiques faciles et léchés pour assoir sa réputation de super technicien.


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MessagePublié: 21 Oct 2007 1:03 
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Euuh, j'ai pas lu le livre et pourtant c'est bien "putain, grandissez!" que j'avais compris du film... :?

'fin, plus exactement "arrêtez de voir faire des illusions ou vous vous foutrez dans la merde" m'enfin pour moi c'est la même chose :-D

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mon frère, devant Eaux Sauvages a écrit:
Mais c'est pas le docteur qui voyait dans le futur???


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MessagePublié: 21 Oct 2007 9:19 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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c'est pas tant qu'il y a un "message", mais, comme dans beaucoup de bouquins de palahniuk, on examine des gens qui ont des problèmes pour s'intégrer socialement, et qui cherchent un moyen de résoudre ça, de manière plus ou moins pathologique et/ou irrationnelle.

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mon petit groupe musical : mondegreen


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MessagePublié: 21 Oct 2007 13:08 
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Pas sûr qu'il y ait un grand message, ou un message unique. Des tas de petites piques sur la civilisation occidentale et un constat plutôt osé sur la crise de certains trentenaires masculins, là oui.

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MessagePublié: 21 Oct 2007 16:22 
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Ahh un de mes films cultes, pas mal de gens n'ont pas aimé, peut être que le second degré avec lequel prendre le film n'est pas assez apparent.

Je sais même pas quoi dire tellement j'ai accroché au film pratiquement tout du long, y'a tellement de choses, j'ai pas lu le livre par contre, faut que j'essaye de me le trouver.


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MessagePublié: 21 Oct 2007 19:45 
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Nanardeur en progrès
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nanja monja a écrit:
c'est pas tant qu'il y a un "message", mais, comme dans beaucoup de bouquins de palahniuk, on examine des gens qui ont des problèmes pour s'intégrer socialement, et qui cherchent un moyen de résoudre ça, de manière plus ou moins pathologique et/ou irrationnelle.


Les premières lignes du "Festival de la Couille" sont celles-ci:

"Au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué, tous mes livres parlent de quelqu'un de solitaire qui cherche un moyen de se rapprocher des autres."

Le point de départ à d'autres reflexions personnelle sur l'état du tissu social contemporain.

Très intéressant ce bouquin, pour qui s'interesse à Palahniuk un minimum. Il y revient sur son travail et regroupe quelque petite histoires et interviews écrites pour je-ne-sais-plus-quel journal.

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MessagePublié: 19 Fév 2008 12:57 
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Je plains les gens qui n'ont pas compris le film. Vraiment.

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Marc Dutroux, Baby-Sitter bénévole.


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MessagePublié: 19 Fév 2008 14:12 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Localisation: Dans le desert en train de manger du crabe.
Un de mes films culte, je le regarde au moins une fois par an , et je l'ai encore maté hier soir, ça fait toujours autant de bien :D

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"Au ciel il n'y a pas de bière, pour cela buvons sur la terre " ( devise de l'abbaye de Leffe)


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MessagePublié: 19 Fév 2008 18:08 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Messages: 3499
Popular a écrit:
Je plains les gens qui n'ont pas compris le film. Vraiment.

:roll:


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MessagePublié: 08 Mars 2008 21:28 
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Agrégé en nanarologie
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Inscrit le: 29 Sep 2003 21:31
Messages: 1313
Localisation: en Belgique au fond à droite
Revu immédiatement après lecture du bouquin pour faire bonne mesure (je ne l'avais vu qu'une seule fois); tout débats (stériles?) sur le fond mis à part, sur la forme, j'ai repris une vraie claque : quasiment chaque plan est parfait, visuellement ça déborde d'imagination et contribue à en faire une adaptation presque parfaite, en tout cas une des plus fidèles que j'ai vu jusqu'ici autant sur le fond que sur la forme, avec une vraie patte fincher - ses décors glauques, crades et suintants ; qu'on aime le style ou pas, il est au moins immédiatement identifiable. Et casting génial par dessus le marché, Edward Norton en tête :wink:

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MessagePublié: 09 Mars 2008 17:06 
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Nanardeur en progrès
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Inscrit le: 21 Nov 2007 16:07
Messages: 387
Localisation: dans un sanctuaire, sur les hauteurs de Sparte
Greyhunter a écrit:
Si vous n'avez jamais lu le livre, viendez-y, il est encore plus fort que le film.


J'ai essayé, mais j'ai du m'arrêter vers la moitié : trop de détours, manque de clarté. Peut-être qu'il faut avoir vu le film avant, au fait.

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MessagePublié: 12 Juil 2009 10:28 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Inscrit le: 11 Oct 2003 15:07
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Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
En le revoyant hier, j'ai mieux cerné l'évocation de l'adolescence, appliquée chez des trentenaires.
On a effectivement des gens qui ont à peine pu bénéficier du stade post-œdipien d'identification au père, ceux-ci s'étant dérobés et n'ayant pas été suffisamment solides pour permettre de s'en différencier. Perdus sans point de repère, ils évoluent dans des vies insatisfaisantes, s'agrippant à la société de consommation pour combler leur sentiment de vide interne.
Le Fight Club est l'occasion de constituer une bande de pairs, afin d'y bâtir un nouveau modèle identificatoire (un processus normal que vous avez à peu près tous connus). On se retrouve ente hommes, dans une certaine ambiance homo-érotique, avec des liens de camaraderies viriles et fraternelles. On redécouvre des sensations internes via les sensations physiques lors des combats, qui par la même nous renarcissisent dans notre dimension masculine tendance macho. Et puis on place le leader au rang d'idéal du moi et donc de nouveau modèle identificatoire (Tyler Durden, totalement iconisé et fantasmé). La place de la femme est ambivalente : elle se situe entre une Marla baisée de manière imaginaire, et un Bob bisexué.
Mais des tensions naissent au sein du groupe, avec des rivalités de jalousie (Edward Norton et Jared Leto), qui ne sont pas sans évoquer l'angoisse de l'homosexualité propre à la phase du groupe de pairs. Comme on le voit, le projet Chaos s'emballe, s'autonomise, et devient inquiétant et persécuteur ; la différenciation des individus qui le composent ne se fait plus, tous devenant des singes de l'espace anonymes. Edward Norton doit donc dépasser ce stade en tuant ses fantasmes de toute puissance infantile résiduelle (avec ses valeurs pures et idéalisées qui mènent à cette dérive totalitaire et uniformisante) pour entrer dans l'âge adulte, s'accepter en tant qu'être unifié et unique, avec une relation génitale hétéro-sexuelle.

Ça ne parle peut-être qu'à moi, mais je trouve que cela correspond bien aux problématiques adolescentes, telles que je les conçois actuellement. Je suis sûr qu'en prenant le temps de mieux décortiquer le film et la réflexion associée, y'a moyen de renforcer ces liens.
Bon, si ça se trouve, y'a déjà des gens qui ont pondu un super texte à ce sujet.

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"On était si pauvres, que quand un cambrioleur s'est introduit chez nous, on l'a dévalisé."

"T'as vu, les œufs sont cuits à l'envers..."


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MessagePublié: 12 Juil 2009 12:12 
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Grand Nanardeur
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Inscrit le: 27 Mai 2007 13:51
Messages: 889
Comme l'avait dit Robert Cash :
"Ouais, Fight Club, c'est l'histoire d'un mec qui fait sa crise d'adolescence, mais à 30 ans"

.... et il avait pas tort l'enfoiré ! :-D

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MessagePublié: 12 Juil 2009 13:07 
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Nanardeur + que respectable
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Inscrit le: 12 Août 2008 0:24
Messages: 699
Ca me paraît un peu réducteur de résumer tout ça à "une crise d'adolescence de trentenaires".

Il faut bien se rendre compte que nous sommes tous les rouages du système nauséabond qu'est notre société. Lorsqu'on vous rencontre, la première question que l'on vous posera est "et toi, tu fais quoi dans la vie ?". Tentez donc de répondre que vous respirez, et que c'est déjà un bon début, et la personne en face de vous insistera "Oui, mais sinon, pour vivre, tu fais quoi ?"

Est-ce que vous saviez que le métier du narrateur existe réellement ? Si l'entretien d'un avion coûte plus cher que les primes reversées aux familles des passagers en cas d'accident, on laissera l'avion voler tel quel, aussi déglingué soit-il. C'est dérangeant, non ?

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wallflowers a écrit:
bon les loosers, vous êtes gentils mais évitez de me parler comme des geeks ultimes, ça m'emmerde un peu.


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MessagePublié: 12 Juil 2009 17:08 
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Grand Nanardeur
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Inscrit le: 27 Mai 2007 13:51
Messages: 889
Brokenail a écrit:
Est-ce que vous saviez que le métier du narrateur existe réellement ? Si l'entretien d'un avion coûte plus cher que les primes reversées aux familles des passagers en cas d'accident, on laissera l'avion voler tel quel, aussi déglingué soit-il. C'est dérangeant, non ?


Pas plus que tout un tas de saloperies que l'on sait déjà, sur la manière dont les grandes entreprises (et la société) se contrebranle du respect de leurs clients, des consignes de sécurité et des gens qui y vivent.

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