john matrix a écrit:
Pareil que le Rôdeur et Gallo, mais en moins:
J'adore le début du film, et plus ça avance et moins j'aime. Jusqu'à un dernier tiers et un final carrément imbuvable pour moi.
Mais il y a des passages vraiment énormes je trouve.
Faudrait que je le revoie pour voir si ce coup-ci le second degré en question m'apparait plus clairement.
Bon, le retournement final, on aime ou on n'aime pas, mais il est dans le bouquin. A moins de totalement le dénaturer, il ne pouvait pas ne pas être dans le film.
Le second degré, on le trouve surtout dans la comparaison des discours de Tyler et la réalité du Fight Club et du Projet Chaos. Il leur parle de liberté, et certains passent leur journée à cuire du riz pour nourrir les autres. Rien que les deux premières règles du Fight Club sont déjà à prendre au second degré:
Règle numéro 1: On ne parle pas du Fight Club. (ah bon, mais tu fais quoi alors?)
Règle numéro 2: ON NE PARLE PAS DU FIGHT CLUB. (histoire d'enfoncer le clou...)
Il y a aussi une bonne partie des scènes avec Marla, après la rencontre du narrateur avec Tyler, en particulier celle où Tyler est dans la cave pour installer les couchettes. Il faut les revoir une seconde fois, on les revoit sous un angle totalement différent.
Quand au côté désespéré du film, si vous l'aimez il faut absolument lire le bouquin, qui enfonce tout de ce point de vue, comme LA phrase du livre que j'aurais aimé trouver dans le film:
Citer:
Je suis stupide, et tout ce que je fais, c'est de vouloir des choses et d'en avoir besoin.
Ma minuscule petite vie. Mon petit boulot merdique. Mon mobilier suédois. Je n'ai jamais, non, jamais dit ceci à quiconque, mais avant de rencontrer Tyler, j'envisageais d'acheter un chien et de l'appeler "Entourage".
Votre vie peut aller mal, mal jusqu'à ce point-là.
Et là, moi je dis

, parce que je trouve que c'est d'une justesse incroyable.
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Sbel a écrit:
le Mengeance est un film qui se voit froid (moi je l'ai vu cuit, parce que j'avais un peu bu)