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3eme épisode des aventures d'Axel Foley. Apres un épisode 2 plus sombre, ce 3eme renoue avec la pure comédie. L'action se déroule dans un parc d'attraction (avec un petit caméo de George Lucas)

Il m'avait bien déçu à l'époque, il lui manquais un je ne sais quoi.

De la bombe! 100X plus fun et sympa que le sinistre deuxième épisode (et surtout mieux filmé).

Et puis l'idée de faire se dérouler l'action dans un parc d'attraction est assez couillue.

Aaah le film polémique

Un des points forts de cet opus est la mise en avant de Serge, ancien galériste homosexuel reconverti marchand d'armes (comique de situation). Bronson Pinchot incarne ce personnage tout en nuances avec une finesse d'interprétation que l'on croyait révolue depuis les prestations de Michel Serrault en Zaza Napoli. L'engagement politique fort du film risque toutefois de dérouter ceux qui espéraient y trouver une suite mercantile et débilos.

Il est des trilogies qui devraient s'arrêter au premier film

dans la série " comment tenter de faire un film avec un scénario écrit sur un timbre-poste", celui-ci fait fort, en effet.
John Landis use de ficelles comiques et de plans qui n'appartiennent qu'à lui ( Axel F. avec les sbires de Dewald à ses trousses, par exemple... ) pour tenter de maintenir à flots un scénario écrit de main de m... ouais enfin je me comprends, par Steven E. deSouza ( bein tiens donc !) qui n'hésite pas à renier les acquis des deux autres ( Todd, le supérieur d'Axel, s'appelle par exemple Douglas, ce qui jure avec l'initiale G. qui orne la porte de son burlingue dans les deux précédents volets...)
et le pire, c'est que je l'aime bien quand même, parce que Eddie Murphy reste Eddie Murphy, et que certaines trouvailles sont sublimes ( Serge en marchand d'armes, c'est le modèle d'exposition, tout le monde a respiré autour, c'est dégoutant!!! )

Mon souvenir préféré du film: la critique TV du Monde.

Et les lettres de protestations qui n'ont pas manqué d'aller avec, des téléspectateurs qui s'étaient fié aux 3 étoiles du film plutôt qu'au 0 pointé des ailes du désir !!!

Vu au ciné avec des potes ce qui est, pour ce genre de film, la condition idéale.

Bon souvenir, film volontairement too much (le sauvetage sur la grand roue, le flingue mitrailleuse/lance-missile/radio/micro-ondes) avec de très bons moments de comédie comme la séquence où Foley est déguisé en éléphant en peluche ou la collection d'arme de Billy, entré à la D.D.E.J.S.I.E.C. (pas sûr, je cite de mémoire).

Faut que je revoie la trilogie... Je vais me prendre un après-midi de congé un de ces quatre...

PS : c'est quoi l'histoire de la critique du MONDE?

Rauger lui avait mis la note maximale (trois carrés) avec à peu près ce commentaire (très sérieux): "une chronique kafkaïenne qui est aussi une violente critique de la société américaine. Un grand film politique méconnu."

(alors que d'habitude le Monde était plutôt radin sur ses carrés)

Il avait fume ses rideaux avant d'ecrire ca?

Disons que c'est une lecture un peu personnelle . Ca me fait un peu penser à "Demolition man" : j'ai jamais réussi à comprendre si c'était un film 1er degré, une comédie ou un film d'anticipation.

Moi ça me fait plutôt penser à la Course au jouet avec Schwarzy que je tiens pour un très grand film civilisationnel, un autoportrait anthropologique des Etats-Unis.