Forum Nanarland.com

Faut arrêter de dire n'importe quoi aussi. Des critiques snobinardes j'en connais et je ne vois pas en quoi celle-ci appartiendrait à cette catégorie. Dingue cette manie de toujours repprocher aux critiques ne pas être sincère dès qu'ils defoncent un film qu'on aime. Et ça va dans le sens inverse, dès qu'un critique se permet d'emettre un avis favorable au dernier Desplechins c'est aussi du snobisme? Ca devient vraiment grotesque.

attention à ne pas céder à un snobisme à l'envers très fréquent sur les forums de cinéma dits "de genre"

La remarque sur Desplechin, c'était en réponse à un critique concernant la non-originalité du dernier Indiana Jones. Je crois pas qu'il y avait de jugement derrière.

j'applaudis MrKlaus, et j'ajoute: attention à ne pas céder à un snobisme à l'envers très fréquent sur ce forum qui consiste à démolir systématiquement toute la production française, parce que jugée... snob!
si Desplechin a envie de faire un film sur le même pitch que la Bûche, grand bien lui fasse, on est pas forcé de le voir. mais quand c'est Scorcese qui signe les infiltrés sur le même pitch que Donnie Brasco, ça vous choque pas? et quand hollywood produit 80% de remakes?
on a aussi le droit d'être lassé et pas dupe des grosses ficelles des marchands de soupes réchauffées d'hollywood sans pour autant être un bobo parisien snobinard. et pour finir: il y a dans certaines de vos interventions des avis bien plus définitifs que celui émis pas ce critique.
voyez le film avant d'en parler, si ça se trouve c'est vrai qu'il est à chier.

Pitié, épargnez nous l'éternel débat sur la critique boboparisienne, qui revient systématiquement dès qu'un article dit le contraire de ce que vous pensez. A vouloir combattre la pensée unique, vous en créez une autre (et c'est relou).

ils sont où, les fameux "critiques snobinards" (inrocks et libé quand même...

Pitié, épargnez nous l'éternel débat sur la critique boboparisienne, qui revient systématiquement dès qu'un article dit le contraire de ce que vous pensez. A vouloir combattre la pensée unique, vous en créez une autre (et c'est relou).

La critique était postée sur ecrans.fr, pas sur libe.fr, je ne sais pas si ça a une influence ?

Attention aussi à ne pas faire de procès d'intention. Antohn a poussé un coup de gueule mais je n'ai pas l'impression que se soit "laché" contre les critiques boboparisiens (étant moi même un boboparisien). La défense, de MrKlaus ou Scritch, a été plus véhémente que l'attaque.

PAULO TOCHA A PARLE !!!!

Au prochain post identique, ça dégage, ok ?

(ou qu'il envoit chier des boulets)

je précise quand même qu'ici c'était pas le cas

et puis Paulo Tocha c'est plus la classe que Laurent Romejko

AUTANT LE DIRE tout net, nous avons été déçus par le quatrième volet des aventures d'Indiana Jones. Cette histoire de course-poursuite au Pérou sur la piste du crâne de cristal d'Akator, grâce auquel on peut s'assurer le contrôle de l'univers, génère plus d'ennui que de plaisir.

Le réalisateur n'a pas lésiné sur les scènes d'action opposant l'archéologue-aventurier (Harrison Ford) et la cruelle Irina Spalko (Cate Blanchett), elle aussi bien déterminée à s'emparer de la relique.

Mais hormis quelques effets spectaculaires réussis... Effet d'usure ? Nous avons comptabilisé nos plus et nos moins. Il n'y a pas match.

Les plus
Un démarrage alléchant. La première demi-heure est plutôt réussie, avec des clins d'oeil aux « James Bond » de la grande époque de la guerre froide ou à « l'Equipée sauvage ». L'humour n'est pas absent non plus. Tous les ingrédients sont réunis pour un bon film.
De bons moments. On a aimé l'expérience nucléaire dans un village factice, l'art de se tirer sain et sauf d'une plongée en voiture dans le vide ou encore les retrouvailles avec l'actrice Karen Allen (vue dans « les Aventuriers de l'arche perdue »).

Les moins
Trop agité. Surenchère d'effets spéciaux, courses-poursuites interminables, bagarres en chaîne, constants déplacements d'un point à un autre : ce film s'agite beaucoup et fatigue sans vraiment divertir.
Trop dépassé. « Benjamin Gates », « X Files », « la Momie » et « Stargate » sont passés par là, sans parler de l'affaire Roswell. Tout ceci est usé jusqu'à la trame.
Un rebondissement mal exploité. Dans ce film, Indiana Jones découvre qu'il a un fils... malheureusement, cela ne crée rien de scénaristiquement passionnant.
Des méchants sans intérêt. Franchement, cette bande de Russes, même pilotée par Cate Blanchett, est archi-fade.
Une fin convenue. Ce film met deux heures pour aller précisément là on n'avait pas envie de l'attendre.

« Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal »
* Présenté hors compétition. Film américain de Steven Spielberg, avec Harrison Ford, Cate Blanchett, Karen Allen, Shia Labeouf, Ray Winstone, John Hurt... Durée : 2 h 3. Sortie en salles mercredi.

...Ce n'est pas que Steven Spielberg ait perdu la main. On sait qu'il est un immense cinéaste - il a signé trois grands films ces six dernières années, Minority Report, The Terminal et La Guerre des mondes. C'est juste que le projet, simplement, ne tenait pas debout.

Les Aventuriers de l'arche perdue, le premier épisode de la trilogie (désormais tétra) Indiana Jones, date de 1981, et, dans la foulée de La Guerre des étoiles, il inventait le "blockbuster" moderne - le mot et la chose - tout en puisant dans le passé : les "serials" des années 30, les comédies du remariage des années 40, etc. La série B devenait série A, et le cocktail prenait parce que, si le cinéma n'était plus innocent depuis perpète, la cinéphilie, cette cinéphilie-là, hédoniste et nostalgique, l'était encore. Aujourd'hui, elle paraît sérieusement essorée, voire radotante : pompant allègrement Tintin (Le Temple du Soleil et Vol 714 pour Sidney), son dérivé filmique L'Homme de Rio et aussi Le cinquième élément (et on passe), cette quête en pays Maya d'un crâne extra-terrestre, ayant appartenu à Roswell et ses copains, fait du surplace même quand elle croit courir, dévaler des chutes d'eau, échapper à des fourmis géantes, etc.

Les parlottes sont longuettes et les scènes d'action qui les interrompent le sont plus encore, tant elles sont artificiellement dopées aux images de synthèse - on jurerait qu'une poursuite motorisée à travers la forêt amazonienne, agrémentée d'un duel à l'arme blanche en mouvement, servira de base à un jeu sur la Wii Fit. Quant aux vannes niaiseuses que s'échangent les personnages, elles ne feront rire que le 3ème âge yankee, tant les retrouvailles entre Harrison Ford (65 ans) et Karen Allen (56 ans) auprès de leur grand fils limité (Shia la Beouf, ne vous avisez pas de prononcer son nom à la cantine) servent à défendre et illustrer la valeur famille... Ah, la voilà la grande aventure.

On ne doute pas qu'Indiana Jones et le mystérieux royaume du terrible Crâne de cristal (une vague sculpture sous cellophane drôlement moche) casse la baraque dans le monde entier - il a été conçu pour ça, et sortira mercredi dans des proportions qui suggèrent une triomphe planétaire. Doit-on avouer que Cannes est justement l'endroit où l'on aurait aimé en être exempt ? On nous dira 1/ fallait pas y aller, 2/ le festival doit hononer tous les cinémas, et rien de plus beau de voir Steven Spielberg monter les marches le même jour que le philippin inconnu Brillante Mendoza. Certes, mais les mauvais films des grands cinéastes sont généralement retoqués, et Indiana Jones et le vilain Royaume du moche Crâne de cristal ne dialogue avec aucun des films vus jusque-là sur la Croisette. Le Festival ne parvient pas à combler le fossé entre films d'auteurs et grosses machines, il ne fait que créer des événements parallèles, qui ne se touchent pas. Où sont les passés les Aventuriers du cinéma perdu ?

TELERAMA flingue aussi le film

ATTENTION IL Y A AUSSI DU SPOIL

La critique était postée sur ecrans.fr, pas sur libe.fr, je ne sais pas si ça a une influence ?

Attention aussi à ne pas faire de procès d'intention. Antohn a poussé un coup de gueule mais je n'ai pas l'impression que se soit "laché" contre les critiques boboparisiens (étant moi même un boboparisien). La défense, de MrKlaus ou Scritch, a été plus véhémente que l'attaque.

A vouloir combattre ceux qui créent une pensée unique en combattant la pensée unique, on en crée une autre ("la pensée unique, c'est les autres").