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Voici un film de tatane qui me laisse perplexe.

D'un côté, les scènes de baston sont intéressantes, voire très impressionnantes comme lorsque de la scène finale où on assiste à une sorte de jeu de plateforme beat'em all en live. Un peu trop de câble par moments, et quelques accélérés un peu bizarres, mais vraiment bon dans l'ensemble, du coude dans le nez et du tibia dans la mâchoire. On a même le droit à un affrontement contre un mec avec des mouvements choréiques, on dirait une version moderne des monstres psychomoteurs du kung-fu.

Mais le film se traine toute un aspect sentimental tellement cucul qu'il en devient nanar. Voici Zen, jeune fille attardée mental qui s'entraine au muy thai sous l'œil attendri de sa maman cancéreuse sans le sou pour payer ses traitements et qui souffre de la distance avec son ex-compagnon, un yakuza fort peu japonais qui habite toutefois un Nippon de carte postale. Et pis y'a les méchants, qui n'ont pas supporté cette liaison, et qui décident de se venger 15 ans plus tard. Difficile de cerner le sérieux d'un tel scénario.

Sinon, on a le droit à de belles références à Ong Bak (Zen voit Tony Jaa tel un Chuck Norris dans Sidekicks), Kill Bill est gentiment pillé (on a une séquence DA qui n'a rien à faire là, et toute la baston du restaurant avec les Crazy 88 ), des CGI très moches (aaah, les mouches), des abattoirs thaïlandais qui ne donnent pas envie, et un best-of des meilleures destructions de cascadeurs à la fin.

Chocolate est donc à voir pour ses bastons qui vont crescendo (la fin est quand même bien délirante), avec un contexte scénaristique étrangement ridicule.

Connais pas mais je suis content de voir que tu as pu surmonter l'anéantissement de ton ftp .

Il me laisse perplexe rien qu'a te description ce film. C'est censé être juste un film de tatane sans un soupçon de comédie ou de déjantement assumé ?

Rha, mais quand tu vas voir ce genre de films c'est pour admirer les prouesses martiales, la qualité des cascades... Il ne faut pas s'attendre à un scénario ultra-complexe, c'est clair. En fait, sur ce point, c'est un peu comme le porno : l'histoire n'est qu'un prétexte. Ici, c'est pour un incroyable tsunami de coups de coudes sur le crâne et de pieds dans le bide. Si on parvient à dépasser cela, le film est excellent. En tout cas, le combat contre les deux racailles et le type sur le toit claque sa génitrice !!!

@ La créature du lac gris : c'est un film de tatane avec des moments comiques même si ils sont rares.

Je suis d'accord avec toi Ringo, mais il se trouve que dans Chocolate, la partie sentimentale est pas mal mise en avant, comme si ça tenait vraiment à cœur au réalisateur. Et ce n'est pas la complexité que je recherche, loin de là, mais au moins un liant qui ne soit pas ridicule à ce point.
Après, on s'accorde bien sur le fait que les bastons valent le coup d'œil (tout en sachant qu'elles mettent un peu de temps à arriver, mais après, ça monte sans s'arrêter dans la bourrinade).

Rhaaa! Un film comme je les aime....

Sinon, question débile mais pourquoi "Chocolate"?

L'héroïne est accro aux bonbons au chocolat tout simplement.

Elle gobe des smarties à longueur de film.

vu hier, énorme tuerie!

Le scenario est totalement inintéressant, mais finalement à partir de la moitié du film ça parle plus, ça castagne

Et puis t'façons on s'en fout, quand je veux voir un film avec un beau scénario, je me me mate pas un film de baston thaï

Mais les bastons, les chorés et les cascades sont juste énormes. Le personnage est plutôt original! au lieu d'un beau ténébreux baraqué ou d'une fille super sexy qui distribue les coups de lattes en tenue moulante, on a une jeune autiste fan toute frêle de bruce lee et tony jaa.

J'ai vraiment apprécié la diversité des scènes d'actions, même si ça reste invariablement de la baston of course. Un coup dans une fabrique (?) de glace, un coup dans un abattoir avec des hachoirs, un coup sur les toits. Et aussi une mise en scène des combats impeccables. ça + quelques références bien senties au film d'action et de genre (notamment chambara pour la fin), il en faut pas plus pour me ravir!