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 Sujet du message: Le Flingueur - Richard Robinson (1972)
MessagePublié: 01 Juil 2008 21:09 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Les grands espaces, l'horizon comme seul repère. La découverte du Grand Ouest, la liberté qui s'offre tout entière à qui veut bien la prendre, le rêve américain. Le mythe du voyage, quête solitaire à la seule découverte de soi-même, introspection des profondeurs psychiques. La rencontre, intersubjectivité maïeuticienne, irréelle étrangeté. Les rails du chemin de fer, uniques traces de civilisation, bouée salvatrice de l'errant perdu dans l'immensité des paysages désertiques. Ulysse et son bateau. Le nanar.

Quel sujet plus envoûtant ? Comment Richard Robinson, obscur réalisateur de porno, aurait-il pu résister à l'inspiration créatrice, comment se retenir d'apporter sa pierre à l'édifice cinématographique de la liberté et de la réflexion humaine ? Surtout dans des 70's entièrement dévouées à la culture hippie ; le retour à la nature, la communion avec la Terre, le dénuement complet. Et en homme intègre, Richard assume ce dénuement jusque dans ses ressources financières. Et dans son script aussi d'ailleurs.
Prenez déjà le scénario : après la guerre de Sécession, Brad, soldat unioniste, rentre dans son état natal du Texas. Une idée, un film. Mais pour comprendre cette simple idée, il est nécessaire de regarder tout le métrage (ou de lire le résumé de la VHS). Déballer cette intensité scénaristique dès le début aurait été trop simple, trop conformiste, bref, inadapté à une époque de révolte intellectuelle.

Traumatisé par le massacre de son propre peuple, l'homme doit autant faire face au rejet de ses compatriotes, qu'à ses propres déchirements intérieurs. Qui est-il, quelle est sa véritable identité, quel est le chemin pour rejoindre le Texas ? Autant de questions, supports d'une réflexion menée tambour battant sur la dualité humaine, le clivage (Nord/Sud, blanc/noir, homme/femme), l'altérité, la réconciliation, la chique de tabac virginien et l'influence du doublage sur le sérieux d'une œuvre.

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L'homme déchiré en question.

Ici, point de structuration-bondieuserie, aux chiottes de l'Histoire bourgeoise la Trinité. Dans "Le Flingueur", la division est par quatre. Quatre grandes rencontres, quatre temps.

La première grande rencontre, un redneck raciste comme il se doit. Rustre et tellement pauvre qu'il doit mâchouiller des brindilles avec ses 3 chicots. Mais un grand cœur. Et si la menace négro emplit son esprit de crainte, il ne refuse finalement pas la découpe de bûches au pauvre hère blanc qui se présente chez lui. A condition de ne pas toucher à sa femme.
La pauvre, elle qui n'a jamais connu plus loin que la rivière qui fait face à sa baraque, elle qui n'a eu d'autre amant depuis l'âge de 13 ans que son mari, frappant sosie d'un Nick Nicholson aussi déglingué que l'original. Comment résister au beau barbu libre qui répand ses odeurs de sueur chez elle ? La statique ne peut que rêver en discutant avec le migrant du voyage à pieds, de la position du Texas par rapport à la Virginie (l'Ouest étant sur le chemin), des noirs qui chantent sur les bateaux. Sensualité moite d'une paysanne crasseuse qui se caresse la carabine tendrement posée entre ses cuisses. Tentation de l'interdit, ennui qui ne laisse d'autre distraction qu'une baise fougueuse devant les poules, au rythme de la Country.


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Y'a pas à dire, on est accueillant dans le Sud.

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Les poules, témoins muets d'une époque.


Pour le cocu, ne reste que la picole distillée maison, les rêves de castration de nègres. Et le plaisir du spectac' ferroviaire, fascination totémique génitalement ambivalente, comme l'illustrent ces déclarations enflammées : "regarde comme il miroite ; il m'apparait comme la Madone avec ses gros nénés tremblants", "regarde ces p'tites roues qui tournent, qui tournent". Surtout prononcées "regarde ces p'tits trous qui tournent".
En effet, voilà la quéquette métallisée, miracle technologique flottant avec étrangeté au dessus d'une terre esclavagiste dépassée, métaphorisant le changement civilisationnel grâce à ses tchoutchous enfantins. Mais le train est un attracteur phallique capable de mettre fin à la plus hardante des parties fines, et bien vite, notre Apollon abandonne la ribaude pour poursuivre son trajet. Sans un regard en arrière, il profite de l'avenir pour mieux rejoindre son passé.


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Quels grands enfants ces bouseux sudistes.


Cependant, même l'immobilité mouvante d'un compartiment pour foin ne peut empêcher la rencontre. Surtout avec un duo de comiques frappadingues, sorte de Laurel et Hardy tarés, au vocable fascinant et au comportement agressivement délirant. Un grand escogriffe qui minaude dans les aigus, trainant tant que possible ses voyelles("Arrête de gigooooteeeeeeeeer, ma pouuule.)", prêt à offrir au quidam une gorgée de whisky et à violer sa pouf sans plus d'explication, tandis que le petit gros ricane et bouffe la moitié de ses mots ; "je vais te griller la cervelle", quel plus beau résumé de la relation à soi à travers l'intersubjectivité de l'homme proche du suicide, responsable du meurtre d'une partie de lui-même.


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Le gros ricaneur.

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Le grand ricaneur.

Extrait de leurs échanges :
-Je vais te griller la cervelle, sale Yankee.
-Hoss, il préférait te tuer qu'avoir à te regarder, pas vrai, Hoss ?
-Bougrement vrai.



Le temps n'a alors plus raison d'être, la scène se dilue donc à l'infini, dans un salmigondis de blabla sans queue ni tête, déclamé sur les tons les plus distordus possibles par les deux gueules cassées, crados comme seul un masque de visage au purin quotidien peut le faire, cherchant à occuper leur trajet ennuyeux en inventant des situations insensées qu'ils se sentent obligés de justifier (la scène sur-réaliste du procès dans la paille). Unique porte de sortie, le saut de l'ange dans le vide, l'abandon d'un rutilant mais rancunier avenir au profit du sel de la terre, solides traditions qui ont fait preuve de leur robustesse, particulièrement quand on entre en collision avec.


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Un saut tête en avant vers un inconnu potentiellement douloureux (additionné d'un magnifique faux-raccord, le personnage étant censé avoir les mains attachées dans le dos).


Et la rédemption est dure pour l'homme honnête. Obligé de se trainer pendant des kilomètres, longue marche dans l'enfer de la désolation, propice aux flashbacks hantant une conscience coupable. Chaque pas rapproche un peu plus du marasme. Jusqu'à l'effondrement, l'abandon à la mort sur le chemin de la délivrance psychique.
Mais le Destin a toujours un plan dans sa poche, et sait à l'occasion s'incarner dans une muette ermite noire, fonction maternelle et soignante du désert de mâles cailloux. Opération porquasse au couteau, économie domestique basée sur le ramassage de bouts de bois, la quiétude d'un Bradley qui pisse à 2 mètres de son propre campement (et de son lit d'amour). Et la solution au déchirement interne se faire jour, là, grâce à un dialogue sexuel salvateur : la réconciliation, l'acceptation, la forclusion du peuple noire dans la culture américaine. Le "J'aurais jamais cru qu'un jour, j'appellerais une négresse : madame.".


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Une fonction maternante qui conserve toutefois sa capacité pénétrante.

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Un foyer heureux, dans une aride mais charmante banlieue.


Mais derrière ce buccolique tableau se trament des choses étranges. Des échanges secrets. Et soudain, le subtil équilibre noir-blanc se voit confronté à l'autre excès de la balance redneck, les dangers des dérives tiersmondistes : une tribu de sauvages chasseurs africains, tout juste débarquée d'on ne sait où. Ils ont pris avec eux tout l'équipement du pays, lances et boucliers, maquillage à la craie blanche et touffe disco pour savoir qui est le chef. Probablement cannibales, comme tous ceux de leur espèce. Aussitôt, la horde affamée massacre brutalement une pauvre jeune femme qui leur tombe dans les pattes, lors d'un montage audacieux qui lie l'égorgement à la charge confédérée.
Et bientôt, c'est à notre couple du nouveau monde qu'ils en veulent. C'est la sauvagerie des origines qui s'étale sur l'écran, le refus de la modernité et du mélange, le refus de la crédibilité scénaristique. Robinson l'affirme : la violence n'est pas propre à la civilisation, elle est inhérente à l'Homme, et ce, dès l'état primal.


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Quelle réalisation engagée.

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Quand les Native Afro-American se mettent au Disco Black Metal.


Heureusement, Visage Pâle n'a pas fait que de mauvaise choses, et l'une de ses réussites va mettre un point final à cette agression insensée : l'arme à feu. Au jeu de la kikalaplusgrosse, il est au moins démontré que de petits projectiles à haute vélocité valent mieux qu'un gros mastard à faible inertie.
L'ennemi empapaouté, les rails de l'espoir réapparaissent à notre héros, désormais en paix avec lui-même. La poursuite du voyage est de nouveau possible, l'approche de la terre natale se fait ressentir. On devine que la fin approche, et que surtout, elle peut frapper à n'importe quel moment. Ce qu'elle fait d'ailleurs, dans un grand moment de nawak dont je préfère vous laisser la surprise. Ah bah oui,fallait s'y attendre, c'est quand même un nanar auteurisant ce film.


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I'm a poor lonesome redneck...


Pour ceux qui n'ont pas bien compris, "Le Flingueur" n'a vraiment de western que sa jaquette et ses acteurs, et lorgne plus vers la célèbre catégorie de l'Amateur Hypnotique Mou, un genre immortalisé par "Les Eaux Sauvages" ou "Wendigo". Il ne se passe pas grand chose, les scènes s'étirent souvent à l'infini, dans une dilatation temporelle meublée par les délires égotiques de son réalisateur et de sa scénariste (aux noms de famille étrangement similaires), qui pensaient probablement livrer là le renouveau de la pertinence intellectuelle sur le dualisme américain. On ne serait pas loin de la catégorie au-delà du nanar, si les prétentions artistiques, les tronches improbables des acteurs et le doublage à la ramasse ne faisaient pas autant rire.
"Le Flingueur" est donc à réserver aux amateurs de curiosité cinématographique prêts à se laisse séduire par une ambiance langoureusement étrange, les autres risquant de franchement s'ennuyer.

Pour information, on retrouve au casting un membre de la grande famille Mitchum : John, frère de Robert, et surtout oncle de Chris. Rance Howard s'est par ailleurs illustré comme négociateur Ninja dans le navrant "9 Ninjas 1/2" (il fallait que ce soit dit).
Quant à Richard Robinson, le mystère reste entier. Six films tournés dans les années 70, dont 4 pornos qui semblent tous tirés leur légitimé d'un premier film nommé "ABC of Mariage". Son seul autre film hardless serait aussi un "western", "To Hell You Preach / Vengeance of a Gunfighter", contenant quelques acteurs en commun avec "Bloody Trail" et sorti la même année, devant lequel j'avoue baver d'envie. De là à découvrir que ce ne sont en fait qu'un seul et même film.


Addendum

Selon notre spécialiste ès western, "Le Flingueur" pourrait être affilié au courant des Acid Western de la fin des 60's et des 70's marqué par des préoccupation raciales et de contre culture ("Soldier Blue", "Jeremiah Johnson"...). Ce courant est lui même un sous groupe des Western révisionnistes, genre plus large dont fait aussi parti le Western Spaghetti.
Merci à Spoon pour ces précisions.




Titre VF : Le Flingueur
Titre original : Bloody Trail / White Justice / Montego
Réalisateur : Richard Robinson
Pays : USA
Année : 1972
Acteurs : Paul Harper, Rance Howard, John Mitchum, Rickey Richardson, Hagen Smith...
Catégorie : Western / Expérimental
Genre : Réalisateur à l'Ouest




Note : 2.25/5




Cote de rareté : 6/ Introuvable

Le Flingueur est disponible en VHS chez l'éditeur Fil à Film (le film y titre d'ailleurs Les Flingueurs). Nulle trace de DVD où que ce soit. Seules des éditions VHS américaines semblent exister.

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La VHS française qui repompe allègrement Terence Hill dans "Django ! Prépare ton cercueil"

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Deux VHS américaines.




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Montego au grand complet.

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Une tronche pareille, c'est vraiment du grandiose.

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Décidément, il pisse partout ce Brad.

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Un couple délicieusement pittoresque.

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"On était si pauvres, que quand un cambrioleur s'est introduit chez nous, on l'a dévalisé."

"T'as vu, les œufs sont cuits à l'envers..."


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 Sujet du message: Re: Le Flingueur - Richard Robinson (1972)
MessagePublié: 01 Juil 2008 21:34 
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Kobal a écrit:

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Un couple délicieusement pittoresque.


C'est marrant, je ne sais pas si c'est juste l'effet redneck mais je lui trouve une forte ressemblance avec l'oncle Jesse de Shérif fais moi peur.

Kro très sympa à lire, film qui donne bien l'impression que le sud est une terre de passions, de types sympas....de nanars ?
Beau boulot en tout cas :-D

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MessagePublié: 01 Juil 2008 21:55 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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et béh, ta chronique est aussi obscure que le film :-D

sinon, je suis d'accord avec toi, un film a classer dans les hypnotiques mous où il ne se passe rien et au doublage nawak (t'as pas assez insisté sur ce côté là je trouve). Pas le meilleur d'entre eux, loin de là, mais tout de même agréable, et avec un bon lot de passages rigolo. Et puis la fin :shock: (d'ailleurs ya une explication à cette fin ? je m'en souviens plus...)

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MessagePublié: 01 Juil 2008 22:12 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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J'ai fait quelques références au doublage débile (surtout pour le duo du wagon, dont il faudrait que je mette un extrait vidéo), mais c'est vrai que je me suis retrouvé emporté par ma prose quasi-diarrhéique (dont j'ai tout de même essayé qu'elle ait du sens, faut pas croire :-D). En y repensant, je crois que j'ai bénéficié d'une influence kevo42.

Concernant la fin, bah si, y'a une explication tout ce qu'il y a de plus logique et terre à terre (en complet décalage avec la pseudo-réflexion développée) :
spoiler a écrit:
monsieur bouseux n'aime pas trop qu'on vienne baiser sa femme pendant qu'il chique son tabac et boit son coup en matant le train. Il se téléporte donc pour buter le héros, non de diou !

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MessagePublié: 01 Juil 2008 22:15 
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Je l'ai en anglais, esy-ce qu'il se laisse quand même regarder sans le doublage nawak ?

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MessagePublié: 01 Juil 2008 22:16 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Mandraker a écrit:
Je l'ai en anglais, esy-ce qu'il se laisse quand même regarder sans le doublage nawak ?

Même si le doublage ne fait pas tout, tu risques quand même d'y perdre. A moins que le doublage anglais ne soit aussi mauvais qu'en VF.

Sinon, sur la jaquette de Fil à Film, c'est un lookalike de Terence Hill, non ?

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MessagePublié: 01 Juil 2008 22:23 
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Excellente chronique, je le materais bien!
Citer:
Pour ceux qui n'ont pas bien compris, "Le Flingueur" n'a vraiment de western que sa jaquette

Et encore vu que la jaquette est pompé sur l'affiche de Preparati la bara!
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Kobal a écrit:
Sinon, sur la jaquette de Fil à Film, c'est un lookalike de Terence Hill, non ?

Edit: Yep! voir plus haut :-D


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MessagePublié: 02 Juil 2008 7:47 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Cool, je vais rajouter ça dans la chro. :P

Sinon, c'est effectivement difficile de ranger le film dans le western. Toutefois, il est possible qu'il s'inscrive dans une mouvance que je ne connaisse pas trop, film post-Sécession où les gens conservent un zeste de cowboy (le flingue par exemple) dans une société qui s'éloigne de plus en plus du farwest.

Et j'y repense, Mandraker, c'est quoi ta source vidéo ? C'est un rip VHS, ou la qualité évoque un rip DVD ?

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MessagePublié: 02 Juil 2008 8:40 
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Kobal a écrit:
Et j'y repense, Mandraker, c'est quoi ta source vidéo ? C'est un rip VHS, ou la qualité évoque un rip DVD ?

Rip VHS pas top (le même genre que le rip VF de Blood Freak)

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MessagePublié: 02 Juil 2008 8:57 
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Il me semble -toute proportion gardée, au vu du scénario et des photos qu'il se rattache au courant des Acid Western de la fin des 60's et des 70's marqué par des préoccupation raciales et de contre culture (Soldier Blue, Jeremiah Johnson...) lui même étant un sous groupe des Western révisionnistes genre plus large dont fait partit aussi le Western Spaghetti.

C'est, en tous cas une pièce de collection vu la rareté.


Dernière édition par Spoon le 02 Juil 2008 9:12, édité 1 fois au total.

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MessagePublié: 02 Juil 2008 9:10 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Chro modifiée pour appuyer ce fait. :wink:

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MessagePublié: 28 Août 2008 22:33 
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J'ai le sentiment que Kobal est parvenu à décrire avec précision son expérience intérieure. :wink:
Ce Brad qui rentre chez lui après la guerre de Sécession*, ne serait-ce pas une transposition d'un soldat qui rentre chez lui après celle du Vietnam ? Remplacer Vietnam par Sécession, Asiatiques par Africains, saut à parachute de l'hélico par saut du train à vapeur, ne serait-ce pas une façon, la seule façon d'ailleurs, de s'affranchir de l'obstacle de la mémoire vive et fraîche, pour se plonger de toute son âme dans le fond du problème ?

---
* après la cessation de la guerre de Sécession

_________________
Faut régler cette situation au plus vite, ce qui veut dire définitivement.
(Le boss dans Laser Force.)

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Dernière édition par Troglodyte le 29 Août 2008 15:15, édité 2 fois au total.

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MessagePublié: 28 Août 2008 22:47 
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Nanardeur fou ?
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Localisation: Derrière une moustache (et aussi Lyonnais par intérim).
Le film en VO semble durer trois heures, mais est étrangement hypnotique tant les scènes s'étirent alors qu'il ne se passe rien, surtout celle du train avec les deux ivrognes en totale roue libre. Mais y'a des moments bien marrant comme la baise chez les poules (GRAND MOMENT !!!), l'apparition de la tribu ( :shock: :!: :?: :electro: :drink:) et la fin qui donne l'impression qu'ils savaient pas comment finir le truc [spoiler]alors ils se sont rappelé qu'il y avait le barbu du début qui s'était fait cocufier[/spoiler] :lol: .
Moi je l'noterais 1,5 ou 1,75/5.

Edit modo : Attention les spoilers, même pour le plus abscons des nanars. :-D

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