Forum Nanarland.com

Surtout que la "Possibilité d'une île" est un de ses meilleurs livres. Paradoxalement toute tentative d'adaptation de ses oeuvres ("Extension du domaine de la lutte" et "Les particules elementaires") ont donné de grosses bouses. Si en plus c'est lui qui réalise ça remet pas mal en question la légitimité de l'écrivain dans le domaine de l'adaptation cinématographique.

Cela dit j'ai quand-même envie de le voir car le seul argument que j'ai pu lire jusqu'à présent était qu'il ne se passe pas grand chose dans le film. J'ai envie de dire tant mieux!

la possibilite d'une merde,donc qui devient plus que probable!
mais curieusement,la BA ne m'a pas trop rebute.....

Lapider.
C'est la thune du producteur qui s'est faite dilapidée dans l'histoire.

Same difference. Ca fait du mal par ou ca passe pour tous les deux en fin de compte

Sauf que c'est la maison d'édition de Houellebecq qui a mis les sous. Il faut savoir que Fayard a pu attirer l'écrivain dans son giron en lui promettant sur le contrat de produire le film. Et a donc piqué l'auteur à son ancien éditeur.
Vu l'argent qu'a rapporté le bouquin et même si le film est déficitaire (le budget est assez cheap quand même), les dirigeants de Fayard sont très loin d'être à plaindre.

Je n'irais surement pas voir ce film qui se fait descendre par tous les critiques.

On est bien content de l'apprendre.

J'ai vu le film ...

c'est un néant artistique complet ; scénario, réalisation, musique, jeu d'acteur .....

Faire une chronique sur ce film serai une perte de temps !!!

Pour moi, c'est un navet de compétition ....

Le jour et la nuit de BHL a eu sa chronique, vu que le cas Houellebecq est similaire, pourquoi pas.

Pour moi, ce film est un navet ...

Par suite, il n'a pas sa place sur le site des NANARS , ou alors dans la catégorie "on s'est fait avoir "

On va pas comparer Houellebecq à BHL quand-même?


Pour avoir vu le film je confirme que c'est franchement pas terrible (putain le caméo d'Arielle Dombasle!) mais il faut une sacrée dose de mauvaise foi pour le ranger parmis les nanars.

Il a fait combien d' entrées en première semaine ?

Le seul chiffre que j'ai trouvé c'est 1757 entrées pour le premier jour, dans 64 salles.

Il y a tout de même eu 1757 personnes capable de dépenser de l'argent pour ça ...

Là, c'est le producteur qui doit s'ouvrir les veines ...

et encore le chiffre est à relativiser : pas mal de gens ont une carte illimitée, et donc vont voir des films qu'ils n'oseraient pas s'il fallait débourser 8 euros ou plus à chaque fois.
Si cela revient au même en termes comptables, c'est pas dit que 1757 personnes ont véritablement fait acte de sortir un billet pour payer leur place.

Il y a environs 20 jours, lorsque j'ai lu cette phrase, j'ai applaudit (dans ma tête) MrKlaus.

On allait pas comparer l'auteur de quelques bons romans, qui on un peu mis les pieds dans le plat à la fin du millennaire dernier en montrant à quel point le monde du sexe et le monde du commerce s'étaient mélangés de façon malsaine, à quel point l'idéau des hippies (déjà vicié au départ) s'était pervertit au point d'aboutir à la productivité du sexe, à l'auteur de "romanquêtes" (terme valise déjà vicié) pourris dont le point de vue est biaisé dès le départ, et à des livres sur la politique et la philosophies qui aussi jetables qu'un livre d'Elizabeth Tessier deux ans après sa sortie.

On allait pas comparer un auteur aux idées un peu nazes sur les religions, à un penseur des beaux quartier qui s'est inventé des ennemies de toute pièce les "islamo-gauchistes" afin de fustiger tout ceux qui auraient le malheur de dire "sans soutenir à 100% les palestiniens, chez israel, ils sont un peu dégueulassent eux-aussi" ou d'avoir une pensée de réac communiste (c'est à dire plus à gauche que celle de Ségolène Royale.)

On allait pas comparer un auteurs parfois cons mais qui ne manque pas de style, à un vulgaire pédant qui reprend ses discours télé dans ses bouquins, n'hésite pas à citer des auteurs à tour de bras pour remplir ses pages (quitte à les sortir de son contexte, voir à leur faire dire n'importe quoi) voire à publier ses mails et faire passer ça pour de la littérature.

On allait pas comparer un auteur qui se savait détesté pour des propos abusifs, un auteur qui se savait détesté mais pensé l'être parce qu'il est un génie méconnu et que ses idées sont dérangeantes et méprisées (ce qui ne l'empêche pas de tenir des tribunes dans une dizaine de journaux et d'etre invité tout les deux jours à la télé.)

On allait pas comparer un type qui avait fondé sa renommé sur des bouquins provocateur, à un mec qui avait fondé sa renommé sur le fait qu'il était pote avec les journalistes, qu'il avait du temps pour lire Sartre et de l'argent pour aller en Bosnie. (Ou pire, s'acheter une maison. Non, je vous jure, l'autre jour, sur France Culture, ils ne recevaient pas BHL, il recevait un des copains de "Bernard" (comme il l'appelait dans l'interview) et qui avait écrit un livre sur la maison de BHL! Et qui l'avait publié (en même temps quand on est aussi éditeur, c'est facile) et qui trouvait tout à fait normal d'avoir une demi-heure sur France Culture pour pouvoir en parler!)

Bref, c'est tout ce que ça englobait dans mon aplaudissement muet.

Et depuis 10 jours que j'entends parler du livre de BHL - Houellebecq ou que j'en lis des extraits, je me dis "Je suis un con!" Houellebecq suit BHL dans ses travers idiots ce qui ne peut le rendre que plus detestable.

Purée, j'ai fait un HS, j'en étais sûr!

Non, mais ça ne les a pas empêché de faire un livre ensemble. Pourvu qu'ils n'aient pas l'idée d'en confier l'adaptation ciné à l'un ou à l'autre.

Sinon, "La possibilité d'une île", je l'ai vu, et il montre bien qu'avec toute la meilleure volonté du monde, on ne s'improvise pas réalisateur juste parce qu'on le veut sous prétexte qu'on est le romancier le plus bankable de France. D'ailleurs, c'est pas pour dire, mais les dernières adaptation ciné d'auteurs dont les noms se terminent en "ec" ne sont pas franchement terribles. J'espère que Miossec n'a rien prévu dans le milieu du 7e art pour les temps à venir. On verra bien ce que donneront les adaptations de Guillaume Mussec ou de Marc Levec, mais je m'égare.. Bref, c'est sûr, "la possibilité d'une île" est un véritable navet, mais duquel cependant, ressort une certaine ambiance plutôt agréable. Il ne se passe pas grand chose, mais c'est assez réussi dans le côté "ambiance dépressive ultra nihiliste de fin du monde", et ça se ressent dans le jeu des acteurs (en même temps, la présence du super-fun Houellebecq sur le plateau ne devait pas être propice à la franche rigolade). Bref, si Houellebecq s'était contenté de n'être que "conseiller artistique" au lieu de vouloir tout réaliser tout seul, le film en aurait probablement été meilleur. Reste Magimel, pas mauvais du tout.

Ledit copain est Jean-Paul Enthoven, producteur d'une émission sur France Culture, dont le fils Raphael était marié à la fille de Bernard Henri Lévy, avant que celui-ci ne se fasse harponner par Carla B, avant que celle-ci ne jetât son dévolu sur son père, Jean-Paul Enthoven donc.

Ce qui explique bien des copinages et des inimitiés. La villa de Marrakech de BHL doit décidément avoir bien des charmes.

J'ai juste lu "Extension du domaine de la lutte", assez édifiant à l'époque alors que j'étais étudiant en informatique et que tout ce fatras de consulting et de services ne me disait rien. Je n'ai pas eu l'occasion de lire les autres, mais je prendrai le temps un jour.
Pour BHL c'est niet par contre, aucun effort ne sera consenti.

C'est l'inverse, je crois: le père puis le fils, avec qui elle a eu le gosse que notre Petit Bonhomme en Mousse trimballait en Egypte.

En effet, et c'est bien dommage, c'est un peu moins pervers dans ce sens