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Christina Lindberg et elle est suédoise :
http://en.wikipedia.org/wiki/Christina_Lindberg

Ex mannequin et exploitation girl :

Ptain j'ai honte, je l'ai pas reconnue

Découverte sympa!



Comme quoi ça peut mener à tout l'effeuillage devant caméra! Mais faut quand même mettre à son crédit le culot d'aller jouer du sabre dans des films d'exploit japonais, faut en vouloir...



Des yeux de biche... mouais...

Excellent film d'exploitation nippon, quasi-expérimental dans son ambiance 70's bigarré, de très jolis plans graphiques avec une zik au diapason. Les décors bas-fonds citadins post-guerre sont bien bordéliques, avec les yakuza les plus ridicules que j'ai jamais vus (chaussettes violettes et chapeau de paille !).
On sent que Teruo Ishii est adepte d'un cinéma érotique, vu l'intérêt porté aux scènes de baise, tandis qu'il fout tout le casting féminin à poil (la séquence finale est vraiment over the top). Et puis bon, ce scénario de trafic de dope planqué dans des founes...

Bref, un film un peu foutraque, mais qui vaut vraiment le détour.

Il vaut l'achat, ce coffret ?

Sur les 4 films du coffret j'en ai vu que 2, à savoir:

Terrifying Girls' High School: Lynch Law Classroom (dont le titre est très parlant), qui est assez impressionnant comme film je trouve

Girl Boss Guerilla que j'ai trouvé plus "classique" mais dont je suis fan de la scène d'ouverture

Pour ces 2 films ils faut aimer voir des nanas de castagner. bon les mecs aussi s'en prennent plein la gueule^^ mais en général l'image de la gente masculine est assez catastrophique dans ces films

Je préfère largement l'ambiance années 20-30 du diptyque Sex and Fury/Female Yakusa Tale

Vu Sex and Fury, et je me place plutôt dans le camp Female Yakuza Tale lover.

Je trouve ce Sex and Fury un peu moins dynamique et psychédélique. Y'a beaucoup de scènes érotiques (fort bien réalisées au demeurant) ce qui ralentit le rythme du charclage.
Bon, après y'a plein d'éléments géniaux : Reiko Ike est excellente, toujours prête à se foutre à poil pour faire gicler (de sang) ses adversaires, la séquence d'ouverture est terrible, le craquage bonnes sœurs armées de cran d'arrêt troue le cul et la réalisation assure (la scène de déshabillage sur des tatamis multicolores entre autres).
Au final, ça se regarde sans souci.

C'est clair que Christina Lindberg souffre d'une tronche d'endive un peu trop persistante (lors d'une partie de poker, ça passe, mais tout le film, non). Alors que son boss a une pure tronche d'english début XXème.

Même si j'aime beaucoup aussi Female Yakusa Tale, je trouve le propos un peu trop vulgaire (alors que paradoxalement il y a plus de nu dans Sex and Fury).


C'est clair que dans le lot, y en a 2 ou 3 complètement gratuites (en particulier celles avec Christina Lindberg d'ailleurs )



j'attends que quelqu'un m'explique le pourquoi du comment de cette vision très bizarre qu'ont les japonais des bonnes soeurs, entre celles-là, celles de School of the Holy Beast, et d'ailleurs...




tout à fait^^ Son "non-jeu" quand il est bien mené peut donner des choses sympas (du style they call her one eye) mais là dans cette ambiance totalement baroque, elle est un peu à côté du truc...

pour les bonnes soeurs, ça peut peut-être venir des conditions dans lesquelles le christianisme est arrivé au japon, via les jésuites qui se sont attachés d'abord à convertir des hommes d'influence, donc des guerriers en pensant que les paysans suivraient, on voit des prêtres bénir un cardinal-samourai qui part en guerre dans kagemusha. Ca a ensuite été vu comme un vecteur de pénétration de l'espagne et du portugal, d'où l'interdiction d'être chrétien, et un début de guérilla chrétienne avec complots, assassinats, etc, au début des tokugawa, genre les bonnes soeurs ne sont pas si bonnes... Et un joyeux mélange avec des histoires de moniales bouddhistes combattantes, ou de femmes samourai. Plus un tout petit peu de fantasme sur les femmes en uniforme, peut-être ce ne serait pas la première fois qu'on verrait ce genre de choses dans des produits japonais