Forum Nanarland.com

Alphaville. Revu récemment. Très bon scénario. Précurseur des films d'anticipation des années '70, comme Soleil Vert ou THX 1138, Godard signe un chef d'œuvre dénonçant les systèmes totalitaires. Scènes à retenir : les exécutions à la piscine et la scène des portes, tournées dans la récemment inaugurée maison de la radio.

Un des rares Godard que j'aime sur le fond comme sur la forme.

Grand film

J'aime particulièrement le gag hénaurme de Lemmy Caution arrivant dans une autre Galaxie... sur fond de périph parisien

(oui Godard aime le burlesque... au 800 000e degré)

Aaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhh. Grand film. J'ai du le regarder jusqu'a en faire fondre la cassette. Mais maintenant ca doit faire un peu plus de 10 ans que je ne l'ai plus vu

Et Anna Karina qui raconte la blague la plus drôle du monde...

Sans doute le seul Godard avec A Bout De Souffle et Une Femme Est Une Femme que je me repasse à l'occasion avec plaisir : la photographie lugubre à souhait, la focalisation sur les panneaux de signalisation pour souligner le totalitarisme, le détournement du personnage populaire de Lemmy Caution, l'intrigue basée sur l'idée des polars à mystère façon "Faucon Maltais"... C'est que du bon.

Immense. L'idée de faire de la science-fiction à partir de simples décors urbains modernes filmés de nuit était géniale, l'impression d'étrangeté est assurée avec un minimum d'effets, comme dans la scène burlesque et surréaliste d'exécution sommaire dans la piscine.
Eddie Constantine à contre-emploi assure crânement son rôle d'un bout à l'autre (et débite avec aplomb les calembours culturels moisis de Godart: "Oh...vous savez, moi je voyage au bout de la nuit"). Anna Karina crève l'écran avec tout son regard immense et son délicat accent velouté. Et Howard Vernon participe à l'affaire dignement, quelques années avant le "Lac des Morts-vivants".
Ouais, l'un des rares Godart vraiment regardables, l'un des tout meilleurs.

"Sauver ceux qui pleurent..."

Et n'oublions pas la voix de l'ordinateur, qui choque beaucoup au début, à cause de son côté très humain (un vieux asthmatique) et qui au final est un élement central du film.

Le coup des portes dans Matrix, ca vient de ce film