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Le film décrit les premières et en même temps dernières 24 heures du personnage en liberté. A peine quelques minutes après son relâchement de prison, il se livre à la recherche de victimes. Mais le café près de la prison lui semble trop bruyant, et surtout de par sa localisation, trop en évidence, quoiqu'il y observe deux jeunes femmes. Une femme, chauffeur de taxi, par qui il se fait conduire en dehors de la ville, peut sauver sa vie en lui opposant une violente résistance, et donc en ne réagissant pas ainsi que le meurtrier l'attendait. Il laisse sa valise dans le taxi et s'enfuit à travers champs dans une région qui lui est inconnue jusqu'alors...

que rajouter a part que meme apres 12555 visions, cela reste un choc auditif et visuel

La zic est bien il me semble. En tout cas, c'est le film qui met mal à l'aise des les 3 premieres minutes...

la zik de klaus schultze est formidable

toujours pas vu alors qu'un bon ami à moi me l'a filé il y a moults temps

ça fait peur , sérieusement l'ambiance générale est assez oppressante, je lui préfère funny games.

HOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUU !!!

c'est par ailleurs, (avec 2001), un des films cultes de Gaspar Noé...

Et peut-être qu'un jour il y aura un DVD.

Chef d'oeuvre absolu ! Un film que j'ai découvert grace à Peter. L'un des films les plus malsains de la terre (surtout quand on le replace à son époque de sortie), avec des idées de mises en scène hallucinantes !!!
Je sais de source sur que Canal devait l'éditer en DVD mais apparemment ça ne s'est jamais fait (l'info date de presque 4 ans !).

Le film qui tue. Vous ne verrez plus personne manger une saucisse avec les doigts de la même façon après ça.

Choppé par hasard en carrère vidéo dans ma jeunesse et ça a été un gros gros choc. Un film qui m'a fait aimer le cinéma. Dommage que le titre et le visuel français soient si cons, car beaucoup de gens ont dû passer à côté, croyant à un slasher commercial de base alors que c'est davantage du Maurice Pialat extrême.

en tous cas, à l'heure des réalisations clipesques, des scénars emphatiques, des effets numériques à la con et du cinéma soupasse, il est bon de revoir ce genre de film (6 acteurs, tout en plan séquence, et pourtant c'est la grosse claque).

mais il a fait quoi d'autre Gerald Karl ?

Je remet mon petit avis rapidos, ça fera plaisir à kobal !

Malsain, glauque, froid, troublant,... un film qui ne laisse pas indifférent ! L'acteur a vraiment la gueule de l'emploi et joue super bien son rôle de dément. La réalisation est vraiment bien torchée, ce qui est assez rare pour ce genre de film à petit budget, avec une vraie recherche visuelle, avec plein de plans séquences acrobatique, d'angles de caméra bizarroides (mais qui ne sont pas gratuits !), et une musique formidable de Klaus Schulze.
La scène du meutre de la jeune fille dans l'espèce de tunnel est vraiment
Bref, un putain de film !

Au concours du titre le plus mal trouvé, celui-là est en bonne tête.
On assiste donc aux états d'âme en errance, non point de schizophrène, mais d'un pervers sadique serial looser, infichu de mener à bien ses pulsions mortifères. On a l'impression d'assister au parcours d'un éjaculateur précoce du sadisme, perpétuellement insatisfait de ses passages à l'acte désorganisés (ce qui est paradoxal pour un pervers), avec des séquences vraiment marrantes (la fuite en voiture avec son accident immédiat).
Finalement, les scènes les plus éprouvantes sont celles du masticage de saucisse moutarde, le bruiteur du film ayant fait un boulot du tonnerre.

La réalisation est souvent inventive, très intéressante malgré les conditions budgétaires que l'on devine restreintes. Et je me répète, mais le bruitage est vraiment bien foutu. L'acteur principal quant à lui incarne bien un mec en sueur. Dommage que le rythme retombe vraiment trop après le massacre dans la maison.

bah faut bien faire le ménage aussi.
Justement là il décrit jusqu'au bout le processus : la montée d'adrénaline avec la pulsion, le passage à l'acte, ensuite le repos du guerrier bien repu, et puis le retour à la réalité et les soucis que ça pose.
C'est vrai qu'il ne maitrise pas grand chose, mais c'est ça qui est bien. Ca change des sérials killers où tout est planifié, contrôlé, là c'est du brut, c'est dans l'instant, dans l'urgence.

Va vraiment falloir que je me le matte c'ui la...!

Beaucoup aimé mais je ne sais pas encore si j'ai reçu un claquage de beignet ou non, je n'étais même pas sûr si j'avais aimé juste après la séance tant c'est déroutant comme film. En tout cas la mise en scène est monstrueuse, il n'y a pas un seul plan qui ne soit pas dément. Et l'acteur est incroyable, habité par ce personnage de dérangé loser qui ne peut se contrôler et a du mal à aller au bout de ses intentions.

Pour rappel, c'est bientôt chez Carlotta!

"DVD 1 : LE FILM + LES SUPPLÉMENTS

. PROLOGUE (7 mn)

. INFLUENCES (25 mn)
Un témoignage personnel et passionné de Gaspar Noé sur Schizophrenia, film matrice de son oeuvre.

. BANDES-ANNONCES

DVD 2 : LES SUPPLÉMENTS

. ENTRETIEN AVEC GERALD KARGL (27 mn)
Gerald Kargl raconte la genèse de Schizophrenia dans un entretien dirigé par le réalisateur Jörg Buttgereit.

. ENTRETIEN AVEC ZBIG RYBCZYŃSKI (29 mn)
Zbigniew Rybczyński évoque son travail avec Gerald Kargl et décrit les différentes inventions visuelles qu?il a expérimentées sur Schizophrenia.

. ENTRETIEN AVEC ERWIN LEDER ET LE DR. HARALD DAVID (26 mn)
Erwin Leder et le Dr. Harald David (expert en psychiatrie médico-légale) discutent des manifestations de la violence dans la société contemporaine, de son expression dans les arts et en particulier dans Schizophrenia."

Le 4 juillet

Vu à Panic Cinema l'autre samedi (version de 75 min pour les connaisseurs sans prologue donc) et c'est effectivement une claque. Je confirme tout ce qui a été dit.
Avant Henry portrait of a serial killer, c'est un peu 24 h dans la tête d'un serial killer, inspiré d'un cas réel en Autriche où se passe l'action. Werner Kniesel, de Salzbourg, autour de 1980, pour ceux que ça intéresse.
Le tueur en série est incarné magistralement par Erwin Leder dont la tête est très connue car c'est Johann le mécano blafard de Das Boot (le "fantôme" de la salle des machines).
Le réalisateur n'a rien fait d'autre ou presque depuis (pubs, films institutionnels) car ce fut un bide à l'époque malheureusement.

"Attention, certaines scènes de ce film peuvent heurter gravement la sensibilité des spectateurs, même adultes."

Après avoir lu l'avertissement de la jaquette, j'avoue que je faisais pas le malin en insérant le DVD dans le lecteur.

Finalement, c'est tout à fait supportable mais il faut reconnaître que c'est très éprouvant. La réalisation, les effets de caméra, l'acteur (!!!!), les pulsions du personnage qui donnent le rythme au film, la voix-off, tout cela fait qu'on a l'impression d'être dans la tête du psychopathe. Malgré quelques petites longueurs dues à l'effet "temps réel", l'ensemble fonctionne terriblement et on est soulagé quand ça s'arrête (tout en ayant envie de le revoir, pour mieux apprécier les effets de caméra).

Je l'a matté en VO, mais d'après Gaspard Noé la VF est excellente et provoque une immersion encore plus réussie dans la tête du personnage.
Comme dit plus haut, un film qui laisse une drôle de sensation : je suis partagé entre malaise, répulsion devant le déséquilibre mental du personnage et l'envie de revoir le film !

Il était passé en VF à Hallucinations collectives, et, sans la trouver mauvaise, je ne l'ai pas trouvé fameuse, ça me sortait plus du film contrairement à une meilleure immersion. J'en ressortais assez mitigé, je n'avais pas détesté mais pas adoré non plus. Mais il restait bien dans ma tête, dans le très bon sens du terme et j'avais besoin d'une revision. Revu il n'y a pas longtemps en le montrant à des amis, et en VO, et excellente impression pour cette fois. Plus du tout mitigé et prosterné devant tous ces plans. Peut-être le seul film (dans une autre mesure, Schramm m'a fait le même effet) où j'ai réellement l'impression de voir avec les yeux et l'esprit d'un criminel contrairement à un Maniac où on accompagne juste le tueur en série. En quasi-temps réel, on découvre la maison avec les yeux du psychopathe et voit les filles en comprenant exactement l'envie qui se cache derrière sa tête. J'aime beaucoup le fait que les moments de violence paraissent incontrôlables, imprévisibles, vifs et très rapides alors que le reste tire en longueur, pour être aussi dans la tête d'un perdant qui n'arrive pas à aboutir à ses projets criminels.

A noter les touches d'humour avec le chien, c'était amusant la première fois, mais plus du tout à la seconde.

"Skyzophrenia", un film qui fait bien sur l'étagère . Un "Henry, portrait d'un serial-killer" du riche, indispensable pour bien se la péter !